Manifestation contre la carrière de Lamastre.
L’heure est grave mais la manifestation fut joyeuse.
Ce Samedi 14 Juin 2014 à l’appel de l’association SILICE a eu lieu une manifestation de protestation contre la réouverture de la carrière de Lamastre.
Un cortège de plus de 200 personnes , selon le comptage effectué par le « Dauphiné Libéré », a défilé depuis la place de la mairie jusqu’au site de Malpas , emplacement de la carrière. Procession ponctuée par différentes stations donnant lieu à des prises de parole de plusieurs intervenants .
Cet « aller-retour » était accessible même aux piètres randonneurs tant la distance qui sépare le centre ville du site de la future carrière industrielle est étonnamment réduite !… Proximité qui n’est pas sans rappeler celle qui existe entre le maire et l’entrepreneur !…
Il est certain que le nombre d’opposants est bien supérieur à celui des participants à la manifestation mais le panel des gens qui défilait est représentatif de la population qui s’inquiète de la réouverture de la carrière. On pouvait ainsi y voir des lamastrois mais aussi des habitants des communes environnantes , des « résidents secondaires » , des gens nés ici ou même ailleurs , des retraités , des actifs dont certains voient leurs emplois directement menacés par la main mise de la société Roffat , des agriculteurs inquiets de voir ternie l’image qu’ils s’attachent à donner de leur terroir de production . Autant de personnes qui ont en commun d’avoir choisi notre bassin de vie pour toute ou partie de l’année et qui redoutent qu’on y détériore la qualité de vie sous de faux prétextes.
De retour devant la mairie un micro ouvert était proposé à tous , opposants comme partisans de la carrière. Cette libre parole , pourtant sans risque compte tenu du caractère bon-enfant de la réunion , ne fut pas mise à profit par les défenseurs du projet à croire qu’ils n’ont pas d’arguments probants à avancer .
Remarquons que pour l’occasion le quotidien « Dauphiné Libéré » avait dépêché sur place un reporter depuis Annonay soucieux sans doute de la neutralité du compte rendu à publier.
Les participants se sont quittés en se donnant rendez-vous pour les actions à venir.
Olivier Bucaille
Beau reportage..
Mais le bon comptage est 290 personnes…
eh non cette manifestation n’a pas fait pschitt … et ce n’est pas un fiasco non-plus !
Ben, moi qui ne suis ni de la Préfecture, ni des syndicats, sur les photos ci-dessus qui sont assez bien définies et qui, visiblement, cherchent à donner une vision d’ensemble, je n’arrive pas à compter plus de cent personnes… 😀
Je confirme que nous étions 290 personnes a manifester contre la carrière.
Il fallait y être pour compter, ceux qui prétendent le contraire sont vraiment de mauvaise foi.
Il n’y aucune mauvaise foi à prétendre qu’il est plus facile de dénombrer une foule sur une photo que lorsqu’elle est en mouvement, tout le monde l’admettra : il pourrait y avoir des petits malins qui passent et repassent… C’est sans doute ce qui est arrivé puisque moi je ne mets pas une seconde votre sincérité en doute Mais y aurait-il cent témoignages dans votre sens qu’il seraient annihilés par une seule preuve matérielle. La preuve matérielle ne peut pas être de mauvaise foi, n’est-ce pas ? Et je mets au défi quiconque de compter plus de cent personnes sur la photo qui en présente le plus, l’avant-dernière ci-dessus. Mais vous allez sans doute me dire que les deux tiers des manifestants étaient derrière le photographe, ou que vous les aviez perdus dans la longue marche. Auquel cas je m’inclinerais, bien sûr ! 😀
D’aucuns cherchaient chez shakespeare l’origine du nom « Coriolanus », c’était viser un peu haut, il ne s’agit que de la version latine de « trou du cul ».☺☺☺
C’était la rubrique « détendons nous »…
Le nombre de participants à la manifestation, mais c’est comme le temps que met l’obus sorti du fut pour refroidir : un certain temps et ici c’est selon l’heure. Au début, par un prompt renfort nous nous trouvâmes très vite près de 300, au fur et à mesure que l’heure passait …et que les discours s’éternisaient, les moins courageux s’éclipsèrent, et lorsqu’il nous pris l’envie d’aller visiter la beauté minérale des lieux, certains parmi les moins gaillards ou les plus assoiffés (il faisait chaud) préférèrent rester sur la place du village pour étancher leur soif à l’ombre des parasols de troquets.
