
L’Université Populaire du Vivarais a organisé vendredi une conférence sur le thème de l’onomastique, la science des noms propres (à l’opposé des noms communs).
Dans une salle mutimédia comble, Bernard Salques, ethnolinguiste et anthropologue, a captivé le public en expliquant le plus simplement possible l’origine des noms de lieux, leur formation, leur évolution en lien avec la langue parlée.
Au temps des artistes qui ont orné la Grotte Chauvet, voici 36 000 ans, des individus étaient capables de dessiner, de chanter, d’honorer les morts et sans doute de nommer les choses. Ils utilisaient un langage pour communiquer entre eux, mais la langue parlée n’était pas la même dans un autre groupe social. Au fil du temps et durant des millénaires, les conflits, les guerres ont fait surgir des langues dominantes alors que d’autres étaient minorisées. Par exemple en Amérique du Sud, où la langue espagnole et portugaise ont supplanté les langues locales. L’onomastique se propose donc de comprendre la formation des noms, que la langue parlée soit une langue ancienne qui n’est plus parlée, un dialecte ou un patois. Il arrive alors que le nom d’un lieu reste quand le sens a été perdu ou qu’un lieu prend le nom d’une personne. Cette science des noms rend compte des langues présentes et antérieures: au présent, le français (la langue d’oil); antérieurement, l’occitan (la langue d’oc); avant, le latin et le bas-latin; avant, le gaulois et le celtique; auparavant: pas de langue connue. Par exemple, il ne subsiste que peu de mots gaulois mais on les retrouve dans certains noms de lieu ardéchois: « kal » a donné « calanque » ou Chalencon; « kok » a donné Coucouron; « kruko » a donné Crussol; « dun » a donné Dunières; « cambo » a donné Chambon; « turno » a donné Tournon.
Devant le succès de cette conférence et à la demande unanime des participants, il est prévu une deuxième séquence sur le même thème, pour la saison 2019-2020. On découvrira peut-être, entre autres, l’origine de son nom de famille…
Alain Jammet
Le vin nature fait le plein.
Les produits naturels, les élevages respectueux, les fromages fermiers, les légumes bios etc…sont en ce début de XXIème siècle recherchés par les consommateurs responsables. Les modes de production évoluent, les jeunes (et les moins jeunes) agriculteurs sont de plus en plus nombreux à abandonner les dictats de l’agriculture intensive, une tendance à laquelle les produits de la vigne n’échappent pas, le naturel gagne du terrain.
Dimanche soir la projection par Ecran Village du documentaire « Wine Calling » de Bruno Sauvard devant une salle comble en a apporté la preuve.
Un film témoignage d’une expérience vinicole occitane d’une dizaine de producteurs qui ont tout mis en œuvre pour, loin des labels, créer des vins sans artifices.
Une expérience qui a aussi ses adeptes en Ardèche, de Désaignes à Arlebosc, d’Empurany à St Julien en Saint Alban la viticulture au naturel à ses défenseurs.
Des vignerons déjà producteurs comme Pierre Bourlier à Désaignes, Hervé Souhat, Brice Banchet et Lisa Lavagne à Arlebosc, ou en devenir comme Mathias, Armelle, Jonathan à Désaignes, (du porte greffe à la première vendange le chemin est long) et tous convaincus que les cépages de tradition, la taille respectueuse du plant, le traitement au soufre naturel (à ne pas confondre avec les sulfites) comme la vinification prenant en compte le temps nécessaire à l’expression du vivant sont les conditions nécessaires pour créer des vins libres, naturels et sans artifices.
Une conception d’une agriculture viticole paysanne qu’ils ont présentée en fin de projection, le début d’échanges avec les spectateurs poursuivi comme il se devait verre en main, une dégustation riche en surprises pour le palais, où le Saint Joseph de Paul Estève et Chrystelle Vareille a rencontré des productions plus amateurs comme le vin de treille de Jean Claude Selze l’animateur du débat. Le vin naturel, domaine exigeant de qualité, est porté par ses créateurs, un domaine que l’amateur se doit de découvrir.
Mike
Lundi 26 janvier Ensemble et Solidaires a réuni sa commission administrative pour l’élection du bureau :
Présidente: Paulette Rostaind Vice présidente: Evelyne Avril
Trésorier: Raymond Faure Trésorière adjointe: Monique Cadet
Secrétaire: Henriette Chapelle Secrétaire adjointe: Marie Christine Lezere
Président d’honneur: Roger Gaillard
Puis le planning de l’année 2019 a été établi.
Henriette Chapelle.
La traditionnelle cérémonie annuelle des Sapeurs Pompiers de Lamastre s’est déroulé en 2 temps.
D’abord les vœux traditionnels à la caserne avec discours des huiles , discours légèrement écourtés car le directeur et la présidente du SDIS avaient renoncé au déplacement à Lamastre du fait des difficiles conditions de circulation.
Nous avons eu le rendu du bilan annuel 2018 avec près de 600 sorties dans l’année 2018, sorties sur le bassin de vie et aussi hors canton. Chiffre « énorme » pour une caserne de Sapeurs Pompiers volontaires, et qui pose le problème de la disponibilité des agents. Le service SDIS étant départemental la régulation est amenée à faire intervenir les personnels en fonction de leurs possibilités, ce qui peut entrainer des interventions des corps voisins sur Lamastre et bien sûr de sorties de personnels lamastrois hors zone. Ce problème de la disponibilité est multifactoriel: professionnel, localisation, accord avec les employeurs, et l’éternel débat politique autour des emplois protégés ou dédiés au sein de collectivités locales. Mais dans ce cas il faut une volonté politique assumée s’appuyant sur un choix de budget orienté adapté.
Le personnel volontaire est très bien formé comme en témoigne les nombreuses validations des compétences requises en fonction des interventions spécifiques.Comme le montrent les photos la féminisation des engagé(e)s monte en puissance ce qui peut faire dire que « ce sont les femmes qui sauvent les corps de Sapeurs Pompiers ».

Laurie Chabanis et Dimitri Deveaux

Dorine Fraisseet Dimitri

Damien Vallon

Sylvain Bouquet

Melissa Combe, Nicolas Langin et Ludovic Rissoan

Elodie Munier

Deux Vingt Cents font Soixante Ans
La présence de quatre médecins à la cérémonie montre l’intérêt que portent les acteurs locaux autour du rôle primordial que jouent les pompiers dans la permanence des soins, surtout dans nos zones éloignés des zones des soins spécialisés. Les médecins locaux pouvant compter sur des infirmières sapeurs pompiers dont les interventions en premiers recours optimisent parfaitement les prises en charges.
La dramatique intervention de novembre 2018 lors d’un incendie qui est gravée dans les mémoires des intervenants a été évoquée par M Vallon lors de son discours.
Après cette cérémonie en « tenue bleue » un apéro jaune blanc rouge comme on les aime a permis à tous actifs , retraités, représentants des communes, sapeurs des centres voisins et chef de gendarmerie d’échanger sur tout.

Quelques anciens.
Puis deuxième temps avec translation tardive vers le resto qui a accueilli tout ce beau monde autour d’un repas assis et une zone dédiée au Karaoké et à la danse, activités propices aux rencontres intergénérationnelles décontractées.
Une belle soirée, poursuivie tard dans la nuit.
R Bouit, heureux des 4 barrettes de ses confrères.

Nicolas Langin, 10 ans d’engagement et Raymond Bouit depuis plus longtemps.