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Nous avions publié la lettre de l’association SILICE, Mr David Roffat, gérant de la société Roffat, a fait parvenir une réponse point par point.

Les Lamastrois vont  pouvoir émettre leur avis lors de l’enquête publique  et rencontrer le (ou la)  Commissaire Enquêteur.

Voici le lettre de Mr Roffat.

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 1

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 2

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 3

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 4

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 5

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 6

réponse Mr David Roffat carrière Lamastre page 7

Comme souvent dans ces enquêtes publiques ce sont essentiellement les opposants et les riverains qui se mobilisent pour soulever les problèmes posés par ces exploitations.

R B

en annexe , des documents produits par Mr Roffat.

Parc des Monts d’Ardèche:

carrière Lamastre PARC ARDECHE page 1

carrière Lamastre PARC ARDECHE page 2

Le C F V , Chemin de Fer du Vivarais , qui s’appelle aussi maintenant Train de l’Ardèche:

carrière Lamastre lettre CFV_0001

43 réponses à to “Carrière Lamastre, la contribution de Mr Roffat.”

  • Yves COLOMB dit :

    J’ai quand même l’impression que Mr Roffat prend les gens (habitants, riverains et conseillers municipaux) pour des demeurés.

    Avec un courrier mensonger, qui est contradictoire avec sa propre étude d’impact.
    Je pense que SILICE, produira une réponse très bientôt.

    Pour ma part :
    60 000 Tonnes de consommation locale : FAUX (20 000 Tonnes)
    Par contre ce qui est vrai c’est que les 40 000 T (moy) à 80 000 T (max)non prévues pour la consommation locale, seront bien sur les routes. Et notamment entre Lamastre et Mercurol….

    Mesures de bruit…
    Est-ce que les mesures qui ont été faites avec un seul concasseur en activité, et qui broyait de plus des matériaux friables, est représentative de ce qui va arriver : 3 concasseurs, trémies et chargeurs…
    qui vont concasser cette fois-ci de la vraie roche bien dure.
    NON CE N’EST PAS REPRÉSENTATIF.
    ………….
    ………….
    Tous les points de ce courrier sont contestables…. tous.

    Malgré cela le conseil municipal, acquis fidèlement à la causse ROFFAT, vient de donner en Conseil Municipal, un très large avis favorable.

    Malgré une intervention de membres de l’association SILICE qui présentait les inquiétudes et un argumentaire précis, on doit bien reconnaître que le débat n’a pas eu lieu et qu’aucune question n’a été posée aux intervenants.
    J’en reste consterné et dubitatif.
    Les conseillers municipaux ne semblent pas concernés… ou pas intéressés.
    C’est pourtant l’un des plus gros dossier de leur mandat.
    Ils signent ainsi pour mini 15 ans de désagrément à la porte de Lamastre, et surtout pour 15 ans de division entre les habitants, des mois voir des années de procédures, des mouvements de contestation, ….. Et cela pourquoi : Une histoire de gros sous. Des emplois (2 gagnés, combien de perdus)
    Ou est l’intérêt général dans ce projet ?

    Le débat va devoir s’organiser autrement….

    Yves COLOMB

  • admin dit :

    Résultat du vote du conseil municipal au sujet du projet de réouverture de carrière
    19 votants
    15 pour
    3 nuls
    1 contre

  • voisin dit :

    à Lamastre on a des miettes du Mastrou, mais on aura une carrière et pourquoi pas une déviation ? on marche sur la tête ou quoi ? et le tourisme il n’y aura pas d’impacts ! ben voyons !

  • admin dit :

    Un lecteur avisé et averti nous a adressé la remarque suivante, plutôt que d’amputer la lettre de Mr Roffat je préfère vous transmettre cette nouvelle contribution:

    « Madame, Monsieur,
    Nous avons constaté sur le site Lamastre.net que figurait, dans un
    échange de correspondance entre Mr Roffat et l’association Silice, un
    avis du Parc sur le dossier de la carrière Roffat (donné par Mr Roffat
    comme un élément du dossier actuel ?). Or cet avis date de 2005 et
    concernait un premier dossier de demande d’exploitation déposé à
    l’époque. Il est d’ailleurs signé par Mr Belleville, qui n’est plus
    président du Parc depuis de nombreuses années.
    Il n’est donc absolument plus d’actualité et constitue donc une source
    possible de désinformation.
    Dans ce sens, pouvez-vous rapidement supprimer cet avis de votre site
    internet.
    En vous remerciant par avance ».

    Voici donc un nouvel élément à ce dossier complexe.
    R B

  • Jacques Deloche dit :

    Voici un courrier daté de novembre 2000, envoyé par le premier adjoint de Lamastre au Président du Comité Départemental de Tourisme de l’Ardèche. Pour des raisons techniques, il n’est pas possible de mettre l’original dans les commentaires de ce site, mais je le tiens à disposition de quiconque m’en fera la demande par mail. Je ne peux évidemment m’empêcher de faire un petit commentaire personnel en fin de message… Je cite :

    « Jacky Chosson, adjoint au Maire de Lamastre, chargé du tourisme,
    à
    Monsieur Gérard Bruchet
    Président du CDT Ardèche, Cours du Palais, 07000 PRIVAS.
    Lamastre, le 27 novembre 2000
    Monsieur le Président,
    Vous avez sans doute connaissance du projet de carrière sur la commune de NOZIERES. Je tiens à vous livrer mon avis personnel sur ce dossier, aussi bien sur le fond que sur la forme.

    Sur le fond d’abord : il me semble que nous marchons sur la tête. Tous les responsables locaux et départementaux s’accordent à dire que le tourisme est un élément essentiel de notre économie. La clé de la réussite touristique est en priorité le maintien d’un environnement naturel préservé. Le développement d’un secteur d’activité ne doit pas se faire au détriment d’un autre. Tout est une question d’équilibre et de cohérence.

    En résumé, pour moi, pour des raisons évidentes de dégradation de notre espace naturel, de retombées négatives en matière financière pour les collectivités (entretien des réseaux routiers, signalétique, etc…) sur le moyen et long terme, de risques accrus au niveau de la sécurité routière (jusqu’à 40 passages par jour de semi-remorques entre la vallée du Rhône et NOZIERES), les conséquences seraient désastreuses pour notre région.

    Sur la forme ensuite : s’il est un devoir de chaque collectivité d’étudier tous les projets qui se présentent, tout doit être bien réfléchi en mesurant les aspects positifs et négatifs, le choix se faisant dans la transparence et la sérénité. Ce n’est absolument pas le cas dans le dossier qui nous intéresse. Il me semble que les problèmes de personnes l’emportent sur le contenu réel et les enjeux.

    Pour conclure, si une autorisation était donnée à la mise en place de cette carrière, je me poserais des questions quant à nos efforts à tous, au niveau du développement touristique de notre région.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations les plus amicales.
    Jacky Chosson »

    (fin de citation)

    Les arguments (fort pertinents) développés pour Nozières en 2000 ne seraient-ils plus valables pour Lamastre en 2013 ? C’est vrai que c’était avant la lobotomisation générale….. Il ne faudrait pas qu’il y ait en plus quelque avide argument que je n’ose imaginer … mais sans doute est-ce encore de ma part une élucubration (oisive bien entendu).

  • harry dit :

    Quand je lu cette lettre du M. Jacky Chosson, adjoint au Maire de Lamastre, je me suis rappelé spontanément à cette chanson:

    « …
    Je n´ai pas peur des profiteurs
    Ni même des agitateurs
    J´fais confiance aux électeurs
    Et j´en profite pour faire mon beurre

    Je suis de tous les partis
    Je suis de toutes les partys
    Je suis de toutes les cauteries
    Je suis le roi des convertis

    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu´un seul geste
    Je retourne ma veste, je retourne ma veste
    Toujours du bon côté
    … »

    (Jacques Dutronc – L’opportuniste 1969)

  • Sonja Opolka dit :

    Bonjour,

    Il n’est pas obligatoire d’être riverains pour être opposants à ce projet complètement incohérent avec le développement économique de Lamastre, dont le tourisme est un clé essentielle, même s’il n’est pas la seule. Mais tous les secteurs économiques étant interdépendants les uns des autres, comme le disait à juste titre en son temps Mr Chosson, il est très périlleux de mettre en danger un secteur économique.

    Même la SA Roffat l’a écrit dans son dossier: La carrière ternira définivement l’image de Lamastre!

    Qui dit image, dit aussi cadre de vie, qualité environnementale et … attrait touristique: car qu’avons-nous à proposer d’autres que « notre écrin de verdure », le calme de notre bourgade rurale … Même Mr le maire a fait en sorte de faire classer Lamastre en « station touristique ». Il ne suffit pourtant pas de mettre un panneau affichant fièrement cette appellation (qui sera d’ailleurs à quelques dizaines de mètres seulement de l’entrée de la future carrière!!!) pour que cela ait un sens. il faut aussi être cohérent pour les projets de la ville.