Bref, au pied des falaises immaculées, nous nous trouvâmes encore au moins 200 pour admirer le panorama grandiose et supputer de la taille du projet (chiffre concordant de nos gazettes locales).
Donc, de pschitt ou de fiasco, nenni.
Par contre, et là oui, c’est un vrai fiasco, les témoignages favorables à la carrière au cours de l’enquête publique : une petite quarantaine de personnes, dont l’énorme majorité de particuliers ou d’entreprises étrangers à Lamastre, et une poignée de courageux anonymes. Aucun commerçant local n’a témoigné en faveur de ce projet, un seul entrepreneur du bâtiment en veut. La peur d’afficher ses idées ? Sans blague, on pouvait s’exprimer discrètement par Internet et c’est d’ailleurs ce qu’on fait la plupart des pros.
Je renvoie les sceptiques au site de la préfecture où tout est indiqué, y compris le nom des participants à l’enquête publique.
Bonjour,
il est bien navrant de voir que le seul intérêt que porte les carriéristes sont le nombre de participants à cette manifestation!!!
Peu importe le nombre que nous étions 50, 100,150, 200 voir même frôler les 300, c’est la qualité des participants qui compte!!!
Il y avait beaucoup de monde inquiet du devenir du chef lieu de notre canton!!!
Vous savez Mr Coriolanus, par exemple vous prenez une équipe de 19, si il y en a 15 de mauvais, ça vous fout tout en l’air et le bateau coule,
les 4 bons même avec le vent dans le dos ne peuvent faire grand chose!!!
C’était une manifestation de qualité, avec bon nombre de gens qui ont quand même la tête sur les épaules et les pieds sur terre, car quand j’entend dire dans la rue qu’ aujourd’hui les concasseurs sont électriques donc ne font plus de bruit, je m’interroge!!! Est ce qu’ils savent ces pauvres gens qu’une pierre reste une pierre et quand elle descend dans le crible,
elle fera toujours du bruit!!!!
Peut être que Mr ROFFAT, se lance dans une nouvelle filière, le caillou en mousse!!!
Aller Mr Coriolanus, vous aurez tout le temps de compter les camions qui vont tourner devant votre lieu de travail, ainsi que le nombre d’élève qui vont disparaître de votre établissement car des parents s’inquiètent vraiment de la sécurité de leurs enfants!!!
Séverine MOUNARD
Je plains celui qui, dans un débat, est réduit à l’invective car c’est l’aveu d’une impuissance que le dépit rend inutilement agressif. C’est comme s’il disait vous avez raison, je n’ai plus d’argument à vous opposer mais je n’ai même pas le rien d’humilité nécessaire pour le reconnaître. Reconnaître son tort, diable, ça a besoin de grandeur d’âme… Je plains et ne blâme pas, donc, parce que c’est humain, petitement, mais humain.
Cependant, M. Rouchossé, vous avez raison pour Shakespeare. Ce n’est pas chez lui qu’il faut chercher l’origine de mon nom de plume car il existait, ce nom glorieux, plus de 2000 ans avant que le Barde ne s’y intéressât.
