LES EAUX DE LAMASTRE

 

La commune actuelle de Lamastre a été créée en l'an VII (1799) de la République par la fusion des communes de La Mastre , Macheville et Retourtour .

Pour définir ce qui était alors le territoire de Lamastre , faute de pouvoir en tracer les limites avec précision , je vais simplement citer les principaux domaines , les quels étaient bien plus vastes qu'aujourd'hui .

Rive droite du Grozon : le cartel (quartier ou annexe) de Vallond (dix maisons) et Montmagnon (plus de vingt maisons) . Entre Grozon et Condoix : La Chirouze , le Buisson d'Urbilhac , les Molières , les Yerres et Rochebillière . Rive gauche de Sumène : le Savel , Jacquamet , les Jaillonnes , Granger , le Bouchet et le Vilar . En descendant vers Sumène (rive droite du Cros de Travaron) , Joannet , Travaron , le Fiol et Matton . Rive droite de Sumène , en allant vers la Mastre (sauf Lolagnier qui était de Macheville) , le Mourier que nous appelons à tort les Dévières . Rive gauche du Doux : le grand domaine de la Monde (depuis les Rochers jusqu'au pont actuel) avec le vignoble de Coquet .

Lamastre est aujourd'hui une petite bourgade de 2700 habitants , (2000 en 1800 et 3700 en 1900) , située à 20 km à l'ouest de la vallée du Rhône sur le 45 ème parallèle -exactement à égale distance du Pôle Nord et de l'Equateur- et pratiquement sur le méridien de Paris .

Ajoutons que le village est situé au confluent de quatre torrents parfois violents :

-le Doux qui descend du plateau vellave (Saint-Bonnet-le-froid) ,

-la Sumène qui emprunte la faille sud-ouest vers le nord-est allant du Gerbier à Tournon , comme le font la Dorne en amont du Cheylard et le Doux en aval de Lamastre ,

-le Condoix et le Grozon viennent les rejoindre à Lamastre .

En définitive , une petite cuvette cernée par de modestes montagnes : le Pey Cheylard au sud , le Pey Ronney et le Pey Fourché au nord et enfin le Puy , à l'est , au-dessus de Gouttes Neyres .

On dit que l'Auvergne est le pays des "PUY" (le Puy en Velais , le Puy de Dôme , le Puy de Sancy ...) . Lamastre serait donc le pays des "PEY" , un PUY et un PEY désignait tous les deux la même chose : un sommet de montagne . Seuls notre patois et celui des auvergnats sont légèrement différents . Entre ces montagnes lamastroises , un lac de sable , de graviers et de "chouvergnes" orienté lui aussi dans l'axe Mézenc-Tournon , long d'environ 5 km , large de près de 200 m à l'ouest (Viallet) , 450 m au centre (Place Montgolfier) et 450 m à l'est (Prairie de Monteil) .La Sumène et le Doux sont des torrents aux colères aussi puissantes que terribles . Nous gardons tous le souvenir de la crue du 3 août 1963 .

Monsieur de Martigny , ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de l'Ardèche en 1860 et Auguste Roche , directeur d'école à Lamastre et auteur de "Histoire de Lamastre et de ses environs" donnent une liste impressionnante des crues du Doux . Je me contenterai de celles pour lesquelles j'ai pu trouver quelques détails concrets :

1567 :

Le chroniqueur annonéen GAMON , qui en a été le témoin , écrit : "au dict an 1567 , après une longue et forte pluie , les rivières traversières de ce pays furent si excessivement débordées que jamais on n'avait entendu de si grandes inondations . La rivière de Cance , par une étrange raideur et impétuosité , traversait le Rhône d'un bout à l'autre dudict fleuve ...Les rivières d'Ay et de Doux en firent de même aux lieux de Satilleu et du Savel de la Mastre où cent ou six-vingts (120) maisons furent abattues et ruinées avec plusieurs moulins et un grand nombre de prés ..."