    Lamastre étant le chef lieu de canton, nombre d’activités économiques, administratives, de santé, d’éducation et autres, s’y tiennent. Si le chef lieu du canton périclite, le canton tombe avec…. Les hébergeurs touristiques en dehors de Lamastre, sont donc directement liés aussi à ce qui se passe à Lamastre. Mais comme dit précedemment tout étant lié dans une économie, on ne peut pas imaginer l’ampleur des dégâts, on peut penser qu’ils seront bien plus conséquents et qu’être contre cette carrière, c’est simplement avoir du bon sens!!!

    nb: l’expression « ecrin de verdure » a été créée et utilisée largement par notre municipalité pour définir Lamastre dans nombres de publications émanant des mêmes instances.

    Bonne réflexion

  • Sonja Opolka dit :

    Très concrètement: pour montrer son opposition à ce projet incohérent et destructeur: RENDEZ-VOUS à L’ENQUETE PUBLIQUE: en mairie de Lamastre du 30/09 au 31/10/2013.

    Le commissaire enquêteur recevra le public :
    – le lundi 30/09 de 14h00 à 17h00,
    – le mardi 08/10 de 9h00 à 12h00,
    – le mardi 15/10 de 15h30 à 18h30,
    – le mercredi 23/10 de 9h00 à 12h00
    – le jeudi 31/10 de 14h00 à 17h00.

    Le dossier est consultable aux heures d’ouverture du secrétariat :
    – lundi-mardi-jeudi : 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.
    – mercredi et vendredi de 9h00 à 12h00.

    Le dossier paysager OSMOSE à consulter impérativement montre l’évolution du projet au cours des 15 prochaines années.

    Vous pouvez aussi consigner vos observations du 30/09 au 31/10 par correspondance adressée en mairie au commissaire enquêteur ou par mail, en respectant bien toutes les modalités indiquées:

    ddcspp-alim-sae@ardeche.gouv.fr. Le « sujet » (ou « objet ») de ces courriels, qui seront in fine transmis au commissaire enquêteur, devra impérativement comporter la mention « ICPE – enquête publique Roffat à Lamastre– observations à destination du commissaire enquêteur ».

    Seules les observations électroniques transmises pendant la durée de l’enquête, rappelée ci-dessus, seront prises en compte par le commissaire enquêteur.

    Une dernière remarque: l’association SILICE a réécrit aux conseils municipaux, pour de nouveau donner les arguments « contre » aux réponses de la SA ROFFAT. Tout ce que SILICE écrit, provient d’une étude approfondie du dossier et ne sont pas des élucubrations fallacieuses et fantaisistes.
    Toutefois, la mobilisation de tous est indispensable. SILICE ne peut rien seule.

    Adhérer à SILICE, c’est aussi lui donner les moyens d’agir:
    BP 40 07270 LAMASTRE.

    ** En raison des travaux de réfection de la toiture, on accède à la mairie par un passage sécurisé côté rue Ferdinand Hérold.

  • Yves COLOMB dit :

    Sauf erreur de ma part, il semblerait que les communes de St Barthélémy-Grozon et Desaignes se soient prononcés pour un large NON A LA CARRIÈRE…

    Le vent tourne.

    Un grand merci pour ces élus qui ont pris le sens de la raison.

  • coriolanus dit :

    Après avoir lu attentivement la réponse de Roffat à la circulaire de Silice, je me demande si derrière les bonnes raisons de l’opposition à la carrière, il n’y a pas de VRAIES raisons, à savoir l’instrumentalisation de la question à des fins électorales. Il m’avait semblé comprendre, mais je me trompe peut-être, qu’une liste d’opposition au maire sortant était essentiellement constitué de membres de Silice…

  • harry dit :

    D’abord la bonne nouvelle : le (la) commissaire enquêteur a décidé de convoquer une

    Réunion Publique, le mardi 5 novembre de 17h45 à 20h15

    au sujet du projet de carrière industrielle à l’entrée de Lamastre.

    et de prolonger l’enquête publique jusqu’au

    14 novembre inclus avec permanences le 9 novembre de 9h à 12h et le 14 novembre de 14h à 17h.

    Décision bien appropriée vue l’importance du projet!

    Les citoyens du canton ont donc la possibilité d’avoir des informations de première main par les protagonistes, M. Roffat, SILICE et le premier magistrat du canton M. Vallon, les citoyens auront ainsi la possibilité de poser leur questions pour se faire un avis en bonne connaissance de cause.

    Je dis bravo pour cette sage décision de l’enquêteur, décision qui peut être un point de départ pour une exercice démocratique digne de ce nom, décision qui me donne aussi l’espérance de finir avec cette ambiance où les différences sont utilisées pour monter les uns contre les autres.

    Demander une carrière à l’entrée de Lamastre est le bon droit de l’entreprise ROFFAT et c’est tout à fait légitime qu’il défende son projet.

    Refuser cette carrière est le bon droit des citoyens, organisés entre autres dans l’association SILICE.

    Le refus comme l’autorisation doivent être le résultat d’un processus démocratique où l’enquête publique comme la réunion publique ont leur place. La décision doit exprimer l’intérêt général qui s’oppose, pour mon humble avis, dans ce cas là à l’intérêt privé de M. Roffat.

    Il est reproché aux opposants de la carrière que les « VRAIES raisons » sont « l’instrumentalisation de la question à des fins électorales » (coriolanus 19 octobre 2013 à 7:40). D’une part, il y a nombre des gens qui font la même supposition pour l’équipe municipale en place par rapport au timing de la demande de l’entreprise ROFFAT. D’autre part, comment une décision si importante pour le futur du canton ne peut pas avoir une influence sur des élections locales ? Une municipalité est élue pour prendre des décisions pour l’intérêt général, pour le bien de ses concitoyens et cela avec une perspective de long terme. Le conseil municipal actuel à Lamastre ne donne pas un bon exemple avec un vote avant même la fin de l’enquête publique, donc sans se soucier des arguments qui peuvent émerger de cette enquête. Il ne faut pas être surpris si un jour les électeurs en ont ras le bol et tournent la page pour cette municipalité.

    J’ai l’espérance que les « Ardèchois de souche » et les « Ardèchois de cœur » fassent, à l’occasion du débat autour de la carrière, un point de départ pour vivre ensemble en bonne intelligence, en utilisant les différences comme un moteur de développement pour notre beau pays.

    harry

  • coriolanus dit :

    Merci Harry d’avoir la courtoisie de reconnaître qu’il y a de fortes motivations électorales dans les positions qui sont prises vis à vis de cette carrière, autant parmi les adhérents de Silice qu’au sein du conseil municipal. Puisse cela être une incitation à ne vraiment considérer les inconvénients de cette carrière qu’à leur vraie valeur : un peu de bruit et de poussière, n’est-ce pas ?
    Vous faites aussi un voeu qui rencontre un écho dans l’analyse que j’essaye de faire dans la situation. Vous parlez d’Ardéchois de souche et d’Ardéchois de cœur. Je perçois également cette dichotomie que je baptiserai de termes moins politiquement corrects : il y a indéniablement à Lamastre, plus encore que dans le village ardéchois où j’habite, les indigènes, les Indiens, et les néo-ruraux, les colons. Les premiers occuperaient (mon conditionnel indique que je n’ai pas vérifié, il ne s’agit que d’une intuition) des métiers manuels ou de service, les seconds se trouveraient dans les professions libérales et, naturellement, beaucoup chez les fonctionnaires. D’où les différences de préoccupation : quand on est payé par l’état racketteur , directement ou indirectement comme les professions médicales, on a moins le souci d’une croissance économique ; quand on est habitué à une vie rude, sans confort bourgeois, qu’importent les légers désagréments d’une carrière ? En somme une autre sous-couche dans le débat pour ou contre la carrière : les indigènes contre les colons. Me trompè-je beaucoup ?

  • voisin dit :

    si j’ai bien compris, selon votre analyse les nantis (fonctionnaires professions médicales et libérales) seraient contre la carrière, et les autres, pauvres bougres ,de travailleurs manuels ou employé de services dont nous faisons partie seraient pour la carrière et bien non nous sommes contre ! si c’est de l’humour que vous faites il est mal placé ! pour finir nous sommes ardéchois de cœur et de souche .

  • coriolanus dit :

    Donc je me trompe… (enfin, j’espère qu’il ne s’agit pas, voisin, d’un « nous » de majesté).
    D’ailleurs je ne pense pas avoir défini mes deux catégories en termes péjoratifs et surtout pas celle dont vous vous revendiquez, donc votre « pauvres bougres » vous appartient entièrement.
    Mais, puisque je vous tiens, si l’on peut dire, pourriez-vous m’expliquer, avec vos propres mots, et non pas ceux d’une leçon bien apprise, ce qui vous gêne dans cette ré-ouverture de carrière. J’ai moi-même été élevé à côté de l’immense carrière Delmonico Dorel à Andancette, je passe régulièrement devant celle de Monbard, celle de Tain et celle de la côte du Pin et jamais, jamais je n’ai aperçu le moindre nuage de poussière, jamais je n’ai rencontré quelqu’un de leur voisinage qui ait été incommodé par d’éventuels tirs de mine. D’où, comprenez-le s’il vous plaît, mon étonnement face à cette farouche et héroïque résistance.

