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Patrice Rouchossé vétérinaire, la voix lamastroise de l’homéopathie, nous avait conviés à la projection du film de William Suerinck psychiatre et homéopathe « homéopathie, une autre voie ».

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Un  partenariat avec Écran Village qui commence par un repas partagé.

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Une salle comble car Patrice avait bien fait la pub.

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La salle acquise en grande partie à la cause ; il y avait  2  pharmaciens et  3 médecins qui sont restés discrets pendant le débat.

Le film qui  lui fait la part belle, ainsi qu’a ses « patients locaux » est un film engagé et volontairement  promotionnel,  tentant de montrer  une face scientifique à  l’homéopathie par  les arbres décisionnels et la recherche fondamentale qui  fouille dans la physique même quantique une trace moléculaire de la dilution au-delà du 12 ch.

Il est fait de séquences avec des témoignages  choisis, témoignages de praticiens homéopathes et de patients. Patrice qui fait partie « de la douzaine de vétos homéopathes français » a participé activement à la réalisation du film.

Un débat très intéressant  mené de main de maitre par Patrice qui a abordé franchement et clairement  les limites scientifiques de l’homéopathie qui  ne passe pas la barre des études statistiques.

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En effet du  point de vue scientifique et médical pour qu’une thérapie soit validée par « les tutelles » il faut quelle fasse une preuve statistique sur un échantillon représentatif par rapport au produit de référence ou  un placebo. Or l’homéopathie et le film présenté s’appuient sur la casuistique qui  est aux antipodes de la statistique et de la reproductibilité.

Patrice a évoqué ces limites,  l’intérêt d’une pratique par  des praticiens adhérents  à la démarche d’analyse personnelle à chaque cas, a discrètement évoqué la difficulté inhérente à l’automédication et  a bien recadré  une question sur les vaccins homéopathiques qui ne peuvent pas exister dans la pharmacopée élaborée par les principes de médecine alternative inventée par Samuel Hahnemann en 1796.

Une bonne soirée autour d’un fait de société auquel, ce n’est pas un secret, je  n’adhère pas mais autour duquel il est toujours intéressant de s’informer.

R BOUIT. praticien cartésien discret.

Une réponse à to “Homéopathie, la voix Lamastroise”

  • P.ROUCHOSSE dit :

    J’ai été très surpris de lire cet article,tant, ton silence et celui des professionnels de santé que tu cites, fût assourdissant lors de cette soirée qui se voulait une occasion de débat.
    Je préciserais juste concernant mon expression maladroite de « la douzaine de vétérinaires homéopathes », que cela n’était qu’une formule pour souligner mon dépit, mais qu’elle ne correspond bien sûr pas à une réalité numérique. Il y a en France une cinquantaine de vétérinaires homéopathes unicistes, autour de 200 vétérinaires pluralistes, et des centaines d’éleveurs se procurent des complexes homéopathiques auprès de leurs vétérinaires respectifs.

    Pour le reste, je préfère laisser les personnes, présentes lors de cette soirée, te répondre tant il est vrai que nous n’avons pas vu le même film, ni assisté au même débat semble-t-il…
    Je préciserai simplement, pour les absents, qu’ils auraient vu dans ce film: un chirurgien devenu homéopathe, un gastro-entérologue s’étonnant de la guérison de son patient par l’homéopathie, un chercheur affilié à l’INSERM et au CNRS expliquant ses travaux, et un cancérologue, internationalement reconnu, se féliciter de sa collaboration avec un homéopathe dans son service. Drôles de militants quand même?…
    Le Pr Henry parle des statistiques comme de « l’outil des ignorants », j’ai essayé de démontrer lors de cette soirée qu’elles devenaient un outil de manipulation de la science.
    Enfin, pour ceux qui, comme moi, seraient tentés d’aller vérifier le sens du mot « casuistique » dans un dictionnaire: »Elle consiste à résoudre les problèmes pratiques par une discussion entre, d’une part, des principes généraux (règles) ou des cas similaires (jurisprudence) et, d’autre part, la considération des particularités du cas étudié (cas réel). De la confrontation entre les perspectives générales, passées et particulières est censée émerger la juste action à mener en ce cas-ci.
    Le mot « casuistique » vient du latin casus qui signifie : un « événement », ou « cas » particulier. Dans l’usage moderne, le terme casuistique est généralement employé péjorativement pour qualifier un mode d’argumentation jugé spécieux. » Ou pour Alain Rey dans Dictionnaire historique de la langue française: » se dit péjorativement d’une personne aimant à justifier par des arguments subtils ses fautes ou celles d’autrui ».
    Pas très élégant Docteur, ce n’est pas cette démarche qui me porte, saches le.
    P.Rouchossé

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