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La chanson française d’auteur était à l’honneur en milieu de semaine dernière, pour une soirée ambiance cabaret, proposée par l’OMC  en partenariat avec le train Théâtre.

Dispositif scénique au ras du sol, pour un contact plus direct avec l’auditeur, rideaux noirs délimitant l’espace où plutôt l’arène où le pugnace auteur compositeur interprète a dévoilé son univers. Un monde peuplé de copains, de rencontres musicales, d’influences et d’hommages à quelques illustres prédécesseurs, de Barbara à Bob Dylan, eux aussi des façonneurs de mots et de poésie, une poésie qui quoi qu’en pensent  les adeptes du politiquement correct, sait aussi se nourrir de révoltes, et le monde contemporain ne manque pas de sujets d’inspiration, Balmino  sait y puiser largement.

Une voix tour à tour cajoleuse, âpre ou puissante, en parfait équilibre avec un solide duo de musiciens, Stéphane aux guitares, Alice aux claviers et au violon, mieux que des accompagnateurs, des partenaires.

Le monde de Balmino a rencontré son public, qui s’il n’était pas nombreux (une antienne maintenant répétitive, en dépit d’une programmation riche, le centre culturel ne remplit pas ses chaises, même les plus récentes) n’a pas ménagé ses applaudissements, selon la formule elle aussi répétitive, ceux qui ont manqué cette rencontre avec un artiste de ce calibre ne peuvent en avoir que des regrets.

Mike .

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