  • la cartoucherie dit :

    je pense qu’il serait grand temps d’ouvrir bien en grand ses yeux et ses oreilles
    avant qu’il ne soit trop tard!
    mais bon comme dirait l’autre: « si j’avais su! »
    mais la en l’occurrence : si « on avait su! »
    certains pensent tout connaître d’une carriére, encore faut il savoir de quoi on parle?
    une carrière sans poussiéres et sans bruits ou alors sans « vagues » j’en connait pas!
    on croit réver!
    je travaille à proximité d’une carriére industrielle et je sais de quoi je parle!

  • harry dit :

    @ coriolanus

    Vous vous trompez si vous interprétez mon billet du 24 octobre comme une reconnaissance de « fortes motivations électorales dans les positions qui sont prises vis à vis de cette carrière ». Vous mettez la charrette avant les bœufs car vous confondez cause et effet : ce ne sont pas les élections qui motivent l’opposition à la carrière ! La question de la carrière concerne le développement futur du canton et de ce fait cette question a inévitablement un impact sur les élections.

    Grosso modo on peut dire qu’il y a d’un coté la municipalité en place qui vote les yeux fermés pour un projet qui est en parfaite contradiction avec une vision de développement de « l’Ardèche verte », synonyme de produits de terroir de haute qualité, d’un tourisme de haut de gamme, d’installation d’entreprises innovatrices pour lesquelles l’éloignement des grands axes routiers ne pose pas de problème et de développement d’une vie culturelle qui correspond à un esprit ouvert. Si on regarde un peu autour de Lamastre on voit une multitude d’initiatives qui se développent malgré un contexte souvent difficile. Je ne parle même pas des nombreuses initiatives qui n’ont pas abouti à Lamastre par manque de soutien ou parce que la municipalité y a mis des bâtons dans les roues.

    La municipalité actuelle n’est pas encore arrivée au 21 siècle, avec des réflexes venant d’un monde qui n’existe plus, comme un poulet qui court sans tête. Ils rêvent d’une ré-industrialisation grâce aux 2 (deux) emplois de cette carrière qui va ruiner le seul capital ici : un cadre de vie appréciable et des gens avec un esprit pionnier. Il suffit de venir avec une grosse bagnole pour faire passer un projet fumeux, sans vision d’un développement à moyen et long terme. La carrière sera la cerise empoisonnée sur un gâteau déjà très indigeste.

    Voila pourquoi ce projet d’une carrière industrielle suscite une telle résistance. Voila pourquoi ce projet conduit aussi à la confrontation de deux visions complètement différentes pour le développement du pays.

    Je me passe de vous expliquer en détail les nuisances du projet, vous trouverez tous les arguments sur ce site et surtout dans le dossier déposé par l’entreprise ROFFAT. De parler « d’un peu de bruit et de poussière » comme vous le faites est se moquer de l’opposition très argumentée.

    De dire que « jamais je n’ai rencontré quelqu’un de leur (des carrières) voisinage qui ait été incommodé » est à mettre sur le compte d’une certaine ignorance car les opposants ont de nombreux témoignages de riverains au bout du rouleau, ainsi celui de la carrière de St Julien Molin Molette et ceux habitant au dessus de la carrière de la côte du Pin, route de Valence.

    Même l’entreprise ROFFAT a reconnu dans le dossier présenté en 2005: « La carrière va tenir l’image de Lamastre et provoquera une perte significative de valeur de l’immobilier dans un rayon de 10 kilomètres ».

    Bon, je m’arrête là et je vous invite à venir à la réunion d’information publique, ordonnée par le commissaire enquêteur pour le 5 novembre.

    A bon entendeur, harry

  • coriolanus dit :

    Bien sûr que je suis ignorant, c’est pourquoi depuis le début ici je ne fais que poser des questions. Et si vous avez des témoignages aptes à réduire mon ignorance, pourquoi simplement en mentionner l’existence, pourquoi ne pas les publier ?
    Quant à votre appréciation des positions du Conseil Municipal, pardonnez-moi, mais elle ressemble étrangement à celle d’une des deux catégories dont je croyais voir l’existence un peu plus haut : celle des colons donneurs de leçons.

  • la cartoucherie dit :

    il me semble qu’il y a une réunion d’information publique mardi 5 novembre
    et c’est bien la qu’il faut poser les vraies questions n’est ce pas?
    au lieu de polémiquer avec des sous entendus et et des ont dit..
    en espérant que tout ce beau monde soit présent à cette réunion et assume
    leurs responsabilités!!

  • Jacques Deloche dit :

    Bonjour Coriolfion,

    Qui êtes-vous pour porter jugement ? pour disséquer quel type de Lamastrois prend quelle position ? et sur quel sujet ????
    C’est bien de faire de la sociologie, à condition qu’elle ne soit pas de bas étage, fondée sur des aprioris du niveau des 2 dernières syllabes du pseudo derrière lequel vous vous cachez….. parole d’un indigène dont l’arrière grand-père signait déjà les cartes postales de Lamastre au début du siècle dernier, et pourtant opposant à la réouverture de la carrière… Pourquoi ? Laissez Shakespeare de côté, dévoilez-vous (c’est la loi…) et on pourra éventuellement développer et en débattre …..

  • duangrev dit :

    @ coriolanus
    Votre saillie à harry sur les « colons donneurs de leçon » me fait penser à notre premier magistrat, JP Vallon qui m’a gratifiée, il y a quelques semaines, d’un « Vous êtes une étrangère, on aura votre peau ». Il y aurait donc les Lamastrois pur jus, en êtes-vous si vous avez grandi à Andancette dans la Drôme? Et les étrangers, les colons? Avec mon mari, nous avons choisi de venir vivre à Lamastre il y a 23 ans et d’y travailler. Nos enfants sont nés à Tournon. Vous avez vécu près de la carrière d’Andancette, je suis née et j’ai grandi dans une ville polluée du département du Nord. Chaque Lamastrois, qu’il soit d’ici ou « colon » a sa place, comprenez les « étrangers » qui sont venus chercher une terre verte dont vous en êtes fiers, et vous avez raison.
    Pour beaucoup, une carrière à l’entrée de Lamastre est une aberration dans la mesure, notamment, où elle n’apporte rien au développement local.
    Comme le dit « la cartoucherie » réponse à vos questions lors de la réunion publique Mardi 5/11.
    Puisque vous êtes si fier de votre identité lamastroise, faites comme nous , signez de votre véritable nom.
    Emmanuelle Bucaille

  • la cartoucherie dit :

    pour info:
     » la cartoucherie » est bien connue des bourcains (habitants de bourg les valence) et des valentinois.
    j’habite à proximité de ce batiment historique.
    je suis né à Lamastre il y à bientôt 47 ans et j’y es travaillé 23ans.
    dont 20 ans chez le même employeur (Bacou et extrêmes décors..)
    ca ferat 5 ans en janvier prochain que je travaille dan la vallée et à proximité d’une carriére!!
    de chez moi à bourg les valence j’apercois la carriére de Cemex à chateaubourg
    et pourtant c’est loin même à vol d’oiseau.
    André BLACHE

  • coriolanus dit :

    Haro sur le baudet, on dirait. Ne nous énervons pas ! est-ce que je m’énerve moi ? Pourquoi soudain attaquer ma personne ? En rhétorique les attaques ad hominem révèlent une impuissance : c’est parce qu’on n’a pas d’argument à opposer à son adversaire qu’on s’attaque à sa personne, et qu’on admet ainsi implicitement qu’il a raison. Aurais-je donc mis le doigt où ça fait mal ? Aurais-je donc posé les questions qui fâchent ? Est-on plus apte aux grossièretés insultantes chez les opposants à la carrière, comme l’ami Deloche, qu’au débat démocratique ? Ou m’a-t-on simplement mal lu, comme Duangrev : dès mes premiers posts en effet, j’ai écrit que je n’étais pas Lamastrois et, vous avez bien lu, je ne suis même pas né en Ardèche et je veux bien être classé parmi les « colons donneurs de leçon ». C’est d’ailleurs ce classement qui m’avait en 2006 (je crois) mis la puce à l’oreille : un membre de Silice avait voulu m’embrigader, d’office, sans rien m’expliquer de la situation (que je connaissais pas du tout), au seul vu de mon statut social.

