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Ecran Village dans la salle du Centre Culturel de Lamastre, avec le matériel de projection numérique flambant neuf et le son optimisé propose  une belle et complète affiche:

LES INVISIBLES: PROJECTION UNIQUE EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

 

affiche Les invisibles

Film de Sébastien Lifshitz   (Documentaire- France – 2012 – 1h55)  César du meilleur documentaire 2013

Lamastre (centre culturel) vendredi 22 mars à 20h

La séance sera suivie d’un échange avec le réalisateur, Sébastien Lifshitz. Et pour plus de convivialité, on pourra continuer le débat autour d’un grignotage.

Des hommes et des femmes, nés dans l’entre-deux-guerres. Ils n’ont aucun point commun sinon d’être homosexuels et d’avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l’amour. Aujourd’hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l’obligation de s’inventer une liberté pour s’épanouir. Ils n’ont eu peur de rien…  Les hasards de la distribution font parfois coïncider la sortie de certains films avec de grands débats de société. Alors que la question du mariage pour tous a agité et agite encore les sphères politiques, religieuses et associatives, marquant surtout la grande progression qu’a connue ce sujet au sein de l’opinion publique depuis une quinzaine d’années, Les Invisibles raconte plutôt ceux qui, bien avant le vote du Pacs en 1999, vivaient – en militant ou en se revendiquant à la marge – une homosexualité décomplexée. Leur seul guide était cette volonté de trouver un équilibre psychique en assumant des désirs en-dehors du schéma traditionnel. Sébastien Lifshitz met donc en lumière ces marginaux d’hier, dont se moque, aujourd’hui, une société obnubilée par la jeunesse. Qui s’intéresse aux vieux gays ? Ils sont passionnants, pourtant, ces sept homos et ces quatre lesbiennes qui ont traversé fièrement le siècle en bravant leur famille, la religion, le qu’en-dira-t-on, les traditions et les imbéciles. Même s’il y a eu, après Mai 68, la création du Front homosexuel d’action révolutionnaire, il fallut attendre le 12 juin 1981 pour que l’homosexualité cesse officiellement d’être considérée comme une maladie mentale… Le cinéaste croise avec délicatesse des témoignages émouvants et rieurs, en les filmant dans leur décor quotidien, souvent à la campagne, souvent un havre de paix, pour eux…

Ce documentaire mêle avec élégance et sensibilité l’intime et le collectif.

On vous propose de venir le découvrir et de continuer le débat avec Sébastien Lifshitz.

La séance sera suivie d’un échange avec le réalisateur, Sébastien Lifshitz. Et pour plus de convivialité, on pourra continuer le débat autour d’un grignotage.

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