1627 :

Lorsque le 18 février 1827 , le baron de Mastre fait don de près de 9 hectares de la Plaine du Doux aux habitants de son mandement , nul n'est besoin d'être grand clerc pour comprendre que cette plaine a été encore une fois détruite par les eaux .

1639 :

"Les experts ont procédé à l'arpentement de tous fonds qui doivent être comprimés dans le tailhable (cadastre fiscal) dudit La Mastre , fors et excepté le territoire où le marché se tient , dans ledit lieu de la Mastre qui voulait estre autrefois en jardins à plusieurs (14) habitants , lesquels fonds ont dû servir pour la place du marché à cause de l'inondation de la rivière du Doux arrivée en 1639 qu'il détruisit entièrement la place du marché."

1677 :

Le pont de bois (=la planche) qui est sur la rivière de Condoix proche le lieu de la Mastre se trouve complètement ruiné et en estat de ne pouvoir servir aux habitants de la dite communauté ni au public .

1751 :

L'inondation emporta le premier pont en pierres à deux grandes arches construit sur le Doux en face du château du Verger entre Désaignes et Lamastre . Il fut reconstruit avec trois arches pour laisser plus de passage aux eaux .

1772 :

"La rivière de Doux flottait cidevant le long de la montagne , du côté du couchant (route de Nozières) ... L'inondation du 26 au 27 septembre a changé totalement le lit puisque nous avons trouvé aujourd'hui qu'il passe le long de la montagne opposée (Pey Cheylard) et contourne devant le lieu de la Mastre du costé du midy et dans l'emplacement de sept maisons qu'il a emportées ainsi que le chemin de la Mastre (rue des grenouilles) jusqu'à l'embranchement des routes du Chailar et de Saint-Agrève ..."

1786

Faut-il croire à la véracité du récit de la grande inondation du 15 septembre découvert entre les pages d'un très vieux livre datant de 1642 que j'ai déposé aux archives départementales : le compoix de Retourtour ?

Grande inondation à la Mastre , le 15 septembre 1786 , détails trouvés dans le compoix de Retourtour .

Les rivières de Sumène et de Grozon , nottament celle de Condoix , se sont si fort débordées à l'heure de 3 après-midy que cette dernière a emporté le moulin de Gamon , celui de Bonnet , les Chauffeyres , la maison de Vaux , celle de Mr Malleval , les jardins de Messieurs Foriel , Lacombe , Lassaigne et d'autres a défiguré le pont de Jolaise au moins plus de trente charrettes de bois par dessus , a fait écrouler celle de Jacques Nadyn celle de Jean Laquet dit Lachaud , a emporté au moins plus de quarante cochons gros ou petits , noyé les deux Blachon père et fils de Saint-Basile .

Les eaux montaient dans les maisons de la grand rue jusqu'au premier étage , ce qui a fait des dommages horribles , la toiture de Moyns a été emportée par l'eau avec six personnes qui estaient dedans .

Dans la grand rue quinze femmes , hommes ou enfants ont trouvé la mort , une femme criant de sa fenêtre : délivrez-moi ! ne voyant personne la secourir , sauta dans l'eau et se noya .

Au nom de Dieu soit fait , amen !

J'ai voulu consulter les registres paroissiaux de Macheville . Aucun commentaire sur cette catastrophe , aucun enterrement , aucun office pendant de nombreux jours après l'inondation . Cette ignorance totale n'est-elle pas incompatible avec ces 21 morts de la rue d'en bas ? Cela nous paraît évident aujourd'hui .