    Quand à l’anonymie, là encore, chère Duangrev, vous avez mal lu puisque votre « faites comme nous, signez de votre véritable nom » s’accorde mal du fait que sur ce fil, il y a davantage de pseudos que de noms véritables ; vous-même utilisez un pseudo, c’est un peu la règle du genre en effet. Et pourquoi vouloir absolument savoir qui je suis ? Pour me menacer physiquement ? Crever mes pneus ? Me dire d’un air entendu qu’on sait où mes enfants vont à l’école ? Il y a partout des têtes brûlées prêtes à se faire justice avec les boucs émissaires qu’on leur désigne. Je crois au contraire que pour échanger courtoisement des idées, sans se moquer des noms comme l’ami Deloche, on n’a pas besoin de connaître celui qui les professe. Figurez-vous d’ailleurs qu’au moins 80 lecteurs de ce fil connaissent mon vrai nom, (je ne fais qu’en retarder la révélation, un peu de suspense pour le fun, la surprise n’en sera que plus grande, une bonne âme se chargera bien de me dénoncer, moi le vilain canard, qui a osé manifester des doutes sur la vérité révélée, osé contester le dogme du milieu où il évolue) puisque j’avais eu l’imprudence d’associer à mon pseudo un lien vers mon blog. L’imprudence, oui, parce que j’ai déjà été menacé de passage à tabac dans un autre débat où je traitais de charlatan le militant écolo qui inondait Lamastre et sa région de colliers aimantés prétendument aptes à diminuer la consommation des véhicules. Et je ne voudrais pas être reconnu, comprenez ma lâcheté, je n’ai pas l’habitude, moi, de discuter à coups de poing, par ce militant qui, logiquement, devrait faire partie des opposants à la carrière.

    Pour revenir au fond : je n’ai rien fait depuis le début de ce fil, relisez-moi, que poser des questions. Par exemple, lorsque je distingue à Lamastre une dichotomie sociale entre, disons, pour ne vexer personne « Lamastrois de souche » et « Lamastrois de coeur », je n’implique évidemment pas que ces derniers n’aient pas les mêmes droits que les premiers ; je ne faisais qu’exprimer une intuition dont Duangrev vérifie la justesse avec son témoignage, et que Harry renforce avec le diagnostic d’attardé qu’il pose sur le conseil municipal. Et lorsque je parle, avec un peu de provocation c’est vrai, d’ « un peu de bruit et de poussière », c’est bien en me posant comme l’ingénu qui cherche à comprendre. Les réponses de l’entreprise Roffat parlent en effet d’une architecture qui, grâce à un merlon, confinerait bruit et poussière tout en cachant la carrière. Que répondez-vous à cela ?
    Quand je suppute des visées politiques chez Silice, voyez comme je prêt à changer d’avis, je reconnais que s’il y en a au conseil municipal (selon Harry), il ne peut pas y en avoir chez Silice. Car si le conseil municipal vote pour c’est qu’il pense que c’est l’avis de la majorité de la population, et si Silice parvient à faire capoter le projet, la majorité lui en voudra et renverra sa liste aux oubliettes.

    Quant à la réunion de mardi prochain, les spécialistes savent bien que c’est un piège. Les opposants seront l’élite dont j’ai déjà parlé, bien plus aptes au discours que les autres. Ce n’est pas propre à Lamastre, cela se passe dans tous les cas similaires. Je n’ai donc aucun intérêt, moi qui m’exprime mieux par écrit qu’oralement, à faire le long déplacement.

  • la cartoucherie dit :

    allez du courage assumons nos paroles et actes..et ne nous cachons plus!
    ce qui n’est pas le cas de tout le monde
    et encore une fois soyez présent mardi 5 novembre à cette fameuse réunion
    d’information et restez zen!
    merci

    ps; je ne serais pas présent obligation professionnelle mais je compte sur vous pour nous faire un débriefing

  • Yves COLOMB dit :

    Cher Coriolanus.

    J’aime beaucoup votre écriture.
    En réponse à votre question technique : Le Merlon pourra t-il contenir bruit, poussières et impact visuel.

    Pour info le Merlon sera d’une hauteur de 4 m sur le carreau de la carrière à la côte de 391 m : soit 395 m à son sommet.
    Le front de taille à 15 ans sera à la côte de 490 m soit 95 mètres au dessus du merlon. Puis 511 m si M Roffat demande un renouvellement de 15 ans supplémentaires…
    Le Merlon sera donc complètement inefficace sur les aspects visuels sauf pour la vue depuis la RD 534 très prés la carrière.
    Il sera aussi inefficace pour le bruit pour toutes les habitations vers la Suche et les Fauvés qui sont à des côtes autour de 480m et qui auront une vue plongeante sur le carreau de la carrière. Également inefficace pour une grande partie de l’agglomération par réverbération des sons sur le front de taille et en impact direct de tous les engins travaillant sur les différents niveaux de taille.
    Malheureusement la configuration du site déjà ouvert sur la vallée, ne permet pas comme sur les autres carrières de la région (St Julien Molin Molette, Cornas,St Peray) une exploitation en dent creuse…

    C’est pourquoi, l’étude paysagère Osmose en page 74 à 77 présente un front de taille énorme, très large et très haut, visible de Monteil jusqu’à Odon de manière très importante. Plutôt du type des carrières que l’on peut voir sur les contreforts du Vercors entre romans et Grenoble ou en vallée du Rhône (Viviers)… Rien à voir avec les carrières pré-citées qui elles restent peu visibles.

    Bonne soirée.

  • Yves COLOMB dit :

    D’autre part, concernant les nuisances, j’invite toutes les personnes encore sceptiques , à se rendre à St Julien Molin Molette et de passer un moment à discuter avec les habitants.
    Vous pourrez également effectuer un comptage du nombre de camion/jour, vérifier les dépôts de poussières jusqu’au village…

  • jean claude reboulet dit :

    Citons quelques observations saillantes de notre interlocuteur masqué » :

    Message du 19/10 à 7h40 : « Après avoir lu attentivement la réponse de Roffat à la circulaire de Silice, je me demande si derrière les bonnes raisons de l’opposition à la carrière, il n’y a pas de vraies raisons, à savoir l’instrumentalisation de la question à des fins électorales…»

    Message du 28/10 à 6.21 : « …il y a indéniablement à Lamastre…..les indigènes, les indiens et les néo-ruraux, les colons. Les premiers occuperaient…des métiers manuels ou de service, les seconds se trouveraient dans les professions libérales et, naturellement, beaucoup chez les fonctionnaires. …Quand on est payé par l’état racketteur, directement ou indirectement comme les professions médicales, on a moins le souci d’une croissance économique… »

    Message du 30/10 à 12.47 : « …D’ailleurs je ne pense pas avoir défini mes deux catégories en termes péjoratifs…J’ai moi-même été élevé à côté de l’immense carrière Delmonico Dorel…et jamais, jamais je n’ai aperçu le moindre nuage de poussière… ».

    Message du 1/11 à 8.33 : « Si vous avez des témoignages (sur la poussière) aptes à réduire mon ignorance, pourquoi…ne pas les publier ?».

    Message du 03/11 à 11.02 : « …Est-on plus aptes aux grossièretés insultantes chez les opposants à la carrière…qu’au débat démocratique ? …je (ne suis) pas lamastrois…je ne suis même pas né en Ardèche…par ce militant qui, logiquement devrait faire partie des opposants à la carrière…le diagnostic d’attardé (Harry)…les réponses de Roffat parlent en effet d’une architecture qui, grâce à un merlon, confinerait bruit et poussière tout en cachant la carrière. Que répondez-vous à cela ?…»

    QUIZ :
    – Monsieur…est un homme (il écrit « je suis né »). Voilà qui réduit le champ des investigations.
    – Monsieur n’est pas né à Lamastre mais il connaît parfaitement le microcosme local, au point de citer des personnages et des faits précis. Ou bien on l’en informe. L’enquête avance.
    – Monsieur envoie des messages soit très tôt dans la journée à l’heure où d’autres se préparent pour aller au travail, soit pendant ses horaires de travail, soit même le dimanche. Il doit donc être particulièrement obnubilé par ce projet de carrière et son employeur est très compréhensif à son égard puisqu’il l’autorise à aller sur Internet pendant les heures de travail, ou bien il cumule les RTT…ou ne travaille pas. Laissons-le se présenter. Ce jeu est trop amusant.
    – Silice pond des circulaires : c’est nous faire trop d’honneur, bientôt même M. le Préfet en réfèrera à l’association pour prendre des décisions !
    – Monsieur utilise toujours un langage empreint de déférence à l’égard du lecteur. Il n’emploie pas de termes ou d’allusions péjoratifs comme d’autres le feraient à longueur de post. Il lui arrive parfois de se lâcher mais ce n’est absolument pas intentionnel et c’est dit si gentiment : les indiens, les colons, les premiers exercent des métiers manuels ou de services, les autres recrutent parmi les profiteurs de la société, au service de l’état racketteur ou dans le domaine médical, certains sont même des attardés (n’est ce pas Harry ?). Ils n’ont pas « le souci d’une croissance économique » contrairement à ceux qui sont « habitués à une vie rude, sans confort bourgeois ». Au passage, Monsieur peut s’estimer heureux de pouvoir s’exprimer ainsi sur un site dont l’administrateur lui-même est médecin ! Monsieur est venu sur ce site pour semer le vent et s’étonne de récolter la tempête. Farceur va !
    – Monsieur dit qu’il n’habite pas à Lamastre mais qu’il a été « élevé » (sic !) à proximité d’une carrière. Jamais, mais alors jamais, il n’y a vu de poussière. Je conseillerais à Monsieur de consulter en urgence un bon ophtalmo et de se reporter à la photo en fin de post.
    – Malgré son éloignement, Monsieur n’est nullement gêné pour juger de la pertinence du projet de Lamastre et y apporter un éclairage positif, même s’il reconnait devoir tout de même être instruit sur le sujet. Monsieur veut donc des précisions, soit.