Quant à M. Reboullet, je salue son essai d’élévation culturelle du même débat. Dommage que vous n’ayez pas trouvé, pour pasticher Corneille, de solides alexandrins. Puis-je vous donc vous suggérer ces deux-là, un tantinet taquins, je l’avoue :
Nous partîmes quelques-uns mais faute de supporters,
Nous nous vîmes à peine cent en arrivant à la carrière
C’est vrai, je comprends parfaitement qu’échaudés par les discours apocalyptiques (une nuée de sauterelles va s’abattre sur Lamastre à cause de la carrière, et après ce sera la pluie de crapauds, les taons, les poux, les furoncles, la grêle, etc. ) une partie des troupes ne se soient pas risqués à entreprendre La Longue Marche.
Vous reconnaissez donc finalement que j’ai raison (pas 290 personnes sur la photo. D’ailleurs je m’attendais à ce qu’elle disparaisse, cette photo compromettante ; là-dessus j’accorde le point ! ) en optant pour le deuxième terme de mon alternative, ou même un mélange des deux : une centaine de manquants sont derrière le photographe, donc invisibles, et une autre centaine n’a pas tenu la distance. C’est par-fai-te-ment crédible, je m’incline.
Mais pourquoi ne pas aller un peu au-delà et confesser ce péché somme toute véniel d’exagération. Ils le font tous, les organisateurs de manif, de droite comme de gauche. Y’a vraiment que la police qui compte ; les autres, c’est la tradition française, annoncent des chiffres comme on pratique la méthode Coué, et les mièvres journalistes font la moyenne.
Et puis, entre nous, qu’est-ce que cela change, le nombre (supposé) de manifestants, à la nocivité (supposée) de la carrière ? Rien du tout.
Bonsoir,
je suis un peu surpris que vous n’interveniez que maintenant sur ce site et à ce sujet. Remerciez au passage les webmasters d’accueillir l’expression de toutes les sensibilités. Il est des sites où la diversité n’a pas droit au chapitre.
Au sujet de vos dernières saillies, je vous excuse, c’est tellement humain : il est facile de donner le change en glosant sur des sujets parfaitement anodins et de caricaturer les évènements comme vous le faites; vous seriez plus convaincant si vous pouviez citer des faits précis, vérifiables et contestables issus de l’étude sérieuse d’un dossier de plus de 1000 pages comme le fait l’association silice depuis Mai 2013 (sans parler du premier dossier de 2005). Que d’efforts en perspective n’est ce pas ? Et d’ailleurs, combien l’ont lu ce dossier?
Vous donner le change, vous amusez la galerie et c’est bien tout ce à quoi vous pouvez péniblement prétendre.
Nous avons élucidé le problème du nombre de participants à la manifestation : nous étions donc bien près de 300 au début et au moins 200 au pied de la carrière (confirmé par les 2 gazettes locales), jamais 100 comme vous le dites. C’est donc un succès. Avez vous lu que la « police » locale avait avancé le chiffre d’une petite centaine de participants ? Non, alors restez objectif.
Parlons du fond et c’est tout ce qui intéresse le lecteur averti, pas vos supputations alambiquées: expliquez nous pourquoi seulement une dizaine de lamastrois a apporté son soutien à ce projet de carrière alors que les moyens modernes d’expression garantissent l’anonymat de chacun au moins au moment de s’exprimer ?
Je me suis prononcé contre ce projet au cours de l’enquête publique parce que j’en connais parfaitement le contenu qui n’est pas compatible avec le développement futur de notre ville dont j’ai été conseiller municipal et c’est d’ailleurs à ce titre que je m’exprime ici; vous avez au contraire donné votre soutien: il est vrai que vos gites et chambres d’hôtes de Montpoulet (quartier de Saint Victor pour le lecteur ignorant) sont situés suffisamment loin de la carrière pour ne pas en subir le désagrément.
Nous sommes donc d’accord sur un point, Mme Séverine : le nombre de manifestants ne change rien à l’affaire ; alors pourquoi l’exagérer ? Cela ne procède pas d’une saine stratégie parce que les Lamastrois se disent « s’ils exagèrent là, pourquoi pas aussi sur les dangers de la carrière ? ». Ce qu’ils savent déjà s’ils ont lu le rapport de la commissaire enquêtrice. Mais comme vous ne semblez pas l’avoir lu, je vous en livre l’extrait le plus parlant concernant la crainte du bruit que vous exprimez.
