La vidéo protection est le sujet dont on parle actuellement dans les chaumières lamastroises.
Vidéo protection ou vidéo surveillance ? c’est au choix
Comme d’hab il y a les pour, les adversaires et ceux qui « s’en foutent ».
Les défenseurs des libertés individuelles sont bien sûr très suspicieux vis à vis des utilisations potentielles de tous ces systèmes de traçage. Ils sont normalement encadrées par la CNIL.
Il faut reconnaitre que pour échapper aux radars des enquêteurs et malheureusement aussi des barbouzes hackers potentiels il faut …ne rien faire : pas de téléphone, pas de compte en banque, pas de carte bancaire, pas de carte vitale, pas d’accès internet , pas de véhicule auto en dehors du canton (jusqu’en 2018), pas de passage aux autoroutes, pas de commande de marchandises et j’en passe. Il n’y a donc guère que la petite mamie recluse au fond d’une vallée perdue qui puisse rester vierge en traçabilité.
Les adversaires locaux à la vidéo surveillance sont essentiellement des anti Vallon Chosson Demore qui payent actuellement par une procédure en justice leur implication justement sur …..les réseaux sociaux, réseaux sociaux qui sont à l’anti traçabilité ce que je suis à la danse classique.
Les partisans, il y en a certainement, pensent à leur petite tranquillité et à la sauvegarde de leur biens, y a-t-il des petits bourgeois parmi nous? c’est certain. C’est ainsi classiquement la majorité silencieuse.
Ceux qui s’en foutent sont légion en partant du principe que si « on a rien à se reprocher » il n’y a pas de problème.
Les près de leurs sous ont probablement bien reçu le message de la mairie sur le bulletin municipal en terme comptable avec subventionnement idoine et amortissement rapide en deux ans.
LE BULLETIN MUNICIPAL :
Depuis plusieurs années, notre commune investit dans des équipements qui améliorent l’offre de services et rendent possible la pratique d’activités culturelles et sportives. Malheureusement, de nombreuses incivilités et dégradations sur les biens et le domaine publics sont constatées chaque année (Toilettes publiques, bancs et tables, local surveillant de baignade, incendie de bacs à ordures, etc). La réparation et le remplacement de ces équipements représentent un coût de plus en plus important pour les finances communales. Afin de dissuader ces actes délictueux ainsi que les vols et les trafics de drogue, la municipalité a entrepris la mise en place de 12 caméras de vidéo protection, actuellement en cours d’installation. Elles ne pourront pas être utilisées pour verbaliser les stationnements, les excès de vitesse ou les infractions à la circulation. Aucun opérateur ne visionnera les images en direct. Pour rappel, l’installation d’un tel système de vidéo protection est très réglementée par la loi et la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés). Elle est autorisée par le Préfet et les images ne seront utilisées qu’en cas de dépôt de plainte et conservées pour une durée de vingt jours maximum, sauf enquête. Cet investissement sera amorti au bout de 2 ans, compte tenu du coût du vandalisme et des nombreuses dégradations sur la commune, ces dernières années. Il a été rendu possible grâce au soutien financier de l’Etat et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. En conclusion, ces caméras permettront de préserver la qualité de vie et la tranquillité de tous les Lamastrois.
« Amortissement en deux ans ». Ce qui comptablement est presque un placement «digne d’une martingale Madoff ». On peut le comprendre en termes d’investissement, mais il reste quand même la maintenance et la télésurveillance qui vont avoir un coût de fonctionnement dans la durée, l’article du bulletin municipal en fait discrètement abstraction.
Il y a déjà sur Lamastre de nombreuses caméras privées : banque, magasins, entrepôts mais là il s’agit d’un fonctionnement et financement privés à usage interne.
J’ai pu obtenir l’implantation et les fonctionnalités des caméras afin que tout un chacun sache où il faut mettre sa cagoule ou éventuellement son gilet jaune, au choix, afin de passer tranquillement devant les caméras.
Sur le document il faut noter que les caméras ont des missions différentes selon l’emplacement : soit lecture des plaques d’immatriculation, soit enregistrement direct en centre ville et bizarrement aussi à l’entrée du boulodrome et du stade de foot ? Prévention des coups de boules et des tacles !
Pour ma part je serai plutôt dans le camp des «je m’en foutistes», sauf à discuter le risque d’intrusions volontaires et de partage dans le système. Pour une « Vigilance citoyenne » sur l’utilisation en quelque sorte.
Bonne promenade en Lamastre.
R Bouit
Le canton de Lamastre , en particulier la commune de Désaignes, se prépare à commémorer le 75 ième anniversaire de la libération du territoire.
Rappelons que Lamastre et son canton se sont libérés dès Juin 44 grâce à la présence sur place d’un fort contingent de résistants issu en partie du vivier naturel des réfractaires au STO.