    Je réponds à Monsieur :
    Premier point : vos propos « indéniables » sur les différences de condition sociale des opposants à la carrière avec celle de ses supposés partisans.

    Ne vous en déplaise, le degré d’opposition à ce projet n’est pas proportionnel à l’épaisseur du portefeuille. Contrairement à ce que vous insinuez, les opposants à la carrière »indiens ou colons » (vos propos) ne vivent pas égoïstement dans un « confort bourgeois » à l’abri des vicissitudes de la vie. Si c’était le cas, ils partiraient promptement sous d’autres cieux plus cléments et laisseraient bien volontiers les adulateurs du projet jouer avec ce hochet.

    Votre condescendance vis à vis de ceux qui occupent des emplois « manuels ou de service » (je vous cite encore !) n’est-il finalement que l’expression d’un profond mépris à leur égard ? Parce qu’on vit modestement, on devrait pouvoir supporter les désagréments de tous ordres ? Débarrassez-vous donc de ce ton paternaliste, nous ne sommes plus au temps de Zola !

    Au fait, dans quelle catégorie de la population vous rangez vous ? Sans hésitez, je vous vois très bien dans celle des nantis qui veulent faire prendre à leurs concitoyens des vessies pour des lanternes. Me trompe-je ?

    Au passage, vous ne connaissez manifestement pas le sens du mot « péjoratif ».

    Deuxième point : vos insinuations sur le fondement de l’opposition à la carrière.

    C’est le droit de tout citoyen de se battre contre ce qu’il estime attentatoire à ses intérêts ou à l’intérêt général. Les gens de SILICE n’ont rien demandé. Ils ne sont pas à l’origine de ce projet de carrière. Par contre, ils constatent qu’il refait étonnamment et fort opportunément surface de façon périodique.

    Abstenez-vous de vous répandre en propos insidieux sur les raisons de leur supposé engagement. Elles dépassent sans doute très largement la sphère du projet de carrière. La ficelle a déjà servi.

    Troisième point : Les VRAIES raisons de l’opposition à la carrière.

    Ne faites donc pas l’âne pour avoir du son car vous n’avez pas besoin qu’on vous instruise à ce sujet :

    – Pour tous ceux qui ont travaillé à la carrière SINZ ou l’ont connue en exploitation et qui pensent que la carrière Roffat, c’est la même chose : la carrière SINZ avait besoin de bras pour fonctionner. Aujourd’hui, les machines remplacent les hommes. Ainsi, pour une production 50 fois supérieure de granulats, M. Roffat ne prévoit que 2 emplois qui ne seront, si cela se confirme, que déplacés de Mercurol. ! En surface, c’est 15 fois la carrière actuelle (12 terrains de foot). Vraiment plus rien à voir avec la petite carrière artisanale SINZ qui a « fait vivre des générations de Lamastrois ». C’est raté pour la « croissance économique de Lamastre », en tout cas du point de vue des emplois.

    – Il y aura par contre la certitude de « couler » nos artisans locaux qui travaillent dans le même secteur (7 emplois à la Gravière et 4 autres en prévision si leur installation en ZI est acceptée). C’est bien parce qu’un projet de ce genre comporte des risques graves pour l’économie qu’il est soumis à enquête publique. Desaignes, Nozières, Saint Barthélémy-Grozon l’ont bien compris et c’est pour çà que leurs conseils municipaux l’ont rejeté. Sont-ils pour autant composés de colons ou de nantis?

    – J’entends dire ici ou là que les chauffeurs mangeront à midi dans les restaurants et que le Malpas sera plus beau débarrassé de sa broussaille. C’est avec ce genre d’arguments qu’on veut justifier ce projet ? Quelle bouffonnerie ! De qui se moque-t’on ?

    – Sur les économies à l’achat du gravillon pour entretenir les routes : M. Roffat a reconnu qu’il avait induit son monde en erreur. Ce n’était pas 400000 euros par an qu’il fallait lire dans son dossier, mais seulement 40000 euros, soit 4444 euros d’économies par an et par commune du canton. Avec çà, pas de quoi « goudronner des kilomètres de route » ! mais peut être fera t’on le quart du tiers de la cour de l’école publique. Cette erreur de 360000 euros (236 millions de centimes de francs) doit sans doute être portée au passif d’une impérieuse envie de faire plaisir. Une erreur de plume qui a la vie dure puisque si je ne m’abuse, le même argument était déjà utilisé en 2005 ! On est bien obligés de constater que M. Roffat ne recule devant aucun argument fallacieux pour faire passer son projet.

    – Évoquons l’impact sur l’immobilier : M. Roffat lui-même avait dit en 2005 que la carrière « provoquerait une perte significative de la valeur de l’immobilier dans un rayon de 10 kms «. Pour une fois, on veut bien le croire puisque ce n’était pas son intérêt de le dire. Un professionnel de l’immobilier avait alors estimé cette perte entre 30 et 40%. Toute une vie de labeur pour payer sa maison et voir sa valeur partir en fumée sur l’autel des intérêts d’un particulier, ce n’est pas grave, n’est-ce-pas ? Et puis, ceci ne concerne que les nantis, les privilégiés, certainement pas ceux qui ont des « emplois manuels ou de services » et n’aspirent « qu’à une vie rude, sans confort bourgeois». Les accédants à la propriété, de tous revenus, apprécieront, surtout si leur emploi est délocalisé ou supprimé et qu’ils sont obligés de vendre leur maison pour s’installer ailleurs ! SILICE avait organisé le 10/03/06 une réunion d’information publique. Des riverains de la carrière de la montée du Pin étaient venus témoigner du bruit, de la poussière, des fissures dans les murs des maisons dues aux tirs de mines…». Si vous aviez été présent, vous auriez pu constater par vous-même.

    – Parlons technique : vous évoquez la présence d’un merlon protecteur qui, ô miracle, cachera cette vilaine carrière et en confinera le bruit et la poussière. Je suis désolé, mais le merlon est prévu pour faire 4 mètres de haut et la carrière en fera 120 ; c’est le bœuf qui veut se cacher derrière la grenouille. Un peu petit merlon, n’est-il pas vrai ? Il en est de même pour le fameux éperon rocheux : la carrière le dépassera de 70 mètres, et plus encore si M. Roffat demande le renouvellement de l’exploitation après les 15 premières années. Le regretté Desproges a dit : « Dieu est peut être éternel, mais pas autant que la connerie humaine». En l’occurrence, je suis désolé, mais comme on dit dans le Canard, vous avez franchi « le mur du çon » et en quatrième vitesse. Mais c’était pour faire réagir, n’est-ce pas ?

    – Pour faire bref et clôturer le débat à ce sujet, il y a 30 kms de caillasses entre Lamastre et Tournon : on aurait pu chercher un coin discret pour y installer cette carrière. Personne n’aurait trouvé à y redire. Au lieu de çà, on vient la coller sous le nez des Lamastrois. Quant on construit, on n’installe pas les WC dans le salon, que diable !

    Quatrième et dernier point :

    Votre pseudo est le signe d’une recherche d’originalité indéniable. Est-il autobiographique, là est la question ? Voici, en résumé, et pour le lecteur, ce que j’ai trouvé sur Internet :

    « Coriolan « est une tragédie que William Shakespeare a créée en 1607. Elle s’inspire de la vie de Coriolan, figure des débuts de la république romaine. Coriolan se distingue au combat mais sa haine et son mépris affiché de la plèbe lui font perdre les élections consulaires. Condamné à l’exil par le sénat de Rome, il s’allie avec l’ennemi et revient mettre le siège devant Rome. Une délégation de femmes romaines, menée par sa mère, le ramène à la raison ; il finit par conclure la paix mais est assassiné par les ennemis avec lesquels il s’était allié.

    « Coriolan » est souvent perçu comme un essai philosophique sur la nature du pouvoir, sur les travers de la démocratie ou sa corruption en théocratie. La psychanalyse s’est interrogée sur le rôle que jouait sa mère avec laquelle il entretenait des relations très étroites au point que tous ses actes n’avaient d’autre but que de lui plaire. Matrone machiavélique, elle réalise ses ambitions à travers son fils avec qui elle partage le même mépris à l’égard du peuple. La relation mère-fils est selon certains critiques à l’origine des difficultés du fils à se définir en tant qu’homme et adulte. Cette pièce a régulièrement éveillé l’intérêt des metteurs en scène dans les situations d’effervescence politique. Elle a été adapté au cinéma, en 2011 notamment, par Ralph Fiennes, dans « Coriolanus».

    Comme aurait dit encore une fois Desproges, « Etonnant, non ? »

    Pour vraiment terminer l’entretien, voici 1 photo prise le 11/04/2011 de la carrière Bonnardel à la montée du Pin, garantie sans truquage. La carrière de Lamastre sera 1,5 plus grande.

    Je re-cite vos propos «jamais, jamais je n’ai aperçu le moindre nuage de poussière…» ou « Juste un peu de bruit et de poussière ». Quel boute en train !