C’est la commissaire qui parle des concasseurs :
« J’avais été particulièrement surprise, lors de cette visite, du bruit relativement faible, par rapport à ce quoi je m’attendais, émis par cet équipement. Je ne peux bien entendu pas donner de mesures, qui d’ailleurs sur un autre site ne seraient pas représentatifs, mais pour donner des éléments de comparaison, si l’on devait crier pour s’entendre à 1 m, à une dizaine de mètres une conversation normale était possible et à quelques dizaines de mètres le bruit était extrêmement amorti. Surtout, ce bruit se caractérisait plus par une rumeur continue que par des bruits de chocs chaotiques auxquels on pourrait s’attendre pour des blocs de pierre entrechoqués. C’est pratiquement l’alimentation de la trémie d’alimentation par une pelle mécanique qui produisait le plus de bruit.
La technicité de ces équipements (systèmes de concassage, enfermement de l’enceinte du concasseur, protection anti-trépidations, insonorisation) les rend déjà intrinsèquement assez performants au regard du bruit. » (p.53).
Vous dites aussi que les camions viendraient tourner au collège, pourriez-vous expliquer pourquoi puisque, autre extrait : « Afin de sécuriser les entrées et sorties du site, un nouvel accès à la RD 534 sera créé en direction de Tournon sur Rhône : créé en tranchée dans la pente rocheuse située aujourd’hui en amont de la RD, il permettra aux véhicules à destination et en provenance de Tournon de circuler dans cette direction sans manœuvre dangereuse, sur cette route en lacets, et en évitant l’agglomération de Lamastre. »
Pour le collège, je tiens aussi à vous rassurer : une seule famille se livre à l’odieux chantage auquel vous faites allusion tandis que plus d’une dizaine d’autres familles ont demandé des dérogations pour précisément venir au collège plutôt qu’à celui de leur zone.
Pour finir, je n’ai pas bien compris votre histoire d’équipe et de bateau qui coule, mais si vous voulez dire que ce n’est pas parce qu’on est peu nombreux qu’on se trompe, je crois que l’histoire démontre au contraire qu’on ne peut pas très longtemps avoir raison contre tous (sauf moi sur ce site :D) ; il faut avoir le courage de se rendre à l’évidence : la carrière ne présente aucune espèce de danger, et la sécurité des enfants du Collège, comme celle des gendarmes qu’on oublie toujours de mentionner, comme celle des usagers de la médiathèque et du gymnase, sera toujours aussi bien assurée.
Comment cela M. Reboulet, vous ne voulez plus qu’on rigole ? Vous ne voulez plus que « j’amuse la galerie ? »
Ce serait dommage pour les nombreux Lamastrois qui, d’après les témoignages que je reçois, se tiennent les côtes en nous lisant vous et moi associer Shakespeare et Corneille à une photo de manifestants.
Je redeviens donc sérieux quelques lignes : M. Reboulet, pourquoi en restez-vous aveuglément au rapport de Silice qui n’a aucune valeur juridique alors qu’il y a eu depuis le rapport de la commissaire enquêteur, étonnament favorable à la carrière (on pouvait craindre en effet qu’elle se laissât intimider par les bateleurs, lanceurs d’anathèmes et marchands de peur) et à la lumière duquel le Préfet a pris son arrêté de réouverture en faisant un pas en direction des anti-carrière en imposant un certain nombre de contraintes. Ce compromis pouvait, honnêtement, apaiser quelques craintes et satisfaire ceux qui étaient anti-carrière uniquement parce qu’ils en craignaient les effets et non pas parce que c’était un projet de la municipalité en place dont ils sont les adversaires politiques, et qui a réélue à près de 70% des bulletins.
