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Archive pour la catégorie ‘Reportages’

Sept sur sept pour Plats Lamastre

Le rassemblement finit l’année 2024 par une nouvelle victoire contre le RC Chatillonais 33 à 27.

Les Jaune-Orange-et-Noirs envoient rapidement du jeu lors du début de match. Si Teddy Seignovert marque un essai puis Brandon Bellerre une pénalité, les locaux ne parviennent pas concrétiser toutes leurs actions offensives. Les drômois reviennent grâce à leur pack. La mi-temps est sifflée sur le score de 16 à 10.

plats lamastre chatillion

Lors de la seconde période, les deux équipes vont se répondre du tac au tac. Après un nouvel essai de Seignovert, Châtillon St-Jean revient avec un nouvel essai de ses avants avant que Bellerre sur pénalité puis Thibaud Petitjean sur un essai ne redonnent l’avantage aux locaux. Les visiteurs parviennent à obtenir le bonus défensif sur leur dernière offensive tandis que les Platous Lamastrois confortent leur troisième place avec cette septième victoire de suite.

Après la trêve, les joueurs du rassemblement se déplaceront à Marsanne, leader de la poule, le 19 Janvier. En ouverture, les réservistes se sont inclinés à la dernière minute 19 à 26.

 

RUGBY CLUB LAMASTROIS‍

Comment vivait-on dans le Pais du Doux en l’an Mil?

doux mil

L’Université Populaire du Vivarais organise une conférence à la Médiathèque de Lamastre le Jeudi 19 décembre à 17h00   animée par Jean-Claude COURTIAL, Historien, sur le thème:

Le Pais du Doux en l’an Mil

Malgré  la rareté des textes et des recherches archéologiques, une recherche opérée par le croisement d’indices de terrain et l’étude des sources archivistiques permet de définir l’organisation territoriale et agricole d’alors. Cette période méconnue paraît loin d’être sous-administrée et joue même un rôle non négligeable dans l’agencement du territoire actuel !

Jean-Claude COURTIAL est membre actif des associations « Mémoires d’Ardèche et Temps Présent » et des « Amis du Mezenc« . Historien, patoisant et toponymiste, il mène une recherche autour du Vivarais à l’an Mil.

Alain Jammet

 


Natif de Lamastre, Pierre Abattu qui a fait sa vie à Crest, à été à l’honneur avec l’inauguration de Notre Dame.

Avec les compagnons de sa fonderie d’art, ils ont réalisé tout le mobilier liturgique en bronze de Notre Dame !

Le résultat est magnifique, bravo Pierrot!

Pierre Abattu à gauche sur la photo est le fils de Jacques Abattu qui fut directeur du Crédit Agricole Lamastre.

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https://actu.fr/societe/drome-cathedrale-notre-dame-de-paris-ce-mobilier-liturgique-est-100-dromois_61950175.html

Plats Lamastre irrésistible

Le rassemblement obtient sa sixième victoire de suite sur la pelouse d’Annonay 23 à 12 et conforte sa troisième place au classement.

SO Annonay lamastreplats

Dans des conditions difficiles, la première mi-temps a été assez hachée, marquée par des pénalités de part et d’autre. Le SOA l’atteint en tête, 12 à 8 ,malgré un essai de Thomas Louis pour les visiteurs sur la seule envolée des trois-quarts Jaune-Orange-et-Noir.

lamastre plats SOAnnonay

Lors du deuxième acte, les joueurs du rassemblement vont se montrer beaucoup plus incisifs, cantonnant les Annonéens dans leur camp et les mettant à la faute. Bellerre inscrit une pénalité puis un essai avant que les avants Platous Lamastrois ne propulsent Théo Brunière dans l’en-but.

lamastre SOA

Avec cette victoire à cinq points, le rassemblement reste à la troisième place de la poule et recevra ce dimanche Châtillon Saint-Jean à Lamastre (15H).

 

RUGBY CLUB LAMASTROIS‍

stade de la Sumène

07270 LAMASTRE
tel : 04.75.06.59.54
mail : r.c.lamastre@wanadoo.fr
http://rclamastrois.ffr.fr

Caroline Sinz s’est entretenue avec les Odettes, son vécu est dans le dernier journal Odette & Co

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Caroline Sinz, journaliste-reporter pour France2 TV

  « Vérifier aux trois sources »

Caroline, originaire de Lamastre, nous parle de son métier avec passion. Elle a toujours eu envie d’être journaliste. Au cours d’un voyage en Autriche, elle a rencontré des réfugiés chiliens qui avaient fui la dictature et la torture. Cela lui a donné envie de témoigner pour les pays étrangers et l’a motivée à faire l’école de journalisme.