  • Raymond dit :

    Et bien Jacques je vois que tu es toujours en forme, je m’inquiétais un peu de ne pas te lire.

    Le but du site est d’ouvrir la parole, et ça fonctionne au sujet de la carrière, je suis par contre un peu déçu que personne ne se soit exprimé sur le sujet du nouveau découpage cantonal, changement de gouvernance que je juge aussi important que la carrière. ( http://www.lamastre.net/2013/10/27/projet-de-nouveau-decoupage-des-cantons-ardechois/ )

    Pour en revenir aux commentaires en cours c’est vrai que les jugements de valeur n’engagent en général que les gens qui les profèrent et ceux qui y adhèrent, et sont toujours source de discussion.

    Comme dit Coriolanus focaliser le débat politique municipal sur le seul sujet de la carrière me parait beaucoup le restreindre. Il y a une partie visible de la population prompte à débattre et le monde discret du silence dont le vote a la même valeur dans l’urne, le proverbe dit « chat échaudé craint l’eau froide » et j’ai moi aussi peur d’un remake de l’élection municipale précédente. Mais on ne peut empêcher les gens de militer et de s’engager.

    Les critères de classement de la population fait par notre philosophe dont j’apprécie la dialectique m’apparaissaient moi aussi un peu fumeux et moins scientifiques que la physique des images et des sons engendrée par un chantier de carrière surtout pour les riverains. je vais donc vous poser Mr Coriolanus un petit problème en forme de devinette ,histoire d’égayer un peu le débat , j’espère obtenir une solution simple, la réponse souhaitée devant faire moins de cent lignes, humour inclus …

    Sachant que :
    -Mon arrière grand père est né à Désaignes et a lui aussi vendu comme son contemporain Deloche des cartes postales de Désaignes sous son nom.
    -Mon grand père est né à Désaignes , a habité Paris , a travaillé a Lamastre et y a même joué aux boules (longue) à un bon niveau.
    -Mon père est né à Lamastre, a travaillé dans toute l’Ardèche, a exercé des fonctions à Lamastre où il a fini sa vie et y est enterré.
    -Je suis né à Lamastre, en suis parti pour suivre mes parents et mes études, y exerce une profession libérale, médicale de surcroit.
    En tenant compte des allégations émises au début des commentaires, des facteurs personnels que j’expose et abstraction faite de mes ancêtres du coté féminin j’aimerai savoir mon classement entre indigène ou colon (pas Yves ) et surtout question subsidiaire mon intime positionnement qui en découle sur le dossier de la carrière.
    « That is the question » Élémentaire comme problème, n‘est ce pas …

    Raymond Bouit. 😉

  • coriolanus dit :

    Brièvement parce-que mes RTT (ou assimilés, bien vu M. Reboulet, vous brûlez, encore un petit effort !) sont finis et que le boulot est prenant : merci pour toutes ces réponses (enfin !) que je vais examiner une à une. Une autre m’est venue entre-temps et apporte de l’eau à votre moulin. Les carrières d’Andancette et de Tain concernent des alluvions, donc pas de concassage et pas de poussière. Pour les catégories socio-ethno-professionnelles, il va de soi, M. Bouit (by the way, votre site est piraté, vous le savez sans doute, par des vendeurs de faux-papiers américains), qu’on peut appartenir aux deux, il n’y a pas d’alternative exclusive.

  • blanc luc dit :

    Bonjour,

    Suite à la réunion plublique du Mardi 5 Novembre, un petit courrier afin d’affirmer mon avis.

    En effet j’ai trouvé Mr Roffat en très grande difficulté sur l’emploi.
    Il nous parle de 2 créations alors qu’il déplace seulement 2 postes de son Entreprise de Mercurol.
    Les chiffres le prouvent, il met en effet l’ Entreprise La Gravière en péril : son activité couvrant 70 % de notre chiffre d’affaire !
    Soit 7 CDI plus 4 créations d’emplois en vue de nos projets.
    D’un point de vue d’employé de La Gravière je suis déjà très inquiet pour le devenir de notre Entreprise.

    Et je le suis tout autant en tant que citoyen.
    Mr Roffat nous croit-il aussi stupides pour avaler toutes ces incohérences ?

    Précision de taille, je ne suis pas anti carrière mais contre celle envisagée à Lamastre. De part mon activité j’ai à faire avec 9 carrières. Je connais très bien l’utilité de ces lieux, je ne me plie pas à l’abbération de celle-ci.

    Trou béant dans le paysage ! le bruit, la poussière, le soucis des camions en supplément, car il y en aura bien en supplément. N’en déplaise à Mr Roffat qui veut nous endormir avec ses chiffres. Les tonnages et le nombre de camions sont tout autres.

    Proximité du collège !!!

    Sans compter la production d’enrochement et pierres de tailles évoqués par Mr Roffat lui même ( surement un lapsus!) ce qui alourdit forcément la donne pour le nombre de camions.

    Et que penser du gros mensonge de l’eau.
    8 m3/jour suffiraient avec une citerne pour palier le soucis des poussières ? Ce serait trop beau !
    Tout cela face à des agriculteurs écrasés pour des mesures souvent drastiques pour gérer leurs arrosages qui engendrent leurs productions, notre nourriture donc la vie de tous.

    Si on rajoute la fabrication des matériaux de subsitution pour la centrale à béton cela devient une hérésie totale.
    Carrément indécent vis à vis du monde rural.

    Encore quelques précisions : quels seront les prix pratiqués par les ETs Roffat lorsque son coup réussi il aura le monopole des agrégats sur tout le canton ???
    Plus de conccurence d’ou l’anarchie des prix !

    Que les acteurs du tissus social ne se trompent pas, l’activités de Mr Roffat n’est pas un sacerdoce.

    J’oubliais la dévaluation immobilière et l’incohérence totale avec toute l’activité touristique liée à notre région ( Mastrou ).
    Que penser des investissements à la maison de retraite ? pour que nos anciens aient la vue et le bruit comme unique perspective.

    Ce débat aura été d’une grande utilité à savoir ne pas se méprendre sur l’ineptie d’un tel projet.

    Je remercie vivement tous ceux qui me liront.
    Très cordialement à tous.

    luc blanc

  • voisin dit :

    je partage votre avis et je ne comprends toujours pas « le grand oui à la carrière  » des élus locaux, il faut avant tout préserver les emplois existant à Lamastre 7 emplois en cdi et peut-être 4 en plus dans le futur ce n’est pas rien !monsieur Roffat défend son projet c’est normal mais les deux emplois qu’il cite seront certainement déplacés de Mercurol et est-ce que ces ouvriers déménageront à Lamastre? j’aurai aimé entendre l’avis des administrés favorables à l’ouverture de la carrière durant la réunion publique .

  • michel dit :

    Petit clin d’œil à qui veut comprendre
    Jean Ferrat « A la une ».

    je remercie Mme la commissaire enquêtrice d’avoir ouvert la réunion publique du 5 nov 2013, cela a permis à un public nombreux environ 200 personnes (salle du centre culturel comble)de bien prendre en compte l’impact de ce projet et d’exprimer de nombreuses inquiétudes.

    Je retiens:

    que le débat était pertinent riche respectueux de chacun,nourri par une assemblée inquiète;

    que les nuisances sonores et volatiles seraient très mal maîtrisées
    que l accès à ce site à partir de la RD 534 serait dangereux à la circulation;

    que ce projet porterait atteinte à la valeur immobilière du secteur;

    que le projet laisserait derrière lui le paysage d’une montagne éventrée;

    que ce projet se situe seulement à 400m d une zone de vie ,collège, gymnase,centre multimédia,bibliothèque,équipement, gendarmerie,cours de tennis, traversée piétonne RD 534;

    que le PowerPoint présenté par Mr Roffat n’a pas convaincu et qu il a eu personnellement beaucoup de mal a justifier les nombreux chiffres de son Etude,que de nombreuses réponses étaient hésitantes;

    que ce projet ne génère seulement 2 emplois;

    que l’enquête est prolongée et qu’elle a nécessité une réunion publique,ce qui démontre l importance du sujet;

    que ce projet est contraire à tous les efforts de développement rural ,valorisation de produits issus du territoire, tourisme vert,accueil gîtes chambres d’hôtes,marchés,castaneiculture,fruits,et dérivés, parc des monts d Ardèche,train à vapeur,afin de faire reculer la désertification d’un territoire fortement touché économiquement;

    que l absence de Mr JP Vallon,maire de Lamastre,ou un de ses représentants était fortement remarquée, même si celui si s’autorise à accompagner Mr Roffat au tribunal administratif à Lyon lors du premier procès;
    que Mr Vallon maire de Lamastre se moque de cette enquête ,tournant le dos à cet outil qui aurait du servir à éclairer le vote des conseillers municipaux de Lamastre;

    que l article du Dauphiné Liberé du 7 nov 2013 semble très orienté,et minimise l impact de cette réunion, juste 2 exemples; il ne relate pas la présence et l’intervention remarquée de personnages publics tels que Mr le maire de Nozieres ,Mr le président de l office de tourisme de Desaignes, et bien d autres.

