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Et oui , c’était si bon en 2005 que nous avons récidivé cette année , l’organisation de l’Ardéchoise avait concocté un nouveau parcours passant par Vallon Pont d’Arc, et nous l’avons essayé à quatre copains.

 ane

Je ne vais pas vous refaire la totale car une bonne partie du parcours reprenait le circuit de 2005 avec sur le cahier des charges 580 km et 9851 mètres de dénivelée.

Pour celles et ceux qui avaient loupé le 1° épisode il est toujours disponible sur le site 

 Ce nouveau parcours déviait de l’ancien au col de Benas après Privas sur le Coiron pour descendre plus au sud en direction de Vallon via Alba  et St Remèze ; pour ensuite remonter les gorges de la rivière Ardèche par Ruoms Balazuc Voguë , puis direction Largentière et Joanna où nous retrouvions le parcours « Montagne Ardéchoise ».

 Départ comme d’habitude le jeudi matin vers 6H30 histoire de pouvoir effectuer les 230 km prévus, départ presque intimiste , sans la foule du samedi ,dans la fraîcheur matinale , la bonne ambiance et toujours avec les encouragements de JJ Vey

vey

 grand chantre bavard et chantant à la gouaille inépuisable .

 

 Passage à Lamastre où la décoration et l’animation habituelle paraissait beaucoup plus « silicieuse » cette année avec en toile de fond un débat de démocratie participative

 carriere
                                

Ce jeudi le oui était un plus haut que le non …., c’était différent le samedi    J L

 Ensuite direction Gilhoc où j’ai pu converser avec Mr le Maire et quelques un des ses proches , autour d’une table accueillante ,

    gilhoc

Par rapport au cliché de 2005 il semble que le pouvoir use un peu ses acteurs 
?

 A Vernoux  actualité médiatique  oblige nous avons été accueillis en chanson avec des super mamies futures « Ancienne Star » , candidates potentielles pour M6 en 2007 avec des succès comme « la montagne »

 star
    

 

 

 

 

 

 

 Ensuite plongée sur la vallée de l’Eyrieux  par Chalencon

 propriété2

 

  Des paysages toujours aussi ouverts et au passage un clin d’œil immobilier qui permet de penser que le privé n’est pas la solution à tous les problèmes….

 

 

« Propriété privée »  malheureusement de tout …

 Ensuite on débute la première difficulté la sortie de la vallée l’Eyrieux par la côte de Beauvene-St Bartélémy le Meil , et au sommet de Burianne, sécurité oblige un poste médical avancé bien équipé où en compagnie de Gérard Mistler et du Correspondant de FR3 nous avons pu tester l’efficacité et la sympathie des bénévoleeuus :

 poste secours

 
    

 

 

 

 

 

miss tler     

Après cette halte réconfortante , la montée reprend jusqu’au col de la Faye , pour redescendre sur St Pierreville où une petite halte sur la place du village permettait de déguster les spécialités locales : sirop de myrtilles , de châtaignes , crème de marrons et confiture , avec en prime un petit coup « modéré » de bière à la châtaigne.

L’année dernière l’appréciation de l’état de fraîcheur de votre narrateur au sommet du col suivant avait été l’objet de discussion sur le forum en particulier avec « YC » et cette année j’ai la réponse quant à l’étymologie du lieu:

4 VIOQS
     J’assume …

 Après descente sur Privas , restauration puis reprise avec l’ascension   du col de Benas

 C’est l’après-midi et les spectateurs sont plus rares heureusement il reste des inconditionnelles des « gros bœufs »  du sport cyclotouriste :

boeuf

 

 

 

 

 

 

  Au col de Benas , virage à gauche pour prendre la descente dans le sud ardéchois, avec au passage premier contact avec le parc éolien que notre virée départementale va nous permettre de passer en  revue de façon complète : St Etienne de Lugdarès, St Cirgues en  Montagne , St Clément et bientôt St Agrève-Desaignes, énergie inépuisable durable pour employer le terme à la mode et propre , ce qui me permet de signaler que les cyclos ont bien évolué eux aussi du côté de la propreté car il y avait cette année considérablement moins de déchets de ravitaillement sur la route , encore un effort et ce sera parfait .

eolienne
   

 

Ensuite descente du Coiron en passant par la magnifique vallée de Sceautres son village appuyé à un magnifique rocher et son ravitaillement avec un gâteau châtaigne-chocolat succulent :

 sceautre

Il commence à se faire tard, il est près de 19 heures et la fin de l’étape à travers les vignes nous permet d’arriver à Vallon pont d’arc au coucher du soleil après 237 km ,12 heures de vélo et une grosse envie de se tremper les pieds brûlants dans l’Ardèche qui bordait notre hébergement en mobil home :

 

pont arc

La plus longue étape des trois jours …

Le deuxième jour départ à 7 heures pour prendre la direction de la Montagne Ardéchoise avec quelques petites modifications du programme.

Les organisateurs , dans leur souci de laisser que de bons souvenirs aux participants avaient fait quelques modifications sur le parcours :

-histoire de dépasser la dénivelée du parcours de Montagne Ardéchoise nous avons fait un « petit » détour par Sampzon , charmant village qui s’atteint après une super cote de 3 km pour une différence d’altitude de 200  mètres , le contrat était donc rempli .