M. Reboulet, pourquoi restez-vous obstinément hors sujet et n’expliquez pas enfin clairement pourquoi on ne peut pas voir plus de cent personnes sur la photo ci-dessus. Les autres se cachent-ils derrière les pancartes ? Car c’est bien cette photo contredisant l’annonce de 290 personnes qui est la cause de mon intervention sur ce fil : déformation professionnelle, quand je lis une connerie, je souligne en rouge. J’étais bel et bien déjà intervenu sur le fond de l’affaire ici : http://www.lamastre.net/2013/09/23/carriere-lamastre-la-contribution-de-mr-roffat/#more-20164
(M. Reboulet, vous avez la mémoire courte, c’était vous, fin limier, qui aviez mené sur moi une enquête qui n’aurait pas démérité de la Stasi) et pour moi le sujet est clos, l’affaire est jugée.
M. Reboulet, vous faites la promotion de mon petit établissement de tourisme, je me demande pourquoi, mais cela me permet de vous confier, sans donner l’impression de tirer la couverture à moi, que je pourrais aussi manifester : il y a dans l’alignement de nos fenêtres le carrefour entre la route Tournon-Lamastre et celles qui vont à Colombier Le Vieux et à St Barthélémy Grozon. Ce carrefour a été tellement creusé dans la montage qu’on dirait une carrière, sans blague. Et si j’étais un tant soit peu peine-à-jouir ou pisse-vinaigre, moi aussi j’irais rapporter que cela IMPACTE terriblement mon paysage, mais je me dis qu’après tout ce n’est que de la roche à nu et que les années auront tôt fait de la verdir.
M. Reboulet, je vous accorde pour finir un bon point : vous n’insultez pas. Alors que la collection que je tiens soigneusement des invectives directes ou insinuées qui pleuvent sur les Lamastrois pro-carrière n’en finit pas de croître.
Bonjour monsieur Magniouloux de Saint Victor alias Coriolanus
Encore une fois, vous ne répondez pas sur ce qui gêne : pourquoi une toute petite dizaine de lamastrois (pas un seul commerçant, un seul artisan du BTP et vous savez lequel) et une trentaine de non lamastrois dont vous, ont déclaré être favorables à ce projet de carrière.
Au passage, permettez-moi de saluer la lucidité des 5 conseils municipaux – Le crestet, desaignes, Nozières, St barthélémy et St basile, qui ont refusé cette carrière, ce qui représente plus de la moitié de la population du canton. Finalement, lorsque l’information passe le bon sens reste bien la valeur la mieux partagée du monde.
Quant à l’avenir de Lamastre dans les années à venir, j’espère bien ne pas avoir à le connaître puisque je ne compte pas passer ma retraite dans la médiocrité et le mortifaire. Je ne pense pas que les Lamastrois se tiennent les côtes comme vous le dites avec un rien de dédain; pour ceux qui le font, gageons (voyez il m’arrive aussi de reprendre des termes locaux) que le sourire se transformera vite en grimace.
Parlons technique :
S’agissant du bruit des concasseurs Mme BRIAND LE GUILLOU écrit, comme vous l’avez relevé à juste titre, qu’on peut se parler à 10 mètres. Elle en aurait fait l’expérience à la suite de sa visite sur un chantier Roffat à Annonay.
Savez vous bien que c’est tout à fait possible…à la seule condition de ne rien concasser (d’où « la rumeur continue » qu’elle évoque) et d’utiliser le langage des signes !
Vous faites une lecture très sélective du rapport de la Commissaire enquêteur puisqu’elle écrit plus loin : « La présente analyse met en lumière que des incertitudes pèsent sur une efficacité suffisante des mesures (de réduction (du bruit) proposées » et que « …les nuisances sonores pourraient s’avérer supérieures aux prévisions et excéder les normes en vigueur… ».