    L’article parle d’une centaine de participants,alors que la salle comble du centre culturel de Lamastre représente près de 200 personnes.

    L’instrumentalisation politique de ce dossier est établie.
    J’invite ici ou ailleurs Mr le maire de Lamastre à me démontrer que les propos que j’allègue sont faux.

    Merci.

    Michel Breysse Lamastre

  • coriolanus dit :

    Je ne répondrai évidemment pas à ceux (ou celle…) pour qui la véhémence, l’insulte et les grossièretés masquent mall’indigence de leur argumentation. On ne peut pas répondre puisque, comme je l’indiquais plus haut, attaquer les personnes revient à reconnaître qu’on n’a plus d’argument à leur opposer. À quelques autres, dont je ne peux soupçonner qu’ils aient intentionnellement déformé mes propos pour mieux les critiquer, j’apporterai des précisions pour qu’ils me comprennent mieux et enfin je continuerai le débat d’idées avec ceux qui ont su les énoncer sans montrer intolérance ou besoin excessif de savoir qui j’étais, ce qui, on le voit bien maintenant que l’on sait qui je suis, n’apporte strictement rien au débat. Parmi ces derniers, quelqu’un qui apprécie mon écriture, Ah l’homme admirable : il ne faudrait en effet pas me torturer longtemps pour que j’avoue qu’une des vraies raisons de ma présence ici est bel et bien le goût d’écrire. Auquel il faudrait sans doute ajouter l’impossibilité viscérale de hurler avec les loups et son corollaire le besoin irrépressible de prendre la défense, quel que soit son crime, de celui qui est pris à partie par une foule. Il y a sans doute du Vergès en moi (mdr), et reconnaissons que les avocats de cette trempe sont l’honneur d’une démocratie. Si vous m’excusez du peu…

    J’aime écrire mais cela ne m’épargne pas d’écrire des c… bêtises : « …que Harry renforce avec le diagnostic d’attardé qu’il pose sur le conseil municipal » ai-je écrit en voulant résumer, et non pas qualifier, par le mot « attardé », le jugement porté par Harry qui disait, entre autres, que les conseillers n’étaient pas encore arrivés au XXIè siècle, et je ne comprenais pas pourquoi M. Reboulet interprétait la phrase comme si je traitais Harry de retardé, ce qui n’était évidemment pas mon intention. Mais je me rends compte maintenant que la phrase a deux lectures possibles. Vous m’en trouvez tout marri ; toutes mes excuses à Harry.
    Quant au mépris que j’aurais affiché pour la population de souche, là encore il y a… méprise. Et là j’ai beau me relire, je ne vois aucune deuxième lecture possible à mon « quand on est habitué à une vie rude, sans confort bourgeois, qu’importent les légers désagréments d’une carrière ? ». On ne peut qu’admirer la faculté d’adaptation à autre chose qu’un douillet cocon, je pense.

    J’en arrive enfin aux arguments pour ou contre la carrière. J’étais intervenu sur ce fil en évoquant de possibles vraies raisons, derrière les bonnes raisons, pour s’opposer. J’en suggérais une, la visée politicienne, vous m’avez convaincu que ce n’était pas le cas (voyez plus haut). Mais d’autres vraies raisons sont apparues ensuite, comme chercher à mettre sous cloche un paysage qu’on n’avait pas dans sa région d’origine et l’empêcher d’évoluer. C’est légitime mais relève de l’intérêt particulier il me semble et me fait penser à ces touristes qui ne supportent pas que les indiens d’Amazonie ou les Inuits puissent acheter des écrans plats ou des téléphones cellulaires.
    Dernièrement vient de s’afficher ici la peur d’une concurrence écrasante : la carrière Roffat contraindrait à la faillite la carrière La Gravière. J’ai du mal à comprendre le bien-fondé de cette crainte : La Gravière abuserait-elle de sa situation de monopole ? La carrière Roffat serait-elle plus efficace ? pratiquerait-elle une sorte de dumping en cassant les prix ? En gros, pourquoi La Gravière perdrait-elle sa clientèle ? Cela demande éclaircissement…
    Un autre argument revient souvent c’est la faiblesse de l’offre d’emploi. Je trouve curieux qu’en cette période de chômage massif, on fasse la fine bouche. Un seul emploi me paraît bon à prendre, non ? et qu’importe si ce n’est pas un… indigène.
    Le Mastrou est également souvent cité, il me semble pourtant qu’il faudra aux voyageurs beaucoup d’attention, tous azimuts, la voie étant en contrebas, pour l’apercevoir quelques secondes, cette carrière. Et l’apercevraient-ils plus longtemps qu’ils ne pourraient qu’en conclure que, ben oui, c’est une carrière, et alors ?
    Plus de camions sur les routes, reproche-t-on aussi. Mais à quoi servent les routes ? Un surcroît d’activité économique se traduit par un surcroît de circulation, et alors ? C’est la vie.

    Et enfin, puisque M. Reboulet a vu dans mon pseudo une allusion à Shakespeare (c’est en fait plus compliqué, beaucoup), il me faut conclure avant de ne plus revenir, que cette carrière, c’est Much Ado about Nothing.

  • admin dit :

    Coriolanus nous dit « il me faut conclure avant de ne plus revenir, »,
    j’aime trop la dialectique et cela mérite bien une dédicace histoire de dédramatiser la tragi-comédie:
    http://www.paroles.net/jacques-brel/paroles-ne-me-quitte-pas

    A très bientôt j’espère, sur ce sujet et tous les autres, 😎 .
    R B

  • BOUBA dit :

     » J’en ai ma claque de ce débat si lisse sur le projet de la carrière et l’avenir de nos vallons »……. Plus sérieusement sur le projet de carrière je n’ai pas d’avis , et je trouve personnellement qu’il y a actuellement des sujets plus importants(drame aux Philippine, montée du racisme et des extrêmes, chômage, pauvreté…) et je trouve dommage que tant de talent, de passion et de rhétorique soient gaspillés pour des problèmes somme toute assez futiles dans un monde qui part en déliquescence.
    Mais interrogeons nous , une question , il est beaucoup fait état de l’attrait touristique de Lamastre , et c’est indéniable, mais sur la population totale de Lamastre quel pourcentage vit réellement du tourisme ?
    J’ai toujours eu pour principe, de me méfier des « anti », localement par exemple il y a eu les anti  » lamastre rock » , il y a ceux qui se lamentent de trouver leur village mort après 22H mais qui s’empressent d’appeler les gendarmes si il y a trop de tapage à 22H30 , les anti chasse , les anti fumeur (je ne fume pas ), je privilégie le « vivre ensemble » et le débat d’idée , je ne suis avec ou contre personne , j’ai trop souvent été jugé moi même pour me permettre de juger les autres, mais peut on essayer sans être un Bisounours » de prendre un peu de hauteur dans le débat?

  • harry dit :

    @coriolanus

    Je suis d’accord avec votre avis sur l’anonymat et je dirai même plus que l’anonymat ne diminue en rien une bonne réflexion et qu’il n’améliore en rien une grosse connerie.

    A part ça, j’ai compris que vos billets sont pour vous une espèce de gymnastique intellectuelle (« goût d’écrire »), doublée par votre « impossibilité viscérale à hurler avec les loups ». Pour ces nobles raisons vous vous mettez au coté « de celui qui est pris à partie par une foule ».

    Permettez-moi d’exprimer mes doutes quant à vos déclarations vertueuses ! En mettant en perspective vos billets avec le contexte local et en connaissance de votre déposition pour la carrière au commissaire enquêteur, je vous vois plutôt comme un loup déguisé en chèvre. Et oui, ça sert aussi à ça l’anonymat.

    Les loups Lamastrois hurlent plutôt contre l’opposition aux carriéristes, les loups Lamastrois veulent « la peau des étrangers » (voir billet Mme Bucaille), les loups évitent le débat franc et préfèrent la calomnie et les menaces personnelles. Je ne parle évidement pas de vous, vous-êtes apparemment un « loup » un peu particulier.

    Adepte de gymnastique intellectuelle avec les mots, mais paresseux en matière de recherche d’infos sur le sujet en question ?

    Vous jouez ici le candide, en recherche des « vraies raisons », mais vous aviez déjà fait une déposition en faveur de la carrière à l’enquête publique. Parce que vous êtes un sportif intellectuel je suppose que vous aviez fait cette déposition en bonne connaissance de cause.

    Vous vous demandez « si derrière les bonnes raisons … il n’y a pas de VRAIES raisons ». Mais vous refusez de « faire le long déplacement » pour aller à la réunion publique pour voir les bonnes et les vraies raisons. Au passage : vous travaillez à Lamastre, donc vous faites « ce long déplacement » au quotidien.

    Pour moi vous faites partie de la meute des loups qui hurlent que les opposants contre la carrière industrielle sont des « colons … » qui cherchent « à mettre sous cloche un paysage qu’on n’avait pas dans sa région d’origine et l’empêcher d’évoluer » etc. Mais vous vous cachez sous l’apparence d’un intéressé qui soulève uniquement des questions subtiles. Bref vous utilisez l’anonymat pour faire la chèvre.

