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L’article du 9 mars retraçant les dernières péripéties de l’affaire opposant la Mairie aux consorts Chazot Exbrayat avait fait sourire mais aussi grincer quelques dents de part et d’autre.

http://www.lamastre.net/2015/03/09/la-comedia-dell-arte-a-lamastre/

La publication initiale comportait 3 actes et un épilogue, il  faut maintenant rajouter un nouvel acte à la saga , facile à composer puisqu’il est inscrit dans la délibération officielle du conseil municipal du 31 mars qui annule « simplement » la délib inique qui avait mis le feu.

deliberation CM Lamastre 31 mars 2015 1 deliberation CM Lamastre 31 mars 2015 2 chazot exbrayat

deliberation CM Lamastre 31 mars 2015 3 correction sous prefet

Je ne ferai qu’une seule remarque : l’unanimité qui prévaut à cette deuxième délibération.

Comme quoi une occupation de Mairie validée par le Sous Préfet, de l’humour, un peu de dérision et la liberté d’expression peuvent exhaler du bon sens et une économie immédiate de 350 000 € pour notre budget municipal.

R B

les épisodes précédents:

http://www.lamastre.net/2015/02/17/reglement-de-compte-a-ok-lamastre/

http://www.lamastre.net/2015/02/18/le-sous-prefet-au-champ-en-mediateur-a-lamastre/

http://www.lamastre.net/2015/02/20/communique-du-groupe-de-la-majorite-de-la-municipalite-de-lamastre/

Une réponse à to “Comedia dell’arte, Acte IV.”

  • hans verschoor dit :

    En travaillant dans des pays sous-développés en l’Europe de l’Est, en Afrique, en Asie et aux isles Caraïbes on apprend une première chose inéluctablement: Quand les jeux politiques sont faits le développement économique risque d’être stagnant. Les institutions formelles (règles, lois, constitution) et informelles (code de conduite, conventions, normes) sont à la service du pouvoir politique existant et surtout au maintien du poivoir là ou il reste.
    Dans ce cas il existe une structure institutionnelle promue par les croyances dominantes des entrepreneurs politiques qui déterminent le (non-)fonctionnement de l’économie et les interactions humaines. Cette structure peut immobilizer tout développement economique sauf celui desiré par les entrepreneurs politiques susmentionnés. C’est clair comme de l’eau de roche que ces entrepreneurs prépondérant défendent leurs positions et les intérêts de leurs satellites. Fin de l’histoire? Pas tout à fait, quoiqu’un pays sous-développés n’ait pas facilement cet outil indispensable qu’on appelle la démocratie. (Quatre ans après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali, la Tunisie est misérablement seule a confirmer le statut d’exception des révolutions arabes).

    En France c’est different. En France règne un système politico-économique qui est consideré comme une création humaine dont le fonctionnement n’est jamais automatique ni naturel. Il y a toujours des fissures où la lumière peut entrer et jouer avec les ombres .

    Ici c’est bien une forme de démocratie qu’on appelle la Commedia dell’Arte et qui se joue non à partir d’un texte rédigé à l’avance, mais d’un simple « scénario »: par exemple un galant fait remettre un billet de préemption à un entrepreneur à la barbe de son propre électorat. A partir de là, les acteurs improvisent, construisent un dialogue. La pièce est ainsi une sorte de création collective.

    Bien fait Lamastre. Mes sincères felicitations. Et beaucoup de succès en affaires, Monsieur Chazot, vous qui a montré tant de patience et dignité.

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