Archive pour la catégorie ‘Reportages’
Le jazz sera à Désaignes les 9-10-11 juin
Concert intimiste au Crestet, « Oudjazz à Gitée ».
La Gitée du pain propose des pains artisanaux commercialisés en circuits courts sur le canton, mais pas que; La gitée en plus de son four est un lieu de vie et propose des animations culturelles dans un cadre rural et confidentiel.
Ce soir là le groupe quatuor à corde Oudjazz proposait sa musique méditerranéenne dans une atmosphère chaleureuse à souhait près du four à pain chaud.
Les quatre musiciens:
Bassel Kayssieh de Damas en Syrie a débuté son cursus au conservatoire national de Damas pour finaliser son diplôme de fin d’études musicales au conservatoire de Lyon.
Dominique Monterrat « touche à tout » de la musique sans savoir vraiment en lire une note… après d’autres expériences en jazz et musique classique il participe aujourd’hui à l’aventure Oudjazz.
Après un début dans la musique classique, Élise Pornon opte pour la guitare électrique, le jazz et le métal. Passionnée d’improvisation
Henri Pornon apprend la clarinette et le solfège au conservatoire de Lyon. De 1975 à 2009, il multiplie les expériences musicales avec divers instruments à vent Ayant découvert les musiques orientales et le oud en 1979 / 80, en Algérie, il approfondit ensuite sa connaissance des musiques orientales (essentiellement musiques persane et indienne), Son attirance pour les musiques d’Europe de l’Est, le conduit tout naturellement au cymbalum, instrument à corde où le musicien frappe lui-même les cordes.
Oudjazz est une formation de jazz originale associant 4 instruments à cordes (oud, guitare, cymbalum, contrebasse) et qui interprète des standards de jazz avec une prédilection pour le répertoire des grands guitaristes (en particulier manouches) : Django Reinhardt, Biréli Lagrène, Path Metheny, Egberto Gismonti… Les musiciens ne s’interdisent pas de faire quelques incursions dans d’autres répertoires avec la Czardas de Monti ou des musiques tziganes ou orientales.
Le concert intimiste avec un public souvent averti a ravi l’assistance, tout ce beau monde se retrouvant en fin de soirée autour d’une pizza concoctée en direct et d’un verre bienvenu auprès de la chaleur du fournil.
RB à gitée.
Rochepaule, commune du canton de Saint Agrève a été marquée par la présence d’un ou des maquis pendant la periode de l’occupation et de la Résistance , la commune se souvient et commémore sur plusieurs jours avec conférence , exposition et films.
Pierre Herz est à l’origine de cette manifestation:
Le programme
Les conférenciers , où l’on va voir cohabiter Christian Disandro qui a travers ses ouvrages faisant part du vécu de son père « Christian » fait dans le lyrisme et la grandiloquence autour des faits d’armes et de l’engagement des résistants et Rigaud Villard qui avec son travail plus distant et académique laisse un avis plus circonspect autour des acteurs de cette période
Les films:
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Un programme exhaustif et complet
La digue de Lamastre, qui l’eut cru ?
Une réunion préparatoire à une expo de l’été s’est tenue ce vendredi 5 mai.
La municipalité se propose d’exposer cet été des souvenirs de la crue centennale du Doux qui a marqué les mémoires le 3 aout 1963.
Quelques témoins de l’évènement étaient présents et les lignes de recherche de souvenirs ont été lancées afin d’enrichir l’expo qui va se tenir du 20 juin au 19 aout.
J’ai personnellement écrit en début 2000 des articles sur ce sujet avec des photos confiées à l’époque par des lamastrois, articles et iconographies qui seront intégrés à l’expo.
