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Les villes et leurs banlieues n’ont pas le monopole de la précarité et de la pauvreté.

Le salaire moyen des lamastrois cliquez ici:

reportage dans le canton rural de LAMASTRE, en Ardèche paru dans la deuxième revue économique française.

Du bon journalisme, documenté, avec des interviews d’acteurs locaux que vous connaissez.

Pour nous aider à connaitre, comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Publié avec l’aimable autorisation de la revue Alternatives Economiques.

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Un reportage de Franck Seuret.

© ALTERNATIVES ECONOMIQUES n°295 – octobre 2010

Fins de mois difficiles en Ardèche
Franck Seuret
© Alternatives Economiques n° 295 – octobre 2010
Les villes et leurs banlieues n’ont pas le monopole de la précarité et de la pauvreté. Reportage dans le canton rural de Lamastre, en Ardèche.
   
Le local est situé à la sortie de la ville. A côté des anciens abattoirs, qui ont fermé leurs portes en 2007, entraînant la suppression d’une dizaine d’emplois. Bienvenue aux Restos du coeur de Lamastre, une bourgade de 2 500 habitants, aux portes du Parc naturel des monts d’Ardèche. La grande ville la plus proche, Valence, est à 39 kilomètres, soit trois quarts d’heure d’une route sinueuse. L’association a ouvert une antenne dans la cité ardéchoise, il y a deux ans. Tous les jeudis, pendant l’hiver, elle distribue des repas à 67 familles. « Je n’aurais jamais cru que tant de gens d’ici aient besoin d’aide », s’étonne Nicole Jourdy, la responsable du centre.
 
« La pauvreté rurale est masquée, car souvent non dite tant par les personnes concernées que par les élus locaux », constate la géographe Emmanuelle Bonerandi (1). Et puis, dans l’imaginaire collectif, les campagnes restent considérées comme un espace où il fait bon vivre. Pourtant, la pauvreté y est très prégnante. A la figure traditionnelle du paysan pauvre se mêlent aujourd’hui de « nouveaux pauvres ». Certains sont venus des villes pour tenter leur chance, sans succès. D’autres sont victimes de la précarisation de l’emploi provoquée par la contraction du tissu d’activité traditionnel.
 

Garder le silence
 
En France, 13,2% de la population (2) se situe en dessous du seuil de pauvreté (*) , avec moins de 908 euros par mois. La proportion est plus élevée dans l’espace à dominante rurale (13,7% des 11 millions d’habitants) que dans l’espace à dominante urbaine (11,3% des 50,3 millions d’habitants). 21% des « pauvres » vivent donc en milieu rural, lequel n’accueille que 18% de la population française. Et dans plus d’un tiers des départements de France métropolitaine, le taux de pauvreté dans la population rurale dépasse 19%. Après les zones urbaines sensibles, c’est même dans les communes du rural isolé (*) qu’il y a le plus de ménages à bas revenus. Pourtant, seuls 166 habitants du canton de Lamastre bénéficient du revenu de solidarité active (RSA), soit 3,3% de la population âgée de moins de 65 ans, le même pourcentage qu’à l’échelle nationale. Sans doute parce que tous les ayants droit ne se manifestent pas.
 
« Si les néoruraux poussent assez facilement notre porte, beaucoup de personnes du coin n’osent pas demander les aides auxquelles elles ont droit, parce que ce n’est pas dans leur culture », précise Isabelle Danerol, la secrétaire du centre médico-social (CMS) de Lamastre. Celui-ci met en oeuvre, sur trois cantons, la politique du conseil général (RSA, aides à l’enfance, aux personnes âgées, aux handicapés, etc.). « Vivre sur un territoire où tout se sait très vite du fait de l’étroitesse de la société locale conduit beaucoup de gens à garder le silence », confirme Emmanuelle Bonerandi.
 