Elle rajoute :
: « L’impact sur le paysage est le seul qui ne puisse être complètement réduit ni compensé. Toutefois, c’est un impact sur une vingtaine d’années, car la remise en état du site prévue en fin d’exploitation effacera progressivement les traces de l’activité.(oui, à condition que Roffat ne demande pas le renouvellement de l’exploitation et de nombreux indices amènent à penser le contraire). En l’état le site n’est pas réhabilité. Accepter le projet…c’est donc accepter une dégradation temporaire (20 ans tout de même) pour une remise en état finale qui ne sera pas faite autrement. Toutefois cette dégradation peut être considérée comme forte compte tenu de sa durée à l’échelle humaine et du nombre d’habitants touchées ».
Avez vous lu qu’elle a écrit que » les mesures d’évitement visuel et sonores sont à leur maximum », ce qui veut dire qu’il n’y aura pas moyen de faire mieux.
Alors, oui cette dame a donné un avis favorable qui ne correspond pas à ses conclusions, tout comme le premier enquêteur l’avait fait, tout comme les services publics d’Etat l’ont fait; vous admettrez que leur implication est inversement proportionnelle à leur proximité du site qu’il ne connaissent pas tous, trompés qu’ils ont pu l’être par un dossier volontairement enjolivé.
Enfin, le carrefour dont vous parlez en face de votre établissement n’a rien à voir avec une carrière industrielle et pariez que vous aurez blanchi avant qu’il ne verdisse.
…et vous faites « soigneusement » la collection des invectives sur les pro carrière. Voilà une marotte bien singulière. Si vous ne voulez pas d’invectives, ne donnez pas le bâton pour vous faire battre, je veux dire ne soyez pas caricatural.
Pour ma part, et même si c’est trop tard maintenant je suis prêt à discuter avec vous de tous les points techniques du dossier avec des références précises et vérifiables, pas de me distraire en commentaires stériles.
Les fautes que vous faites sur mon nom et mon adresse relèvent sans doute de la même inattention ou précipitation qui vous font faire des fautes dans la lecture du rapport d’enquête publique mais continuer à corriger les fautes d’une copie hors-sujet procèderait d’un zèle dont je n’ai pas le temps. Je vous abandonne donc le terrain, profitez-en, c’est mon jour de bonté, et je vous donne raison sur tout :
1- Le rapport d’enquête publique est tellement défavorable à la carrière que le préfet joue la sienne 😀 (Voilà un fonctionnaire qui n’est donc pas CARRIÉRISTE ! 😀 ) en autorisant sa réouverture.
2- La photo numéro trois ne montre qu’environ 90 personnes parce que :
a) Une centaine se sont perdus en route, sont allés boire un coup, n’avaient pas l’habitude des longues marches, ne supportaient pas le soleil, avaient des chaussures neuves qui leur faisaient des ampoules…
b) Une autre centaine s’est rangée derrière le photographe pour ne pas cacher les autres, par modestie, timidité ou bien, c’est vrai personne n’y a pensé, parce qu’ils ne tenaient pas à ce que leurs portraits soient galvaudés chez MM. Google, Facebook, ou autres Twitter parce que « vous saviez bien, les photos sur Internet, on ne sait jamais où on peut les retrouver. » Des fois que Barack Obama et ses services secrets s’intéresseraient à l’affaire…
M. Reboulet, j’ai été charmé par votre esprit de répartie, vos arguments percutants et variés, votre ténacité à défendre votre bout de gras, votre culture littéraire, votre flair d’enquêteur, et votre courtoisie. Je vous souhaite un bon dimanche.
Erratum : je veux dire la photo numéro QUATRE bien sûr.
Erratum bis : esprit de repartie (sans accent, ce n’est pas le verbe répartir !)
Coriolanus,
Merci de votre implication, de votre ténacité et de votre constance.
Vous représentez l’esprit participatif du site tel qu’il devrait être si de nombreuses personnes n’avaient pas d’appréhension à s’y exprimer.
Je reçois des commentaires « en off » qui m’opposent la partialité du site et ma réponse immuable est justement la possibilité à tous de s’y exprimer, quelque soit l’opinion, pourvu que ce ne soit pas anonyme.
C’est la base de la liberté d’expression conforme aux règles élémentaires de la démocratie et de la clarté des débats.