. la crue de 1963 : http://www.lamastre.net/histoire/crue1963/crue63.htm
. la crue de 1870 : http://www.lamastre.net/histoire/crue1963/crue1890.htm
Mais il y a aussi l’article posté le 1 avril de cette année qui posait les bases d’une évolution réglementaire dont vont faire les frais les habitants de la plaine,
l’article un brin satirique a été conforté dès le 3 avril par une réunion du conseil municipal, relatée dans le DL du 6, où l’on apprenait que le PPRI (Plan de ¨Prévention des Risques d’Inondation) « effaçait » la digue et rendait tous les 15 hectares de la plaine inondables donc inconstructibles !!! Les proprios vont se réjouir.
Nos gestionnaires au lieu de chercher une parade pour consolider la digue ont préféré refuser le combat et déplacer la caserne des pompiers.
C’est dommage car l’excellent fascicule écrit par Frédéric Nodin en 1900 donnait toutes les caractéristiques techniques de réalisation de la digue de 1862.
Frédéric Nodin était le Directeur et l’âme du Syndicat de propriétaires de la plaine et à ce titre a œuvré toute sa vie pour consolider et édifier les digues successives qui ont permis le développement économique de la ville. L’opuscule dont Alain Gallet , arrière petit fils de Frédéric Nodin, a permis la publication, retrace l’historique des édifications au 19 ieme siècle de plusieurs digues.
Fréderic Nodin a eu à la fin du 19 ième siècle l’idée géniale de proposer au Chemin de Fer du Vivarais de traverser Lamastre en direction du Cheylard , non pas en traversant la Plaine comme initialement pensé mais en s’appuyant contre la digue existante, en la doublant de largeur, avec un enrochement et un mur maçonné et cimenté tel que nous le connaissons, au « détail » près de l’agrandissement du passage pour accéder à l’esplanade du pont de Tain réalisé dans les années 1990.
La stèle commémorative, mal conservée et difficile à décrypter près du pont de Tain:
Son esprit vif et créatif a aussi autorisé la construction de maisons venant s’adosser à la digue avec comblement de l’espace existant afin d’étayer les 2 digues par l’arrière.
Donc en résumé : en premier la digue construite par le syndicat de défense, puis en avant la digue établie par le CFD et pour finir en arrière les constructions de bâtiments qui bloquent une éventuelle poussée. Et ça a tenu en 1963, CQFD.
La ligne de construction derrière la digue comporte des ruptures, justement au niveau du projet initial d’extension de la caserne des Pompiers, cette extension serait allée dans le sens du renforcement postérieur de la digue, à l’endroit où le manque est le plus flagrant.
Les experts du PPRI de 2022 n’ont pas suivi les avis des experts du 19 ième siècle. Il est vrai que les normes ont du changer en 120 ans …C’est dommage pour les Nodin chef de Chantier, Bouvier ingénieur, Chenet Conducteur de travaux et les intervenants politiques et élus Goyard, Marc Sauzet, Seignobos, Boissy d’Anglas …..et j’en oublie tant la complexité du dossier à l’époque et sa durée avaient mobilisé les énergies. Il est vrai qu’en 2023 l’ouverture du parapluie est une attitude courante, d’autant que l’on réfléchit ici en terme d’évènement climatique.
La caserne se déplacera donc au niveau des abattoirs, dont on avait évoqué il y a peu une évolution vers une zone artisanale.
Il faudra quand même continuer à réfléchir à l’avenir de la plaine, que l’on ne peut laisser sous la menace du Doux.
Il y a dans ce quartier de Lamastre beaucoup de monde, des activités municipales et le plus gros créateur de richesse industrielle de Lamastre.
La solution parait simple : continuer l’œuvre du syndicat de défense des années 1900 et pourquoi pas étayer par l’arrière les zones non bâties de la digue, et sécuriser le passage pour l’esplanade du pont de Tain; un énorme chantier qui ferait du bien à tous points de vue à la cité.
Le lit du Doux le 4 aout 1963, après la crue
Et une vue d’une crue de septembre, où l’on voit le Doux occuper son lit
R B , porte parole des Ya ka.
La gazette d’Encour’âge donne des nouvelles de la maison partagée Charra
et le compte rendu de l’assemblée générale.