Si au centre médico-social l’accueil est assuré par des professionnels, ce n’est pas le cas, faute de moyens, au centre communal d’action sociale: celui-ci dispose de 30 000 euros (1,5% du budget municipal) pour assurer un coup de pouce aux Lamastrois en difficulté. Tous les jeudis, le maire et une adjointe assurent donc les permanences. « Nous connaissons bien nos administrés et nous savons qui est réellement dans le besoin, ce qui limite d’ailleurs les risques de fraude », assure Jean-Paul Vallon, le maire de Lamastre, sans étiquette. « Nous avons de plus en plus de gens dans la précarité financière, poursuit celui qui est également conseiller général, membre du groupe d’opposition (droite et centre). Une grande partie d’entre eux se retrouve dans cette situation parce qu’ils n’arrivent pas à gérer leur budget. » La réalité est toutefois moins simple.
 

D’abord pour les hommes
 
« Les profils de pauvreté se complexifient, assure Emmanuelle Bonerandi. Ils allient des catégories anciennes et persistantes à des formes de pauvreté émergentes.  » Parmi les premières, les retraités figurent en bonne place. D’anciens agriculteurs, notamment, qui n’ont pas suffisamment cotisé faute d’avoir été correctement déclarés du temps où ils travaillaient sur l’exploitation de leurs parents. Beaucoup de veuves d’agriculteurs aussi, auxquelles le statut de conjoint collaborateur n’a conféré que des droits limités. Ces personnes doivent donc se contenter de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), qui complète leur retraite de façon à porter leurs revenus à 708 euros par mois (pour une personne seule). Voire moins s’ils n’ont pas encore 65 ans, l’âge requis pour en bénéficier.
 
Des retraités venus de la ville viennent grossir les rangs des seniors. Si certains arrivent pour profiter d’une retraite plus ou moins dorée, d’autres font le choix de la campagne pour des raisons financières. Comme Mireille, 67 ans. « A Narbonne, cela devenait trop difficile vu le prix des loyers », explique cet ex-sérigraphiste, qui perçoit l’Aspa. Ici, une fois déduite l’aide personnalisée au logement (APL), le loyer (260 euros) de sa petite maison – rustique – lui revient à 15 euros.
 
« Nous recevons également de plus en plus de femmes divorcées au centre médico-social », ajoute Isabelle Danerol. Les conséquences financières d’une séparation sont sans doute plus difficiles, en milieu rural, pour les femmes qui se retrouvent, plus souvent qu’en ville, sans ressources propres. Elles sont en effet moins nombreuses à travailler, en raison de la faiblesse du secteur des services, du manque de solutions de garde pour les enfants, de leur plus faible motorisation, mais aussi de « discriminations ». « Si des emplois sont disponibles, ils sont d’abord destinés aux hommes », notent Rémy Le Floch et Vincent Berthet, dans une étude de territoire (3).
 

Emplois en peau de chagrin
 
Et les emplois disponibles sont rares (voir encadré). Y compris dans l’agriculture, sur le déclin. Lamastre et les cantons environnants comptent de nombreux paysans en grande difficulté. Comme François (4), 33 ans, qui a dû se résoudre à demander le revenu minimum d’insertion (RMI) en 2008. Six ans plus tôt, il avait repris l’ancienne exploitation de ses grands-parents, après avoir obtenu un DUT de gestion. Sans emprunt à rembourser, son cheptel de 150 ovins et quelques framboisiers lui permettaient de se dégager un revenu « suffisant pour vivre chichement ». Mais en 2008, un incendie, qui a emporté une partie de son troupeau et détruit la bergerie, a mis à mal ce fragile équilibre. « Le RSA va lui servir de béquille, le temps de revenir à meilleure fortune, précisent Mireille Macieira et Martine Paravel, assistantes sociales à la MSA. La situation est différente pour les agriculteurs plus âgés, souvent célibataires, dont l’exploitation n’est plus viable mais pour lesquels il n’est pas possible d’envisager une reconversion professionnelle. Pour eux, le RSA fait office de complément de revenu en attendant la retraite. « 
 
Une politique sociale tronquée
Pour s’inscrire à Pôle emploi, les chômeurs de Lamastre doivent descendre à Tournon. 64 kilomètres aller-retour. Un bel effort, vu le prix de l’essence. Les plus fauchés pourront toujours emprunter le bus: départ à 6 h 20 ou 12 h 20, et retour à 17 h 40 ou 19 h. Pour leurs futurs rendez-vous, ils n’auront heureusement pas à refaire le trajet. Pôle emploi tient une permanence deux fois par semaine à la maison intercommunale des services publics.
 