-histoire de faire un peu plus de tourisme nous avons systématiquement visité les cœurs historiques des villages que la route « normale » évite depuis des lustres, c’était magnifique , avec dans chaque patelin une animation , une collation , une tombola même, il ne manquait que la dégustation des vins du terroir , mais heureusement car l’étape allait être rude, c’est ainsi que nous avons découvert Balazuc , Voguë, Vinezac et même un secteur pavé dans le centre de Largentière nommé pour la circonstance « l’enfer du Sud »

 Après Largentière  nous retrouvions le circuit Montagne Ardéchoise à Joannas, direction Valgorge , la montée sur Loubaresse, la descente vers St Laurent les Bains , station thermale de la chaine du soleil adossée au Tanargue

tanargueborne

( « La réputation de cette station thermale date de l’époque romaine. Cette source d’eau à 53° posséderait de nombreuses vertus agissant sur les rhumatismes et les traumatismes ostéo-articulaires. »), passage près de la Trappe de Notre Dame des Neiges pour rejoindre après un bref passage en Lozère un coin qui m’avait interpellé en 2005 : le village de Borne ?au fin fond d’une vallée perdue d’accès difficile on découvre une commune de 41 habitants avec un village qui a du avoir un passé important vu l’importance  de l’église et surtout les vestiges ruinés d’un château  du XII °  siècle, que faisaient donc ici des hommes dans une terre aussi aride ?, que pouvaient-ils rapporter à un seigneur local ?

donjon borne

 

 Je n’ai pas les réponses à ces questions , mais le fait de se les poser en pleine Ardéchoise à un énorme intérêt du moins pour moi , c’est celui de devoir s’arrêter en pleine montée pour faire des photos , et il faut préciser que la montée de Borne vaut largement celle de Clara ….

 

Une fois la difficulté de Borne passée , repassage à Loubaresse , direction col de Meyrand, col du pendu , col de la Chavade , et arrivée à Cirgues en Montagne après 194 km, pour apprendre que notre gîte est à 6 km , « un peu plus haut », dixit les bénévoles toujours présents pour nous accueillir à 19 heures.

Repas du soir excellent avec des produits  locaux et du jardin qui font tout le charme d’un accueil « paysan  confédéré».

Bonne nuit à 1200 mètres d’altitude avec le chauffage toujours en marche.

 rousset du lac

A l’aube du troisième jour , samedi donc , quelques soucis avec une pluie importante au départ à 7 heures nous obligeant à nous équiper :
 

 

 

 

Ensuite  direction les grands classiques du plateau : lac d’Issarlès , St Eulalie et son ravitaillement devant le conservatoire des maisons à toit de genêts, ancien cloître.

   
st eulalie     

Direction le Gerbier de Jonc, puis le magnifique circuit des sucs qui borde le Mezenc.

 

 

 

 

Au  ravitaillement de la Rochette-Borée il s’est passé un miracle , moi le descendant d’un couple de hussard de la République en poste à Borée-Echamp dans les années d’après guerre j’ai rencontré dans les bénévoles la dernière sœur de Borée ,petite fille du chargé de mission ecclésiastique de la même époque et qui ,signe des temps du XXI° siècle n’est que sœur à temps partiel, pour des mises en place événementielles comme celle d’aujourd’hui , je l’ai bien sur avertie de la publication de mon rapportage pour immortaliser cette rencontre.

 ma soeur

 

 Après cet émouvant échange culturel et philosophique , direction St Clément, passage au col de la scie tout près des éoliennes , puis descente difficile vers La Chapelle sous Chanéac.

 

 

 Et là , à la Chapelle , surprise climatique, après la vertigineuse descente de St Clément nous touchons du doigt, si je peux me permettre cette image , les effets combinés  du réchauffement climatique et de l’évolution des mœurs pressentie avec la sœur partielle, le parvis de l’église était transformé en « Pédale Club » avec des hôtesses , très très chaleureuses, nous n’avons pas pu encore déterminer qui était à l’origine de ce réchauffement : la planète nature ou l’homme (en l’occurrence ici la femme), de toutes façons l’ambiance était encore une fois au délire et c’est très bien ainsi.

 rechauffement

   
  

Après cet épisode plein de chaleur humaine , les soucis reprennent avec la montée vers Borée où une dégustation de patate violine nous attendait , ensuite jonction à St Martial avec le circuit la Volcanique  retour par St Martin , St Agrève pour finir par la cote de Clara Molières , ses lacets , ses animations , ses chorales , ses groupes musicaux , la délivrance du col du Buisson , avec un couple d’amis lamastrois à la glacière généreuse histoire de se regrouper pour descendre « tranquille » a St Fe ou à 16H 30 la fête battait son plein.

 Encore une fois que de bons souvenirs :

– du vélo avec 621 km au compteur , pour 585 annoncés sur le programme, mais quand on aime on ne compte pas , pas le temps , pas de moyenne horaire, pas de classement.

– du tourisme car les parcours magnifiquement choisis et tracés par les organisateurs nous font découvrir des coins extraordinaires

– une organisation impeccable

– des bénévoles à rencontrer partout sur tous les parcours , sans eux l’Ardéchoise ne pourrait pas exister et ne serait pas une fête;

 carte postale

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci encore à toutes les personnes impliquées dans cette super Folie

 

L’Ardéchoise c’est Fou , à la prochaine

 

Rapportage R Bouit sur le parcours Les Gorges

15 16 17 juin 2006

Une réponse à to “L’Ardéchoise en 3 jours Version 2006 OUF !”

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