Comme le souligne Jean Claude Reboulet, c’est le seul site lamastrois acceptant des commentaires.
Les articles aussi sont participatifs, comme celui sur la manifestation en rapport avec la carrière et dument signé.
Il y a certes des pseudos mais quand ils sont portés par un mail clair et traçable ils passent. C’est la règle, c’est votre cas, et c’est respecté.
Continuez et …restez « droit dans vos bottes » !!
Raymond Bouit.
🙂
Bonjour Monsieur Bernard Magnouloux (sans i) de Saint Victor alias Coriolanus,
Eh quoi, c’est tout ? C’est un peu court.
Je vous ai aimablement proposé de discourir du fond du dossier et tout ce que vous opposez, c’est quelques remarques pour des fautes de recopie ou une énième version sur le comptage des manifestants. Franchement, je suis déçu, vraiment.
Voilà qui me fait penser à d’aucuns qui, n’ayant rien à dire sur le fond, se complaisent, pour ne pas rester le bec dans l’eau, à reprocher à leur contradicteur d’avoir oublié le centime là où il est affaire de millions. C’est une image.
Ayant perçu très tôt chez vous cette perméabilité à l’universel, je ne vous fais pas ce grief et vous reconnais de la ténacité, de la constance et par dessus tout un sens aigu de l’abnégation.
Vous avez parfaitement le droit d’avoir et de formuler un avis différent du mien, mais de grâce, évitez nous l’insulte permanente de votre propension à opposer la caricature à l’évidence des faits.
Le rapport de Mme BRIAND LE GUILLOU est un véritable plaidoyer pour la carrière. Ce n’est pas pour autant ce qui en fait une analyse pertinente et non contestable. Il y a un précédent, si je ne m’abuse. Emettrait-elle le même avis si peu nuancé si cette carrière était devant chez elle, affirmerait-elle comme elle l’a fait qu’à 10 mètres, on peut se parler devant une unité de concassage mobile en fonctionnement qui pourtant développe 117 décibels (cf. étude acoustique du cabinet Beaudet, extrait du dossier Roffat, pages 4 et 5) ?
Tout, sauf chez moi, n’est-ce pas ? Et d’ailleurs, c’est exactement çà : pour parler trivialement, on peut résumer l’affaire ainsi : on va leur « fourguer » cette carrière puisqu’il en faut et qu’à part eux, personne n’en veut !
Vous ne m’avez pas donné votre avis sur le comportement des 5 communes sur 7 qui ont refusé cette carrière et qui représentent plus de la moitié de la population du canton.
Voyez-vous, il y a deux choses qui nous différencient dans cette affaire, c’est la justification de notre démarche et la connaissance du dossier.
En premier, J’ai effectivement un bout de gras à défendre dans cette affaire tout comme les dizaines de personnes averties qui apportent en nombre croissant un soutien discret à SILICE, pas vous. Merci à elles. Ce bout de gras, ce n’est pas seulement mon pré carré, c’est aussi l’avenir de la ville où je réside car, voyez-vous, tout se tient. Pas d’avenir collectif, pas de projet individuel.
En second, je connais tout le dossier, en tous cas ce qui en a été rendu public, pas vous ou alors par oui dire.
Et ce projet n’a vraiment rien de réjouissant.
Allez, je vous laisse une autre chance pour vous racheter et débattre de cette affaire, entre honnêtes gens et sans ronds de jambe.
Asta luego.
Quand la précision s’impose.
Mr Magnouloux, il n’existe à ma connaissance qu’un seul résultat des dernières élections , 59,67 % liste vallon et 40,33 % liste Bosc.
Avec 70% annoncé vous faites juste une erreur sur 169 électeurs.