« La raréfaction des services publics en milieu rural contribue à la précarisation des habitants », regrette Brigitte Fraisse, la directrice de Cefora, qui fait, au contraire, le pari de la proximité. Depuis 1994, elle se bat pour que la coopérative de formation qu’elle a créée à Lamastre puisse continuer à proposer des formations sur place. « Sinon, les stagiaires devront descendre à Tournon ou Valence, ce qui constitue un frein financier et psychologique. Mais c’est de plus en plus difficile, précise-t-elle. Il y a une véritable volonté des donneurs d’ordre de centraliser les actions sur les quatre ou cinq plus grandes villes d’Ardèche et de la Drôme. « 
 
Quelques autres organismes locaux travaillent sur l’emploi et l’insertion: le site de proximité CeDRE, une structure d’accompagnement vers l’emploi et la création d’activité; l’association Tremplin, qui organise des chantiers d’insertion; la Mutuelle sociale agricole, qui gère avec la chambre d’agriculture un dispositif d’appui économique et social aux agriculteurs, etc. Mais ce maillage est loin d’être suffisant: les postes en insertion, proposés surtout dans l’environnement et le bâtiment, répondent mal à la demande des femmes; il n’y a quasiment pas d’activités d’insertion sociale (sport, culture, etc.) pour les personnes les plus éloignées de l’emploi; le canton est dépourvu de structure de soutien psychologique, alors que les cas de dépression et/ou de dépendance à l’alcool ou au cannabis sont nombreux et que la pauvreté accroît l’isolement social en rendant les déplacements plus difficiles.
 
« Les pouvoirs publics butent sur la complexité de penser une action territorialisée dans des espaces de plus faible densité, auprès de populations géographiquement éclatéeset avec les surcoûts que cela engendre », résume la géographe Emmanuelle Bonerandi. Surtout, l’action sociale est trop rarement une priorité des élus locaux: ils restent nombreux à considérer que la pauvreté est d’abord une affaire de comportement individuel. Et du ressort du conseil général.
 
« Si vous voulez trouver du boulot, il faudra partir, lance Didier à Aurélien et Thibault. C’est ce qu’ont fait mes deux filles. » Le premier, retraité militaire, a 50 ans; les deux autres, 24 et 23 ans. Tous trois viennent de terminer une action d’orientation et de formation destinée aux demandeurs d’emploi. Six mois durant lesquels ils ont, entre autres choses, restauré une maison de vigne. Aurélien, bac hôtelier, et Thibault, BEP de menuiserie, enchaînent les petits boulots, les missions d’intérim dans le bâtiment ou l’industrie et les contrats saisonniers dans le tourisme ou l’agriculture. Mais ils ne peuvent prétendre au RSA, réservé jusqu’au 1er septembre aux plus de 25 ans. En attendant de « créer sa boîte » (Aurélien) ou de trouver un « vrai boulot, ici ou ailleurs » (Thibault), ils vivent chez leurs parents. « Les jeunes de Lamastre qui ont fait des études longues, à Valence, Lyon ou ailleurs ne travaillent pas ici, sauf exception, précise Audrey Walsh, du site de proximité CeDRE (voir encadré). Ceux qui ont suivi une formation initiale plus courte et qui sont restés au pays ont souvent un parcours professionnel haché. « 
 
Un bassin d’emploi limité
Difficile de vivre et travailler au pays. Le canton de Lamastre comptait près de 2 000 emplois (dont 31% non salariés, contre 9% seulement à l’échelle métropolitaine), selon le dernier décompte de l’Insee, en 2006. Un chiffre stable depuis 1999. Mais comme dans le même temps, la population active a augmenté, passant de 2 580 à 2 760, il est de plus en plus difficile de trouver un emploi sur place. Résultat: les habitants de Lamastre sont toujours plus nombreux à travailler à l’extérieur du canton (50%, contre 44% en 1999).
 