Cela l'est moins au 18ème siècle . En effet , j'ai trouvé deux autres documents concernant deux décès . Le 24 juillet 1750 , un pêcheur au filet est trouvé mort dans un gouffre du Doux , près de Retourtour . On transporte le cadavre sur la place du village . Le chirurgien constate que le corps a toutes les apparences d'un homme noyé et termine ainsi son rapport d'autopsie : "aucune marque de catholicité n'apparaît sur ses habits" . Le juge ordonne alors que le pêcheur soit enterré hors du cimetière .Le 17 janvier , on avait déjà trouvé dans une remise entre la Garde et la Faurie le cadavre d'un homme le visage et la poitrine dévorés par les chiens . Le chirurgien termine également son rapport : "il ne porte aucune marque de catholicité sur ses vêtements" . Là aussi , pas de médaille pieuse , pas de cimetière , pas d'office , pas d'inscription sur le registre des décès de la paroisse .

Si donc le Doux en furie a déshabillé les 21 cadavres et les a dépouillés de leurs médailles , l'absence d'inscription sur le registre des décès n'est pas opposable au récit . A noter également que monsieur de Martigny écrit : "la crue de 1787 , dont on ne connaît pas la date précise et qui n'a été observée par ses services qu'au grand pont de Tournon (Douce Plage) , est regardée jusqu'à présent comme la plus forte des crues connues .

1790 :

En 1790 , pendant les inondation d'octobre et de novembre , les trois-quarts des prairies le long des rivières du Doux et de Sumène ont été détruites . Les pertes ont été évaluées à 120 000 livres à Désaignes , plus les autres prairies le long des ruisseaux , terres emportées et ruinées jusqu'au roc , chaussées (levées) , chemins et murailles de soutènement . On peut considérer que la crue du Doux ne s'est pas arrêtée à la Gruterie .

1827 :

Le 11 octobre , les fonds communaux (les propriétés de la commune de Lamastre dans la plaine) ont été totalement dégradées et en partie emportés . Un hectare et demi emporté et un hectare et demi totalement encombré par des graviers et du sable .

1835 :

Le Conseil municipal décide de vendre les fonds communaux situés à l'est du chemin de Nozières (secteur place Pradon) . Envisage-t-il alors la création d'un Syndicat de défense de la Plaine ?

1840 :

Le 9 octobre 1840 , à Désaignes , la digue de monsieur de Tournon , située près des eaux minérales , est emportée en grande partie . De larges pans de cette muraille subsistaient encore après 1950 . La route départementale n°12 (Rue Hérold) est emportée sur près d'un kilomètre et laisse des bas-fonds pleins d'eau stagnante augmentant les fièvres . Les propriétaires sinistrés décident alors de créer un Syndicat pour la dfense de la plaine de Lamastre . En raison de l'importance de cette décision , un article spécial lui sera consacré dans un autre chapitre .

1857 :

Lors de la crue du 10 septembre , la digue a été emportée , la plaine ravagée et neuf maisons emportées .

1865 :

La nouvelle digue tient .

1878 :

Le 6 août , le Conseil décide de construire les écoles (catholique et protestante) à l'emplacement actuel de l'Hôtel de ville .

Le 10 août , il renonce à cet emplacement en raison des dangers causés par les inondations .

1890 :

"Le dimanche 21 septembre 1890 , l'orage s'est déchaîné . La nuit du 21 au 22 a été terrible et le lundi , quand le jour s'est levé , un spectacle navrant s'offrait à nos regards . Dans certaines prairies en pente , la nappe liquide couvrait uniformément la surface du sol . Partout des branches énormes de toutes espèces d'arbres et surtout de châtaigniers avaient été brisés comme fêtus de paille , tous les champs avaient été labourés , tous les chemins en pente avaient été transformés en lits de torrents et , dans certains , il y avait des excavations de 75 cm à un mètre de profondeur .

Le Doux passait à peine sous les arches du pont de Lamastre en charriant des quantités d'arbres énormes et des meules de paille . Un pont avait été emporté à Retourtour .

