Un mois de janvier florissant
Les escrimeurs de la Septeam se sont de nouveau illustrés sur les pistes départementales et nationales ce mois-ci. A Annonay les 12 et 13 janvier, les jeunes M13 (moins de 13 ans) participaient à leur deuxième compétition de l’année : Matthieu Bouquet finit 5ème, Klaus Von Bonkewitz 24ème, Esteban Pascal 27ème, Gaspard Ros-Ruiz 29ème. Pour Matthieu, ce bon résultat se solde par une sélection au stage régional organisé par le Comité Régionale D’escrime de la région AURA.
Les Séniors, quant à eux, présentaient deux équipes au challenge d’Annonay toujours : l’équipe 1 avec Marie Robert, Jean-Christophe Harel et François Condamines, monte sur la 3ème marche du podium ; l’équipe 2, composée de Muriel Putoto, Coralie Desbos et Fabien D’Artois finira, elle, à la 17ème place.
Ce même jour se déroulait le circuit national Sénior Dames à Mâcon : Caroline Bouquet se classe 44ème et Sonia Chemouilli 71ème.
Les deux épéistes se sont présentées également à Thionville le week-end dernier pour le circuit national vétéran : elles terminent respectivement 3ème et 10ème dans la catégorie V1. Ariane Moser chez les V2 Dames obtiendra une belle 3ème place et Stéphane Dautel accèdera à la 28ème place chez les V2 Hommes.
On regroupe sous “troubles Dys” les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils induisent.
Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent au cours du développement de l’enfant, avant ou lors des premiers apprentissages, et persistent à l’âge adulte. Ils ont des répercussions sur la vie scolaire, professionnelle et sociale, et peuvent provoquer un déséquilibre psycho-affectif. Leur repérage, leur dépistage et leur diagnostic sont déterminants.
Certains de ces troubles affectent les apprentissages précoces : langage, geste…
D’autres affectent plus spécifiquement les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul. Ils sont le plus souvent appelés troubles spécifiques des apprentissages.
Ces troubles sont innés, mais certains enfants victimes d’un traumatisme crânien ou opérés et soignés pour une tumeur cérébrale peuvent également présenter des troubles cognitifs spécifiques gênant la poursuite de leurs apprentissages.
Calendrier transmis
L’Université Populaire du Vivarais organise une conférence au Centre Mutimédia de Lamastre:
L’Onomastique ou la science des noms propres
Vendredi 8 février à 16h00
animée par Bernard SALQUES, ethnolinguiste, anthropologue, Conservateur du Patrimoine
qu’il présente ainsi:
L’une des spécificités de la nature humaine est sa capacité de nommer le monde qui l’environne: les êtres, objets, personnes, et le nom qui a été donné crée une relation aux autres, au territoire. Les langues sont ainsi le premier questionnement que l’on se pose en général, mettant en œuvre la mémoire et le temps. Ainsi, de même que le temps passe, les langues évoluent, en conservant parfois de manière fossilisée des termes, des noms dont le sens paraît avoir été oublié.
L’onomastique, la science des noms propres, s’essaie à saisir l’origine des noms dans son rapport général à la linguistique, tâche d’en retrouver le sens et d’en comprendre les formes. Les noms de personnes, les noms de lieux sont les témoins d’une longue histoire à laquelle ont participé différentes langues, différents évènements qu’il nous est loisible aujourd’hui de reconstituer dans une enquête aux nombreuses hypothèses. Ainsi la lecture d’une carte de géographie, un plan cadastral, par exemple, illustrent au-delà de leur simple description des lieux, la manière dont le territoire s’est organisé et en conserve la mémoire.
Alain Jammet
L’Université Populaire du Vivarais a organisé mercredi dernier une conférence sur l’homéopathie animée par le docteur Berenguer, médecin généraliste spécialisé en homéopathie. Après les allergies alimentaires en 2016, l’ostéopathie et la médecine manuelle en 2017, le stress, maladie ou maladresse en 2018, trois conférences qui eurent beaucoup de succès, ce fut au tour d’une présentation de l’homéopathie, de ses mythes et des réalités scientifiques qui y sont liées que le docteur Berenguer présenta à un public fort intéressé.
Tout d’abord par un rappel historique: l’homéopathie a vu le jour en 1796 grâce au médecin et botaniste Samuel Hahnemann en étudiant de près les effets de la quinine sur le paludisme qui peut déclencher des symptomes à forte dose mais peut soigner à faible dose. D’où le principe de la dilution infinitésimale (par exemple: 9 CH= 1 goutte dans 100 gouttes). Ensuite, c’est James Tyler Kent, médecin homéopathe américain décédé en 1916 qui a établi le « Répertoire de la matière médicale homéopathique » en consignant des dizaines de milliers de symptomes et en faisant correspondre à chacun des produits homéopathiques susceptibles de soigner les patients.
Le Docteur Berenguer, en tant que médecin homéopathe privilégie d’abord la relation duelle avec le patient pour connaître l’origine de ses troubles avant de prescrire un remède. Au cours de la conférence, il a aussi fait mention de Jacques Benveniste et de ses travaux en 1987 sur la « mémoire de l’eau » ainsi que ceux de Masaru Emoto qui cherchent à démontrer qu’avec une eau diluée on obtient des cristallisations différentes selon qu’elle est soumise à des sons, des mots, voire des pensées.
Des millions de personnes à travers le monde ont recours à l’homéopathie. En France, à l’heure actuelle, de nombreux scientifiques et des médecins remettent en cause les principes et l’efficacité de l’homéopathie, demandent même son déremboursement, ce qui n’empêchera pas les personnes convaincues de continuer à se soigner avec cette médecine dite « alternative ».
Alain Jammet