L’agriculture (17,3% des emplois, – 1,5 point) et l’industrie (16%, – 4 points) sont sur le déclin. Soumise à la double concurrence de sites français moins éloignés des grands axes et des pays à bas coûts salariaux, Lamastre voit peu à peu se déliter son tissu industriel, composé de petites et moyennes entreprises issues de secteurs très diversifiés (agroalimentaire, matériel de camping, etc.). Par exemple l’usine qui fabriquait des chaussures de sécurité a fermé ses portes en 2008, entraînant le licenciement de 34 employés.
 
La construction (9,6%, + 3 points) et le tertiaire (57,2%, + 2,5 points) progressent, mais pas suffisamment pour absorber l’augmentation de la population active. Si les services publics (collège, hôpital, services sociaux…) représentent une part importante, mais stable, des emplois tertiaires, ce sont les services aux personnes, âgées notamment, qui offrent le plus d’opportunités, le tourisme restant limité.
 

Migration de pauvreté
 
Les perspectives limitées ne découragent pas les vocations. Alors que la population du canton n’avait cessé de décroître de 1968 à 1999, passant de 8 395 à 6 215 habitants, la tendance s’est inversée. Elle comprend aujourd’hui 6 438 âmes, grâce aux installations de nouveaux arrivants. Un phénomène à l’oeuvre sur de nombreux territoires ruraux, y compris dans le rural isolé. Les actifs forment le gros de ces troupes venues chercher le bon air, la tranquillité, un changement de vie…, mais aussi un logement moins cher. « L’exode urbainest pour une grande part une migration de pauvreté », note l’Igas, l’Inspection générale des affaires sociales (5).
 
Sonia, aide ménagère, est arrivée à Lamastre il y a trois ans, avec son mari, ferronnier, et leurs deux enfants. « On est venu pour trouver une meilleure qualité de vie », témoigne l’ex-Marseillaise, âgée de 40 ans. Le problème, c’est qu’aucun des deux n’a réussi à trouver un emploi stable. Et depuis qu’ils ont divorcé, Sonia n’a plus d’autres ressources que le RSA. « Comme mon ex-mari, au RSA lui aussi, n’a pas les moyens de payer la pension alimentaire, c’est vraiment dur. Cela m’est déjà arrivé de devoir aller aux Restos du coeur. Deux fois. »
 
« Tout le monde ne galère pas, modère Hélène Puzin, de CeDRE. Certains nouveaux arrivants parviennent à trouver un emploi. D’autres créent leur propre job: il y a des opportunités à saisir, entre le développement – limité – du tourisme et la reprise d’activités commerciales et artisanales, pour ceux qui disposent d’un capital et de compétences. » »Il me semble que la notion de pauvreté est à apprécier différemment suivant les conditions de vie de chacun (propriétaire, locataire, etc.), la débrouillardise (jardins, petits boulots officiels ou au noir, troc, etc.) et un certain choix de vie (on voit arriver des écolos qui sont dans une démarche de décroissance) », ajoute Brigitte Fraisse, la directrice de l’organisme de formation Cefora (voir encadré). « Mais c’est vrai qu’il y en a aussi qui déchantent et repartent, car ils avaient une vision trop idyllique de la vie rurale », reprend Hélène Puzin.
 