Le remblai de la ligne de chemin de fer près de la gare a été détruit sur une cinquantaine de mètres de longueur , la route de Tournon a laquelle il est adossé a même été entamée . Les wagonnets utilisés pour les travaux ont été emportés . Dans la journée de dimanche , un jeune homme , Armand Cellier , est tombé dans la rivière et son corps n'a pu être retrouvé que le lundi soir vers Mayoud sur la commune du Crestet , son cadavre entièrement nu , sauf une bottine ."

La famille Desrois , tanneur à Vachier , s'apprête à coucher les enfants ; là-haut , sur la route de Vernoux , quelqu'un s'agite et hurle : "Sauba vous , la déborda , sauba vous ! " Un véritable mur d'eau descend de la montagne . Le Condoix passe déjà au-dessus de la passerelle et montera de 10 mètres . Le père Théophile crie : "Fouaro ! Fouaro ! Dehors , la déborda !" et jette tout son petit monde dans la nuit , en chemise , oubliant sa bourse sur la table .

1963 :

J'y étais , j'ai vu et j'ai entendu ; et tous les lamastrois parlent encore du 3 août .

Comme tous les après-midi en été , j'étais parti à la pêche vers La Bâtie d'Andaure . Il ne pleuvait pas . Arrivé à la rivière , bientôt quelques gouttes , puis un orage . Je suis revenu à ma voiture , pensant que cela allait se calmer . L'orage faisait semblant de faiblir , puis reprenait de plus en plus violemment. J'attendais un camarade qui campait avec femme et bébé et qui , finalement , chercha refuge chez un ami du maquis . Entre La Bâtie et le pont de Douzet , les prairies sont en forte pente : elles étaient recouvertes par un flot uniforme d'une dizaine de centimètres qui se précipitait vers le Douzet . Au carrefour des routes de Saint-Agrève et de La Bâtie , à côté du cimetière de Désaignes , il était 16 heures , il faisait nuit . Et j'ai vu ... Un beau cerisier traversait la route tout seul , bien droit , et allait s'installer de l'autre côté . Qui donc a parlé de la trêve ? A Désaignes , j'ai vu un fourneau dévaler les escaliers des Chartrons et s'engouffrer dans l'hôtel Ranc ...

A Lamastre , en restant devant ma porte , j'ai vu le Doux : ses flots furieux se précipitaient perpendiculairement à la digue et giclaient au-dessus du mur comme des vagues déchaînées . Le pont du Doux tremblait , gendarmes et pompiers en interdisaient l'entrée .

Dans la vallée de la Sumène , à l'emplacement actuel du terrain de rugby , campait un groupe important de jeunes apprentis lyonnais (de la SNAVE ou SOMUA) qui refusèrent d'évacuer : ils savaient bien , eux , qu'il n'y avait jamais eu de l'eau à droite ou à gauche de ce pré . Quelques heures plus tard , agrippés aux peupliers , ils appelaient leur maman . Les pompiers , solidement encordés aux arbres , entre les deux ponts métalliques , réussirent à les sauver au péril de leur vie . A Retourtour , Le Doux alla chercher les camions de la laiterie , grimpa au sommet du pont qu'il creusa comme une noix , encercla le village (une inscription sur le mur du lavoir indique le niveau atteint) , vint inonder le camping d'où il fallut , là aussi , évacuer les campeurs dont beaucoup perdirent tout leur matériel .

 

Autrefois , le premier dégât causé par toutes les inondations était la disparition des planches , c'est-à-dire des "ponts" de bois . L'entretien et le remplacement était donné en adjudication .

Voici le contrat de 1760 :

"Celui à qui l'entretien des planches sera adjugé sera tenu de se charger du nombre de planches qui lui seront remises ...Si les planches étaient emportées par les inondations ...en sera de suite refait d'autres , savoir celles du Doux de 40 pieds de long , 3 pieds de largeur en tris arbres de grosseur nécessaire sans pouvoir se servir d'arbres sciés au milieu ni autrement . Celle de Sumène , même épaisseur , même largeur , 34 pieds de longs . Celle de la béaliaire du Moulin de longueur de 28 pieds , même épaisseur , même largeur . Ces "planches" , autrement dit ces ponts , mesuraient donc 15 mètres de longueur sur le Doux , 11 mètres sur la Sumène et 9 mètres sur la Béaliaire , toutes de 3 pieds de largeur , soit un mètre .

