Archive pour la catégorie ‘Reportages’
L’Université Populaire du Vivarais organise une conférence à la Médiathèque de Lamastre le JEUDI 20 NOVEMBRE à 17h00 sur le thème:
LE RHÔNE: UN FLEUVE, DES HOMMES, DU VIN…
animée par Alain D’ANGELO, adhérent de l’UPV, qu’il présente ainsi:

Depuis des siècles, l’histoire du vin dans notre pays et dans notre territoire à proximité du Rhône, est étroitement liée à celle de notre Histoire tout court. Le vin a accompagné les grands évènements et les évolutions qui ont marqué notre pays depuis deux mille ans. Les Grecs, les Romains puis les Ecclésiastiques, tous ont laissé leurs traces, leurs empreintes. Si l’économie a été le moteur essentiel dans ce développement, il ne faut surtout pas oublier la passion qui a animé tous ces hommes qui ont lutté et travaillé à son élaboration jusqu’à nos jours.
Alain D’ANGELO est ingénieur en Génie Civil retraité et ancien président de l’Office de Tourisme de Désaignes. Auteur d’un Mémoire sur le Vin, sommelier-conseil, il a initié dès 2007 le projet de réhabilitation du vignoble désaignois laissé à l’abandon durant une longue période. Cette action a permis de redonner vie à ce patrimoine local qui s’inscrit dans la grande tradition viticole de la vallée du Rhône grâce au travail de jeunes viticulteurs avec leurs vendanges manuelles et la production d’un cru de renom.

Alain Jammet
Le troisième acte de cette journée du 30 octobre consistait en une déambulation dans Lamastre sur le thème des souvenirs de la Résistance.
Raymond Bouit, Muriel & Serge Bonijoly de l’ANACR, Bernard Lescaille et Philippe Reyne accompagnaient cette promenade pour l’agrémenter de commentaires.
Le support iconographique était facile puisque l’association La Vanaude de Vanosc dont Serge est président a écrit un livre sur les traces de la Résistance en Ardèche, avec bien sûr une page sur Lamastre.

Le rendez vous de départ était donné à la mairie

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puis direction rue Camille Gaudemard, résistant mort en déportation, passage avenue Paul Bruas président du comité de Libération, et direction Hôpital Elisé Charra, en empruntant la rue du même nom

A l’Hôpital Elisée Charra qui a été un des plus gros centre de soins des maquis Ardèche et Vallée du Rhône pendant les combats de l’été 44 Bernard Lescaille , petit fils d’Elisée Charra a résumé l’action de son grand père dans la résistance sur le canton et au sein de l’Hôpital. Raymond Bouit a détaillé l’organisation locale avec deux autres pôles de soins: un au château de Maisonseule dirigé par Albert Trillat et puis un troisième au Ranc sur la commune de Désaignes sous la tutelle de Pierre Grandcolas à partir de fin juin début juillet 44.
Ensuite une longue halte au monument Seignobos symbole de la résilience Lamastroise. Là c’est Philippe Reyne, petit fils d’Emile Mandon un des sauveurs de Seignobos , du moins de son buste, qui avec sa verve éloquente habituelle a fait un récit plein d’anecdotes du périple du buste entre Lamastre, la fonderie de Grenoble aller et retour et sa résurrection en septembre 44 après une éclipse totale de 2 ans.

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La découverte des vestiges de la Résistance s’est terminée au cimetière des Devières, labellisé tombe du Commonwealth, où un hommage a été rendu aux 7 aviateurs anglo canadiens morts lors d’un parachutage à Gilhoc et enterrés avec les honneurs fin juin 44 à Lamastre.

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La tombe avait été restaurée pour la circonstance.

Le temps dévolu à cette découverte était limité par l’heure de la conférence à venir au centre culturel.
Une trentaine de participants attentifs, dont des enfants, ont profité de cette découverte intra muros.

D’autre lieux sont à découvrir sur le canton
Les voici, histoire de vous donner envie de vous promener.
A Tachay sur Gilhoc le mémorial sur le site de l’accident de parachutage,

sur Désaignes avec la place Binoche,

la stèle du maquis de la Raze au fin fond de la campagne au dessus de Sauteraux

et le Musée de Désaignes , sa salle dédiée et sa vitrine de reste de l’avion halifax de la RAF

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R B.
En regardant celles et ceux qui regardent, Guillaume Poix plonge dans le quotidien d’un métier méconnu, sinon méprisé, et interroge le sens d’une institution au bord du gouffre.

Bien cordialement
Lydia Rossille
Journée du 30 octobre, deuxième acte.
A la suite de la cérémonie protocolaire rue du Savel,empreinte de solennité et d’émotion, un nombre important de participants a rejoint la salle polyvalente pour un apéro collation où tout le monde a pu échanger dans un climat détendu et convivial.

En plus des petites charcuteries, mignardises et autres spécialités locales la cérémonie a repris avec une remise de souvenirs de Lamastre aux familles juives célébrées lors de cette journée.
J’ai remis aux familles les exemplaires des journaux locaux qui avaient annoncé par des articles détaillés la cérémonie à venir. Articles détaillés qui avaient permis une information complète de la population et drainé bon nombre de participants. Merci aux journalistes pour ces annonces. J’ai aussi offert les affiches de l’événement et celles décorant la salle de conférence. Affiches qui avaient été confectionnées au centre multi média avec l’aide précieuse de Stéphanie Plantier. Des exemplaires de ces affiches avaient aussi été mise à disposition de tous, elles ont toutes trouvé « preneurs ».



Le Maire JP Vallon , a offert au nom de la commune et de ses concitoyens des exemplaires du livre de Hervé Rouveure et la médaille de la ville de Lamastre dont il a fait graver le revers à la date du 30 octobre.


Un mariage dans la communauté juive avait été célébré le 25 août 1943 en mairie de Lamastre, une copie agrandie et encadrée à été offerte à Francine Maous dont le père André Mossé a été assassiné à Auschwitz-Birkenau,

Avec ces remises de souvenirs l’émotion de la rue du Savel avait cédé la place à un bonheur, partagé par tous, d’avoir pu faire aboutir ce projet mémoriel.
R Bouit.
Du nouveau dans le paysage médical lamastrois.

Le Dr Sylvain Bouquet a déménagé son cabinet dans les locaux de la maison de santé qui s’installe provisoirement dans les bureaux vacants de l’ancienne maison des services publics au quartier de la gare.
Provisoirement, car les travaux de la future maison de santé dans les anciens bâtiments EDF ne sont pas encore commencés, mais il fallait bien lancer le projet pour le mettre sur les rails de l’éligibilité.
Le fait remarquable est l’installation prochaine de la Dr Hélène Langelier, diplômée de la faculté de médecine de Lyon.

Une infirmière AZALEE Lucie Richard ( Action de Santé Libérale en Équipe ) complète le dispositif dans le sens de la prévention.
Un article plus détaillé suivra lors de l’ installation effective d’Hélène Langelier programmée en décembre 2025.
C’est intéressant !!!













