Ce 12 janvier 2021 sera à marquer d’une pierre blanche pour notre localité et son Hôpital.
En effet grâce à l’entregent de notre hyperactif Sylvain Bouquet et son implication au niveau des tutelles départementales l’Hôpital de Lamastre, son EHPAD et les personnels soignants ont pu bénéficier de la vaccination anti COVID.
Tôt le matin ce sont les professionnels de santé libéraux qui ont pu recevoir la première salve. Plus d’une vingtaine de professionnels normalement cortiqués ont été vaccinés, leurs motivations étaient plurielles : se protéger mais aussi bien sûr protéger leurs patients au quotidien. Le hall de l’hosto a vu défiler entre 7 h et 9 heures infirmières, kiné, podologue, ambulanciers, dentiste, pharmaciens, préparatrices et médecins. Ce sont 24 personnes vaccinées dans ce cadre, les injections continueront le 13 pour les retardataires.
des professionnels libéraux matinaux
Ensuite quelques huiles essentielles départementale et locale : directrice de l’ARS Mme Soriano qui entretien des liens étroits avec le terrain, Directeur de l’établissement et M le président du conseil de surveillance sont venus saluer le lancement de la vaccination pour le personnel de l’établissement, les plus de 50 ans pouvaient en bénéficier en priorité et une trentaine avait répondu à l’appel, les représentants syndicaux ont montré l’exemple. Puis ce fut le tour de l’EHPAD.
Les « huiles essentielles » de la vaccination
L’EHPAD de Lamastre a la remarquable particularité de n’avoir eu aucun décès par COVID depuis le début de la pandémie, ce sont 82 résidents sur 112 qui ont compris les enjeux de la vaccination en terme de protection personnelle de cette terrible maladie qui tue beaucoup de vieux, mais aussi en terme de vie sociale, de liberté d’échanger, de vivre en fait.
Le 13 janvier tous les volontaires auront reçu leur première dose de ce vaccin tant attendu.

le Vaxxie du Dr Tioub.
Nous pouvons d’ors et déjà espérer que les tractations en cours entre l’ARS pour la dotation, les médecins en particulier Sylvain Bouquet pour l’engagement et la mairie de Lamastre pour fournir la logistique permettront d’obtenir un centre de vaccination pour notre bassin de population. Vous serez tenus informés, mais l’espoir est grand pour la semaine prochaine.
Engagez vous !!
R Bouit.
Présenter ses vœux ou en émettre n’engage en général à pas grand chose.
Histoire de respecter la tradition il faut en faire pour 2021 qui j’espère, on ose espérer, ne soit pas une année aussi pourrie que celle qui vient de se terminer.
Je joue la carte, la seule pour le moment que l’on puisse utiliser à titre individuel et à titre citoyen, et là je m’engage.
RB
Le suivi des articles précédents
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=F2cP2u1T-NE
sans commentaires
Tout le monde parle couramment ARN et co , dont beaucoup d’ignorants , voici un beau « papier » de Patrick Cohen simple et plaisant à écouter:
Katalin Karikó : la mère de l’ARN messager.
L’édito de #PatrickCohen dans #CàVous ⬇️ pic.twitter.com/cXin2lX5aT— C à vous / 6 À La Maison (@cavousf5) December 15, 2020
Bonne écoute.
« Cinéma, confinement et l’art d’un essai pas transformé. »
Ce mardi à 17 les acteurs du Cinéma à Lamastre se sont réunis devant la salle du Centre Culturel désertée depuis le reconfinement.
Il ont voulu marquer leurs interrogations autour des activités culturelles classées non essentielles et mettre le doigt sur quelques incohérences autour de l’ouverture de certaines salles pouvant abriter l’obscurantisme et d’autres salles obscures générant la lumière de la culture.
La polémique est connue et ces manifestations sont faites pour activer la reprise des activités de spectacle dans le respect de gestes barrières et de la distanciation nécessaires à la limitation de la circulation du virus.
(extraits de la tribune de L’AFCAE – Association Française des Cinémas Art & Essai).
Oui aux consommateurs, non aux spectateurs . L’exception culturelle à l’envers.
Quand les vastes centres commerciaux ou les grands magasins avec de longues files d’attente sont ouverts, quand les trains, avions ou métros fonctionnent jusqu’à 100% de leur capacité, quand les supermarchés appliquent les mesures sanitaires sans contrôle strict des flux ou de la prise de gel hydroalcoolique de leurs millions de clients, alors c’est le sentiment d’une mesure discriminatoire à l’égard des lieux culturels qui saute aux yeux. C’est l’exception culturelle à l’envers.
Les cinémas et les salles de spectacle à l’échelle du PIB, c’est une goutte d’eau. Le critère sanitaire ? Les cinémas et salles de spectacle ont mis en place des stricts protocoles.
Bien sûr que les protocoles sont stricts, mais cela ne suffit pas : réouvrir les lieux culturels généreraient des flux supplémentaires susceptibles de faire repartir la pandémie. C’est sur ce point précis qu’il y a un profond questionnement. De quels flux parle-t-on ? Des flux internes aux établissements ? Chacun sait que le public reste assis pendant toute la durée d’une séance et que, justement, contrairement aux galeries marchandes, supermarchés ou grands magasins, il ne déambule pas et, au passage, ne parle pas. Les établissements « recevant du public » disposent systématiquement d’issues de secours. Contrairement à de nombreux commerces, les personnes qui sortent ne croisent donc pas ceux qui entrent.
Pourquoi les lieux culturels ? ils n’ont jamais été désignés à ce jour par les scientifiques comme lieux propices au développement des clusters. Ce serait donc le nombre important de personnes rassemblées qui pose problème. Dans ce cas, pourquoi le gouvernement et le ministère de la Culture n’ont-ils, à aucun moment avant l’annonce du maintien de la fermeture, étudié avec les organisations professionnelles cette question de nouvelle limitation de jauge ?
Il y a bien dans cette décision « quelque chose qui cloche », un mélange d’arbitraire, d’incohérence et de mépris qui, malgré la gravité de la pandémie, suscite un sentiment avéré d’injustice. Disons-le tout net, les pouvoirs publics ont, le 10 décembre, sacrifié les cinémas, les salles de spectacle et les musées.
Sauvons les commerces, sauvons a minima Noël, mais sacrifions la sortie culturelle, l’heure n’est pas aux saltimbanques. Pourquoi prendre le moindre risque sanitaire pour ce secteur déjà fort aidé financièrement ? D’ailleurs, avec l’offre pléthorique dont les Français disposent à domicile sur la multitude d’écrans, où est le problème ?
Le réseau culturel français, incroyable de vivacité et de création, indispensable au lien social et à l’épanouissement individuel, est en train de tomber dans un précipice. Un nouvel hiver s’annonce. Afin que le gâchis ne soit irréversible, il est urgent que les pouvoirs publics reprennent le contact avec les professionnels du cinéma et du spectacle. Ces derniers ont montré pendant ces longs mois leur sens des responsabilités face à la pandémie. Entre concertation et considération, et avec toute la vigilance nécessaire, il est indispensable de préparer la réouverture de ces lieux de culture qui font partie du sel de la vie.