Collines verdoyantes
 
Bien sûr, la région de Lamastre offre un cadre de vie magnifique. « On est moins bousculé, et aussi moins tenté qu’en ville, se réjouit Sonia, on vit plus simplement. » Certes, le logement à Lamastre est beaucoup moins cher. Une maison avec deux chambres se loue autour de 400 à 500 euros et revient donc à 150-250 euros avec l’APL. Mais les opportunités de trouver un logement avec un bout de terrain sont de plus en plus rares et beaucoup doivent se contenter d’un appartement, en plein village, et faire une croix sur leur rêve de jardin potager. De plus, le parc est, globalement, ancien et vétuste. Or un logement mal isolé, ça coûte cher à chauffer. Surtout que l’hiver est rude.
 
Une voiture aussi, ça coûte cher, mais c’est pourtant indispensable à la campagne. Plus encore pour ceux qui n’habitent pas Lamastre, le chef-lieu de canton qui centralise le peu de services publics existants. « C’est la clé de tout, car il n’y a pas de train, et les bus sont trop peu nombreux », regrette Anne-Laure, 24 ans. Elle bénéficie d’une préparation au permis de conduire, qui devrait lui permettre de décrocher le sésame plus facilement et à moindre coût (130 euros). Pour venir dans les locaux de Cefora, à Lamastre, suivre la session qui démarre à 8 h 30 et se termine à midi, la jeune femme, qui habite à 21 kilomètres de là, devrait prendre le bus de 5 h 45 le matin et repartir par celui de 16 h 30! Alors, Anne-Laure fait du stop ou prend le car scolaire, quand il reste de la place.
 
Compliqué aussi de trouver le bon boulot, quand on ne bénéficie pas d’un bon réseau. Car l’immense majorité des offres d’emploi ne passe pas par des structures intermédiaires, mais par le bouche à oreille et les réseaux d’interconnaissance. Idem pour les logements. Enfin, la solidarité rurale, souvent idéalisée, a ses limites. La société est plus diverse que jamais, y compris au sein d’une même catégorie sociale, et cette « moins grande homogénéité est source de cloisonnements ou de blocages », notent Rémy Le Floch et Vincent Berthet. Les néoruraux sont les principales victimes de cet affaiblissement des solidarités locales: « on doit d’abord faire nos preuves », raconte Jacqot, l’un d’entre eux. « Une partie au moins des élus, des employeurs et des habitants sont disposés à apporter, directement ou indirectement, un appui aux pauvres « du pays », et non aux autres », explicitent les deux consultants. « Mais, tempère Jacqot, il y a aussi des gens qui vous tendent la main. ».
 

* Seuil de pauvreté : une personne est considérée comme pauvre lorsqu’elle vit dans un ménage dont le niveau de vie (ensemble des revenus et des prestations moins les impôts directs, rapporté au nombre d’unités de consommation du ménage) est inférieur au seuil de pauvreté (908 euros). Ce seuil est fixé à 60% du niveau de vie médian (le niveau de vie qui partage l’effectif des ménages en deux).
 
* Rural isolé : selon l’Insee, ensemble des communes rurales qui ne sont ni sous influence urbaine, ni pôle rural, ni à sa périphérie.
 
 
 
(1) « Pauvreté et précarité en milieu rural: quelles spécificités? », Mission régionale d’information sur l’exclusion (MRIE), Dossier annuel 2009, pp. 52-60. Emmanuelle Bonerandi est maître de conférences en géographie à l’Ecole nationale supérieure de Lyon et chargée de mission à MRIE Rhône Alpes.
 
(2) Chiffres Insee 2006, dernière année connue.
 
(3) « Etude-diagnostic de territoire destinée à renforcer ou développer l’offre d’insertion socioprofessionnelle en centre Ardèche », par Rémy Le Floch et Vincent Berthet, Economie et humanisme, mars 2006.
 
(4) Certains prénoms ont été modifiés.
 
(5) « Pauvreté, précarité, solidarité en milieu rural », Igas-CGAAEER, septembre 2009.
 

Franck Seuret
Alternatives Economiques n° 295 – octobre 2010

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