Désaignes se prépare à une cérémonie le 8 Mai avec inauguration de la place du Monument aux morts qui sera officiellement nommé Place François Binoche, du nom du Général, assigné à résidence à Désaignes depuis mai 41 alors qu’il était Capitaine de l’armée française car « suspecté » d’être gaulliste de la première heure. Binoche et un autre officier Pierre Beaumont avaient participé à l’organisation avec Maurice Ranc et Alexandre Bancel des contingents désaignois et cantonal.
Dans le cadre de la quête de souvenirs de cette époque des lamastrois m’ont récemment confié des documents et clichés de l’époque , clichés où l’on peu reconnaitre lors d’une cérémonie sur la place à Lamastre Binoche , amputé de son bras suite à une blessure à la bataille du Cheylard de juillet 44.
sur une autre Emile Nodin , chef des partisans FTP ( d’obédience communiste ) qui harangue la foule devant le monument Seignobos .
un autre cliché où l’on reconnait Edmond Lespet gradé de l’AS (Armée secrète) et Jean Sahy qui porte encore ses pansements de la blessure grave dont il s’était sorti grâce au Dr Trillat (qui allait devenir Professeur d’orthopédie), chirurgien qui lui avait ligaturé la carotide le sauvant d’une mort certaine, Trillat avait été « recruté » pour l’Hôpital de Lamastre par son coturne Jean Charra.
Et une dernière photo inédite de l’enterrement des aviateurs anglo canadiens au cimetière des Dévières.
Sur deux clichés la fanfare et son légendaire pupitre apparaissent.
Merci aux contributeurs Alain Gallet, neveu de Nodin, Christian Jourdan collectionneur, et Joël Sahy fil de Jean.
RB, en attendant d’autres contributions.
Fiers de ses couleurs!
Dimanche 24 février le RCL recevait Montmeyran 1er de la poule, les oranges et noirs sans complexe rivalisent avec les drômois menant leurs sujets à la pause le score est de 16 à 10 pour les lamastrois.
En deuxième période les locaux dominent toujours menant 22 à 15 à deux minutes de la fin ; le match semble plié en faveur des lamastrois; quand Monsieur l’arbitre pas très cohérent dans ses décisions dans cette deuxième période accorde un essai de pénalité aux drômois; le match se termine sur le score de 22 à 22.
Les protégés de la Sumène ont montré qu’ils étaient largement à la hauteur de leurs adversaires soit disant un niveau au dessus.
Le président fier de ses poulains, ne peut que les féliciter.
Qualifiés pour les 8ème de finales de la ligue qui se joueront le 24/03, avant leur dernier match de poule contre les Catalans de Grenoble au stade à la Sumène le 10/03.
Patrice JUVIN pour le RCL
Ecran Village propose son festival de films « Autour d’elles » du 6 au 12 mars:
l’évènement cinéma où les femmes sont à l’honneur.
possibilité de restauration sur place, moment propice au partage.
Les Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale (DDEN) de l’Ardèche ont tenu leur Assemblée Générale le jeudi 21 février à Guilherand Granges.
Le président de l’Union départementale, Robert Eymery, a rappelé que les DDEN étant désignés pour 4 ans par le Directeur des Services de l’Éducation Nationale sont acteurs de l’École de la République. Ils siègent de droit dans les conseils d’école. Leur mission est de veiller au confort matériel et intellectuel des élèves, de faciliter les relations entre les enseignants, la municipalité et les partenaires du système éducatif. Leur légitimité s’inscrit dans la promotion, la défense de l’école publique et dans le respect du principe de laïcité.
Le débat entre participants a surtout porté sur les prévisions très pessimistes de la carte scolaire pour la rentrée 2019 dans l’enseignement primaire, la pire depuis 10 ans. Avec une perte supposée de 333 élèves, le directeur académique doit rendre 13 postes au ministère et supprimer le dispositif « plus de maîtres que de classes ». Ce qui aura pour conséquence des effectifs surchargés dans les classes dont certaines doivent accueillir des élèves en grande difficulté, scolarisés en ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire), aussi bien en zone rurale qu’urbaine.
La situation des élèves allophones ou « primo-arrivants » a également été évoquée alors que l’école publique a le devoir de les accueillir dans des conditions satisfaisantes. L’émergence d’écoles hors contrat, alternatives ou dites « parallèles » pose aussi problème.
C’est pourquoi, afin d’exprimer leurs préoccupations, les DDEN ont souhaité qu’une audience soit sollicitée auprès du directeur académique.
Le président Robert Eymery, le trésorier Henri-Robert Durand et la secrétaire Elysabeth Maurin étant démissionnaires, l’Assemblée Générale les a vivement remercié pour leur action continue durant de très nombreuses années et a désigné à l’unanimité le nouveau Bureau composé de: Alain Jammet, président; Gérard Bonnefoy, vice-président; Bernadette Orazi, trésorière, Michel Boutin, secrétaire.
un document « historique » du début du XX ième siècle