    C’est votre bon droit, c’est à la limite amusant et c’est un bon entrainement à la découverte de loups cachés, merci.

    @BOUBA

    Vous dites, à propos des opposants à la carrière industrielle « J’ai toujours eu pour principe, de me méfier des « anti » « . Si vous regardez les « bonnes et les vraies raisons » des opposants vous découvrirez que c’est plutôt le projet Roffat qui est « anti ».

    C’est vrai, l’opposition est d’abord contre quelque chose. Cette opposition est si nombreuse car cette carrière est la cerise (empoisonnée) sur une situation bloquée à Lamastre. Situation qui bloque depuis un bon moment de nombreuses initiatives et projets ayant la volonté de relever les défis du canton en ce début de 21ème siècle.

    A l’occasion de la réunion publique, le maire de Nozière a bien résumé la particularité de notre canton :  » Nous ne verrons jamais ici de grosses industries, mais des paysans, des artisans et d’autres petites entreprises qui créent de l’emploi. »

    Il faut être aujourd’hui contre l’exploitation d’une carrière industrielle à l’entrée de Lamastre pour se garder la possibilité d’être demain pour des projets d’un développement durable et adapté au canton.

    A bon entendeur, harry

  • coriolanus dit :

    « Vous jouez ici le candide, en recherche des « vraies raisons », mais vous aviez déjà fait une déposition en faveur de la carrière à l’enquête publique. » (Harry)
    FAUX : je viens de vérifier, mon mèl date du 12 novembre, c’est à dire bien après le début de ma quête ici en octobre.

  • Severine dit :

    L’ARDECHE

    J’ai visité bien des grandes villes
    J’ai vu Paris et sa banlieue
    Aux villageois dormez tranquille
    Aux ardéchois dormez heureux
    Piétinant vos grandes artères
    Si les yeux m’ont piqué un peu
    C’est les relents pétrolifères
    L’émotion n’est plus dans vos yeux

    Moi la montagne est mon décor dès le soleil levant
    Qu’elle est jolie quand je m’endors la chanson du vent
    Le soleil chauffe-t-il encore le pavé parisien
    Chez moi quand il brille au dehors
    Y aura du bon vin

    Les ardéchois, les 07
    Vous dites que l’on retarde un peu
    Qu’on a l’air un peu bébête
    Paraît qu’on est des culs terreux
    Alors pourquoi dans cette Ardèche
    Sur ces cailloux et dans ces fleurs
    Vous venez y frotter vos fesses
    C’est vrai que ça leur donne des couleurs

    Moi la montagne est mon décor dès le soleil levant
    Qu’elle est jolie quand je m’endors la chanson du vent
    Et la pluie mouille-t-elle encore le pavé parisien
    Chez moi quand il pleut dehors
    Beau est mon jardin

    Et chez nous quand on boit un verre
    Mais c’est toujours entre copains
    C’est pas dans les salons d’affaires
    On connaît encore nos voisins
    Les paysans ça tire-bouchonnent
    A la santé de vos bouchons
    Et de votre air qui embouconne
    Chez nous l’air et le vin sont bons

    Moi la montagne est mon décor dès le soleil levant
    Qu’elle est jolie quand je m’endors la chanson du vent
    Quand l’automne tombe sur Paris la vilaine saison
    Chez nous quand arrive la pluie
    Vive les champignons

    Les paysans dans leurs chaumières
    Les grands ensembles aux citadins
    Les poisson son dans nos rivières
    La Tour Eiffel aux Parisiens
    Paris, Paris chante ta Seine
    Marseille chante ton vieux port
    Mais laissez moi chanter l’Ardèche
    Mais laissez moi vous dire encore

    Que la montagne est mon décor
    Et j’en suis bien content
    Que j’aime encore quand je m’endors
    La chanson du vent
    Prétentieux laissez un brin
    Vous en avez besoin
    De ces culs terreux qui valent bien
    Certains titis Parisien.

    Fier d’être Ardéchois

  • coriolanus dit :

    Il y a des combinaisons de vers qui ne sont pas vilaines, ce sont les paroles d’une chanson ?

  • Sonja Opolka dit :

    Des images étant parfois plus parlantes que des mots: aller voir sur le lien suivant, l’illustration des impacts directs qu’aura la carrière exploitée par la société ROFFAT sur Lamastre et ses alentours:

    http://www.youtube.com/watch?v=QkvNiQZU46A

    A l’attention de Coriolanus: le mot « impacter » se trouve dans le Larousse, et vient de l’anglais « to impact ». Il signifie comme tout le monde le comprend aisément, avoir un impact! C’est curieux que ce soit vous qui fassiez remarquer que ce mot n’appartiendrait pas à la langue française!

    J’ai aussi envie de vous dire que vous polluez le débat de fond qui existe sur ce projet. Il est heureux qu’il y ait un débat sur cette question, car ce projet engage l’avenir de Lamastre pour les prochaines 15, voir 30 années qui viennent, et cela de façon irréversible. Vous vous immiscez dans ce débat comme d’autres s’écoutent parler. Vos propos n’ont d’autres objectifs que de faire de la rhétorique.
    Vous maniez la plume avec une certaine habileté et vous roucoulez dès que l’on vous complimente sur ce sujet. Vous vous comparez vous-même à Jacques Vergès. Quel manque cruel d’humilité, cher monsieur!

    Tout individu, eut-il été terroriste ou dictateur, a droit à un avocat pour être défendu au moment il doit rendre des comptes devant la société. C’est l’honneur des sociétés démocratiques que d’agir ainsi. Toutefois toutes les causes ne sont pas défendables.
    Il me semble que vous identifiez mal les forces en présence dans ce dossier précis de la carrière. Silice et tous ceux qui défendent l’intérêt général de Lamastre face aux intérêts particuliers d’un industriel, représentent David contre Goliath et non l’inverse.
    Etre du côté du pouvoir n’a rien de particulièrement remarquable, être de l’autre côté, c’est déjà prendre un peu plus de risques.
    Il y a eu sur ce forum plusieurs témoignages anciens et récents qui étayent mes propos. Les pneux crevés et les menaces, je peux en parler personnellement, je sais de quoi il s’agit.
    Alors peut-être devriez vous tourner 7 fois votre plume dans votre encrier avant d’exprimez des analyses sociologiques de cours de récré sur les opposants à ce projet ou sur leurs ambitions électorales, car vous avez fait une petite erreur de chronologie ou même de logique! En effet, la cause vient toujours avant l’effet: ne dit-on pas « de cause à effet »!

    Quand à l’anonymat, n’en déplaise à Harry, je trouve que c’est une solution de facilité.

    Je vous souhaite, le bonsoir.

  • coriolanus dit :

    Va bien falloir une carrière pour que mon humour rencontre un peu d’écho… (tiens, cela ne ferait-il pas un projet très XXIè siècle de reconvertir la carrière, après ses 15 ans d’exploitation, en un faux amphithéâtre romain ? On pourrait y donner des concerts de rock… sans pollution sonore).
    Après la sociologie de cour de récré, que vous avez si unanimement appréciée, si j’en juge par vos réponses enthousiastes et les compliments que vous me faites (et qui me vont droit au cœur et même un peu au porte-feuille grâce au nombre record de clics sur mon blog), voici un peu de linguistique de cour de récré :
    Le Larousse est tout sauf une référence en matière de français correct. Mais passons, puisqu’il confirme que le verbe impacter est un anglicisme, typique de ces snobs qui veulent avoir l’air branché et sont prompts à adopter les mots de ceux qu’ils pensent être l’élite qui fait la mode. Et quand on veut suivre la mode, c’est souvent parce qu’on cherche à compléter un déficit d’être par un surcroît d’avoir. Mais ce n’est absolument pas le cas des opposants à la carrière, évidemment.
    Et pour en revenir au film à la voix outre-tombe (y’a que ça qui fout la trouille), ce que je lui trouve d’intéressant c’est qu’il se polarise sur l’impact (le nom est attesté par deux siècles d’usage) visuel de la carrière. Il s’agit donc d’un argument esthétique. Et en la matière, les goûts sont d’une diversité et d’une variabilité extrêmes. Pensez simplement au scandale qu’ont provoqué à leur construction le Centre Pompidou et la Pyramide du Louvre parce qu’ils tranchaient trop sur leur environnement, alors que le monde entier se précipite maintenant pour les admirer. Je ne vois par exemple aucune atteinte à l’esthétique que d’apercevoir le granite à nu au milieu d’un environnement forestier. Je n’irais pas, sauf à apprécier les cris d’orfraie que cela susciterait, à qualifier la carrière oeuvre d’art éphémère, mais presque. J’irais bien, donc, jusqu’à le comparer à un amphithéâtre romain, en granite plutôt qu’en calcaire, une originalité qui pourrait en faire une attraction touristique aussi courue que le Mastrou !

  • voisin dit :

    pour coriolanus : je viens de découvrir votre blog il est super bravo !

  • coriolanus dit :

    😀 (je roucoule) Merci !

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