Le Doux , nous savons ce que c'est , la Sumène aussi .

Mais qu'est-ce donc que cette "béaliaire" de 9 mètres de large ? Nous la retrouverons sur certaines cartes du 18 et début du 19 ème siècle sous divers noms : la Rivière , le Doux , la Béaliaire et même le Cloaque . Cette "rivière oubliée" (s'agissait-il en fait du Doux ou de la Sumène ?) suivait à partir des Dévières le pied du Pey Cheylard jusqu'à la place de la République , puis obliquait vers l'extrémité ouest de la rue Noire avant de se diriger vers le Condoix à hauteur du pont métallique . En chemin , elle faisait tourner le moulin du, seigneur , situé au-dessous de la route du Cheylard , un peu en aval des Saules . Il y a peu , on pouvait voir encore quelques vieilles pierres de ce moulin . Le débit de ce bras de rivière diminuant régulièrement , on construisit alors un canal , une béaliaire pour l'alimenter . Le débit diminuant encore , le courant fut de plus en plus faible et cette rivière , toujours large de 7 mètres au bas de la place Seignobos , reçut le nom de Cloaque . Un cloaque est un lieu mal propre et malsain , pour tout dire destiné à recevoir les immondices . Et il est vrai que les ménagères voisines ne se gênaient pas pour venir y déverser leur seau de la nuit . Pendant des siècles , le Doux et la Sumène ont semé la terreur dans la Plaine , interdit tout développement de notre cité à cause des dangers qu'ils représentaient et de l'état sanitaire exécrable qu'ils créaient .

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En 1878 , (il n'y a pas 120 ans) , à cause de ces dangers , le Conseil municipal refusa de construire les écoles primaires .... exactement à l'emplacement actuel de l'Hôtel de ville .

Les hollandais ont construit leur pays sur la mer . Nos grands-parents ont construit Lamastre contre la volonté du Doux , de la Sumène et du Condoix .

Nous connaissons tous la "Digue" de la rue Frédéric Nodin . Nous croyons qu'elle est la seule parce qu'elle est la plus visible , la plus majestueuse . En fait , pour venir à bout des colères de nos torrents , il a fallu construire au moins SIX digues , même si on ne les voit plus aujourd'hui ou si on ne sait pas les distinguer . Donc , comptons :

1) la digue construite avec un quai construite pour défendre la place du marché . Cette digue a été enterrée lors des travaux de nivellement de la place Seignobos .

2) la digue de Condoix , rive gauche , qui a rehaussé la rue du Savel d'au moins un étage , ainsi que les jardins situés entre la rue et le mur .

3) la dique du Doux à laquelle nous consacrerons un article particulier .

4) la rue Conrad Killian qui n'est autre que l'avenue permettant d'accéder de la route du Cheylard au pont sur la Sumène . Cette avenue renforcée encore par la construction de la voie ferrée a formé une barrière infranchissable aux eaux de la Sumène et asséché les divers bras qui constituaient les Dévières .

5) enfin , sur un plan du Condoix postérieur à 1880 , nous distinguons parfaitement sur la rive droite (donc commune de Macheville) une belle digue partant du pont Désiré Bancel pour rejoindre le confluent avec le Doux . Cette digue est encore visible sur le chemin allant du square Chazallon au confluent avec le Doux , puis bordant le Doux sur plus de 100 m , le long des jardins de la gare .

6) la rue Olivier de Serres , conduisant à la route de Nozières de la place Seignobos au pont dit de "Tain" , constitue une véritable digue achevant l'encerclement de la Plaine et la protégeant , jusqu'à ce jour , des incursions du Doux par l'aval .

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