Quand au nombre de participants à la manif contre cette carrière, sachez que j’ai procédé à un comptage scrupuleux sur un point fixe en face de la caisse d’épargne alors que le rassemblement défilait sur cette rue.J’ai compté 218 personnes à cette manif à ce moment précis.ce qui est à mon sens un chiffre conséquent qu’on ne peut ignorer réduire ou même taire.
je suis opposant à ce projet,(lire différents commentaires et courriers dans l’enquête publique) ma démarche est individuelle,et je partage les actions de l asso Silice .
ce commentaire n appelle pas de réponse.
Michel BREYSSE le Chambon , à moins de 4OOm de cette carrière
Le printemps a fait fleurir une nouvelle banderole à l’entrée nord de Lamastre. Elle me ravit.
Pour deux raisons.
D’abord parce qu’elle a des majuscules accentuées, ce qui montre qu’on a bien suivi ma dernière leçon sur l’obligation d’accentuer les majuscules, leçon publiée sur l’autre site puisque celui-ci, le parangon de la liberté d’opinion l’a modérée (on ne dit plus censuré, vous avez remarqué).
Ensuite parce que je suis heureux qu’une instance humanitaire tutélaire, sans doute émanant de l’ONU, du genre GIEC, ou bien de Greenpeace ou de Sauvons les baleines, se soit penchée sur notre sort.
En effet après ces plusieurs mois d’exploitation de la carrière nous vivons un enfer. Recouverts d’une épaisse couche de poussière, on se croirait, au collège, revenu au bon vieux temps de la craie. Tout le monde tousse, se déclare phtisique, et se meurt à petit feu. Je me suis même laissé dire qu’on venait d’ouvrir un service silicose à l’hôpital, de quoi, à quelque chose malheur est donc enore bon, apaiser les médecins avec une clientèle nouvelle. Lorsque les gendarmes se postent au bord de la route, ils se retrouvent vite transformés en statues minérales et les enfants leur jettent des épluchures, ce qui ne concourt pas à leur bonne éducation, vous en conviendrez.
Et puis voilà tout le monde devenu sourd à cause des tirs de mine. C’est un tel fracas qu’on dirait un passage de Mastrou. Tout le monde a plus ou moins les tympans éclatés et nous ne pouvons plus enseigner ni musique ni langue vivante. J’envisage moi-même de prendre une retraite anticipée puisque je n’arrive plus à distinguer l’accent de la Reine de celui de sa bru.
Enfin, tous ces camions qui viennent tourner au collège, quelle plaie ! Il faut parfois patienter 15 min avant de pouvoir entrer au collège. Et je ne vous dis pas les jours de pluie ! Car alors ce sont des tombereaux de boue qu’ils déposent, nous obligeant de mettre des chaînes.
Bravo donc pour cette courageuse banderole. On m’en a signalé une autre au sud, mais elle émane sans doute des gros propriétaires et j’y reviendrai dans une prochaine livraison.
Troll : Définition
Participant aux forums de discussions prenant un malin plaisir à provoquer avec subtilité des discussions polémiques stériles ou à mettre de l’huile sur le feu si une discussion se tarit.
Le psychisme des trolls est depuis peu un sujet d’étude. Il en ressort une corrélation entre le comportement de troll et le sadisme, la psychopathie et le machiavélisme.
Le troll méchant c’est le troll le plus connu, et pour lequel on trouve la littérature la plus abondante. Son but est, consciemment, de tuer les discussions. Par amusement, parce que dehors il pleut, ou il fait trop chaud ou il s’emmerde au boulot. Ce qui, au final, nous donne le genre synthétique bien connu du « troll bête et méchant ».
Un rapide profil psychologique de ce troll nous donne :
– mauvaise foi à toute épreuve,
– nullité conceptuelle,
– autodérision de façade,
– bassesse inimaginable.
Le sujet « part en troll » si des participants au forum « tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile.
En tout état de cause, il est généralement préférable de ne pas répondre à un Troll !
PS : Un troll est aussi, dans la mythologie scandinave, un être plus ou moins démoniaque ou malfaisant, très rustre.
Je plusssoie et vous cite, cher Harry :
« (…) des participants au forum »tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile. »