Il y a aujourd’hui environ 70% de femmes dans les écoles de journalisme, et elles réussissent en moyenne mieux que les hommes. Pourtant, on ne retrouve pas cette proportion ensuite parmi les journalistes en activité : beaucoup de femmes abandonnent vers la trentaine pour privilégier leur vie de famille, car c’est un métier stressant, souvent décourageant au début quand on accumule les CDD et les « piges » ; et les équipes qui partent à l’étranger font des rotations de trois semaines : c’est compliqué pour avoir une vie de famille !

Caroline a été grand reporter sur les terrains de guerre jusqu’en 2011. « Autrefois, quand on partait à l’étranger, il fallait un matériel énorme. Les gouvernements pouvaient nous interdire certains accès, nous censurer. On était coupés du monde, à nos risques et périls. Aujourd’hui, on a les moyens techniques de faire du direct de partout-ou presque ; ça a révolutionné notre métier, de ne plus dépendre des pouvoirs dictatoriaux. On est passés du cheval à l’avion !»

Ce qui plaît à Caroline, c’est d’être en contact avec les gens. Le rôle du journaliste est de vérifier ses sources. A France 2 TV, une info est vérifiée à trois sources différentes ; c’est un code de déontologie.

« J’aime ce métier et j’estime avoir de la chance de le faire. Mais c’est beaucoup de stress, car l’info va très vite. Par exemple, pour le journal de 13h, il y a une première réunion à 9h ; mais il peut y avoir des événements entre 9 et 13h ! Dans ce cas, il faut dérusher à toute allure. Il faut tout donner en un minimum de temps, mais c’est ce que j’aime. »

Comment ça se passe, la préparation du journal télévisé ?

Un sujet moyen dure une minute quarante, un long format dure trois minutes. Six minutes, c’est déjà un très long format ! Les chefs de service établissent la liste des sujets avec les rédacteurs en chef. Les reporters proposent aussi des sujets. En moyenne, 30% des propositions des reporters sont retenues ; le reste des sujets leur est imposé. Il faut « coller » à l’actualité, suivre les tendances pour intéresser les gens. Les audiences sont analysées après chaque journal.

  Le fait d’être une femme dans ce métier fait-il une différence ?

« Ma génération a eu davantage à se battre avec les journalistes-hommes, avec les rédacteurs, pour s’imposer. Mais c’est fini aujourd’hui.»

Caroline a été victime de viols lors d’un reportage en Égypte en 2011. Elle n’a pas été soutenue par sa chaîne, qui a mis sa parole en doute et lui a interdit d’en parler. Elle en a parlé malgré tout. Après cela, on l’a changée de service pour qu’elle ne fasse plus de reportage à l’étranger. C’est la double peine !

 « J’ose espérer que ce serait différent aujourd’hui ! nous dit Caroline »

Le journaliste n’a pas une bonne image partout, qu’il soit homme ou femme ; dans les manifestations, on le considère souvent comme « vendu-e au pouvoir ». Le journaliste-télé est plus exposé car très visible, le risque d’otage est important.

L’avantage d’être une journaliste-femme est de pouvoir recueillir plus facilement, les confidences des autres femmes, particulièrement dans les pays où elles n’ont pas trop droit à la parole.

Peut-on être neutre dans ce métier ?

« Il faut être indépendant, ne pas appartenir à un parti et pouvoir aller partout. On est dépendants des visas bien sûr, certains pays n’en accordent pas. On s’efforce d’être neutre, mais on est humain : on choisit des personnages, des paroles, qui nous ont touchés. »

Et pour l’avenir ?

Caroline tient à ajouter : « France télévision est un service public, il n’est pas forcément là pour faire de l’audience. Il est très important à mes yeux qu’il reste un service public fort. Le projet de regrouper les différents services de France Info ( radio et télé), risque de supprimer des emplois et d’avoir ensuite recours à des reportages faits par des privés. »

Même si vous n’avez pas l’image, écoutez sa voix, elle est passionnante !

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