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Cent ans ont passé depuis la déclaration de cette maudite « Grande Guerre » et les célébrations sont nombreuses afin que nul n’oublie, et surtout que de telles déflagrations ne se reproduisent pas.

Les monuments aux Morts sont présents presque partout et avaient fait partie intégrante de l’étayage du travail de deuil des familles, ils  constituent actuellement une mémoire patronymique historique majeure. Certains comme celui de cette commune  sortent de l’ordinaire avec un enfant qui  montre l’absurdité du conflit.

maudite soit la guerre 14 18

 

Celui de Lamastre a été récemment rénové pour le centenaire

Rénovation monument mort lamastre

et il à lui aussi une particularité puisqu’il contient plus de noms que sur les registres de l’état civil municipal.

inauguration monuments morts lamastre 1923

Philippe Targe, qui a résidé à Lamastre a fait  un travail de recherche historique minutieux et  intéressant  en mettant en ligne les noms des disparus associés aux renseignements disponibles  au sujet de leurs états de service sur les sites internet dédiés. Il a pu en retracer 163.

Voici le lien de son travail :

www.calameo.com/read/0041123240ca780eba71d

Bonne recherche à vous, et remerciements à Philippe, Lamastrois de cœur.

R B,  grâce aux documents transmis.

6 réponses à to “11 Novembre 2014”

  • chanteloup dit :

    Personnellement, sur 167 noms, il m’en manque encore 7 à ce jour.
    76 sont nés à Lamastre, 52 ailleurs dans le canton, 15 ailleurs en Ardèche, 14 ailleurs dans notre actuelle Région, 2 en Île-de-France, et…1 en Suisse !
    Prochain commentaire sur les métiers exercés.
    Philippe Targe

  • chanteloup dit :

    J’ai trouvé l’un des noms manquants, il ne m’en manque plus que 6…

    Les métiers exercés par les combattants dont la guerre nous a privés étaient, l’auriez-vous cru, en majorité des cultivateurs (88).
    En marge de ce métier, nous trouvons 4 domestiques, 1 journalier, et…1 hongreur (qui castre les chevaux).

    Les métiers d’artisanat sont : ferblantiers (6), meuniers (3), menuisier (1), sabotier (1), cordonnier (2), voiturier (1), mécanicien (1), carrossier (1), maréchal-ferrant (2), maçon (3), terrassier (1), charron (3), émailleur (1), peintre (1).

    Le commerce était représenté par : boucher (2), boulanger (4), pâtissier (2), bijoutier (1), horloger (1), employé de commerce (1), garçon de salle (1), garçon livreur (1), négociant en primeurs (1).

    Un industriel (moulinier), 2 machinistes, un employé au Chemins de Fer, 1 secrétaire de Mairie, 3 instituteurs, 3 clercs de notaire, 1 employé de bureau, 1 professeur et 1 ingénieur.

    Le gendarme, le facteur, et le pasteur sont là aussi, ainsi que 2 étudiants.

    Et 10 ratons-laveurs. Pardon : 10 non indiqués, ou non identifiés.

  • chanteloup dit :

    Dans quels régiments ont-ils perdu la vie ? 104 dans l’infanterie (dont 14 dans la coloniale, 4 dans la territoriale, et 2 dans l’infanterie lourde). 24 étaient dans les bataillons de chasseurs (à pied, ou alpins), 9 dans l’artillerie (lourde, de campagne, de montagne ou coloniale), 5 dans le Génie, 3 dans les Bataillons d’Afrique (Batdaf), 2 en régiments infirmiers, 2 en régiments mixte de marche.
    Enfin, un seul est parti chez les cuirassiers, un au régiment de marche de la Légion Etrangère (remeuleu), un aux Zouaves, un sans affectation.
    Et 7 inconnus.
    Philippe Targe

  • Philippe Targe dit :

    Le premier mort de la commune, Charles Bruas, a été tué le 19 août 1914 au combat de Vergaville, dans la « Lorraine annexée », après 16 jours de présence au front. Ce jour-là, à cet endroit-là, Il y a eu 30 tués, 235 blessés et 14 disparus dans le bataillon. Il avait 23 ans.
    Le dernier mort dont le nom figure sur le Monument, Louis Allefresde, a été tué à Damas, alors la Cilicie, au Levant, le 28 mai 1920. Il avait 21 ans. Le même jour et au même endroit, un autre lamastrois a été tué : il s’agit d’Alphonse Barlet qui avait 21 ans.

    La « der des der » a fauché 31 lamastrois en 5 mois en 1914. En 1915, ce sont 37 combattants qui ont été tués, puis 25 en 1916, 27 en 1917, et 26 en 1918 pour 10 mois et… onze jours.

    Enfin, 7 sont morts en 1919, et 4 en 1920. Et 8 non répertoriés.

  • Philippe Targe dit :

    Le lamastrois le plus jeune mort à la guerre de 14/18 est Rémi ROCHE, tué devant Roye (Somme) le 20 août 1918 : il avait 19 ans et 3 mois, et était Engagé Volontaire.
    Les 2 plus âgés (47 ans), sont Jean BOUDAREL (Réformé après 421 jours au front) mort le 22 juin 1917 à Lamastre, et Elisée DEYRE, (mort de la grippe le 15 janvier 1919 à Lamastre après 1555 jours au front).

    10 familles ont perdu 2 de leurs fils. BANCEL Rémi et Victor, BRUAS Casimir et Charles, COMBE Daniel et Siméon, DESPEISSE Cyprien et Gaston, DUGAND Gabriel et Zoël, ESCOFFIER Auguste et Philémon, LOUBERGUE Edouard et Léon, MARMINON Louis et Paul, PORTALIER Jules et Victor, ROUVEURE Gaston et Louis, étaient de la même fratrie.

  • chanteloup dit :

    93 des 168 noms inscrits sur le Monument aux Morts étaient des soldats de 2ème classe, dont un clairon. 19 étaient soldats (sans précision), et 5 étaient 1ère classe.
    9 caporaux et 4 sergents, puis 2 Maréchaux des Logis
    3 aspirants, 2 sous-lieutenants.
    Des affectations ont été plus spécialisées : 1 conducteur de train, 1 sergent fourrier, 1 caporal clairon, 2 sapeurs (dont un mineur), un caporal bombardier, 7 canonniers (5 conducteurs, un servant)

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